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Robert McNamara

Commentaire de texte : Robert McNamara. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Juin 2014  •  Commentaire de texte  •  1 179 Mots (5 Pages)  •  601 Vues

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Management vient du verbe « mesnager » qui, au 13eme siècle, caractérise « l'art de gérer les affaires du ménage », c'est-à-dire « conduire son bien, sa fortune et ses domestiques de façon judicieuse ».

Robert Mc Namara : « Le management est le processus par lequel les hommes peuvent le plus efficacement possible utiliser leur intelligence, leur capacité de création, leurs sens de responsabilité et d’initiative ».

c) Morale vient du latin « mores » qui signifie mœurs (i.e. conduites collectives, ou encore des manières de se conduire) mais la sens a voyagé à travers les siècles en s’imprégnant d’une dose de relativisme (lequel est le propre de l’éthique).

Petit Robert : « théorie de l’action humaine en tant qu’elle est soumise au devoir et ayant pour but le bien. »

Au XVII : « connaissance du bien et du mal. »

Au XVIII : «ensemble des règles de conduites considérées comme une nécessité absolue. »

Au XIX : «ensemble des habitudes et valeurs morales dans une situation donnée.»

b) Ethique vient du grec ethos qui renvoie également aux mœurs. L’éthique correspond à une discipline donnée par soi-même (non imposée comme la morale par des instances « extérieures » que sont la culture, la société et l’histoire) et à une réflexion critique sur les comportements. Michel Foucauld : « l’élaboration d’une forme de rapport à soi qui permet à l’individu de se constituer comme sujet d’une conduite morale ».

B – Nuance entre morale et éthique : La morale permet de répondre à la question du bien et du mal ou Que dois-je faire ? ; alors que l’éthique s’interroge sur le bon et le mauvais et se préoccupe du Comment vivre ? Qu’est ce qu’une vie bonne ?

La morale est référence absolue tandis que l’éthique est discernement relatif,

La morale fait état du bien et du mal alors que l’éthique distingue le bon du mauvais ,

La morale interpelle alors que l’éthique responsabilise.

La morale commande alors que l’éthique recommande.

Etymologie : du latin utilitas, utilité, intérêt, avantage, profit.

L'utilitarisme, (du latil utilitas signifiant utilité, interet avantage profit) est un système de morale et d'éthique qui, faute de pouvoir définir objectivement ce que sont le Bien et le Mal, se propose d'en faire abstraction en établissant "l'utile" comme principe premier de l'action. Il considère que ce qui est utile est bon et que l'"utilité" peut être déterminée de manière rationnelle.

L'utilitarisme que l'on retrouve à l'état embryonnaire chez Platon (428-347 avant JC), Epicure (341-270 avant JC), Sénèque (4-65), David Hume (1711-1776), s'est surtout développé en Angleterre avec Jeremy Bentham (1748-1832) qui en est le père, John Stuart Mill (1806-1873). Il est fondé sur le seul critère de l'optimisation du "plus grand bonheur possible pour le plus grand nombre de personnes" ( principe d’utilité), postulant que le bien-être de tous est un bien pour l'ensemble des hommes. Il rejette le devoir comme notion première et mesure la qualité morale d'une action à ses conséquences qui priment sur l’intention.

On peut illustrer l’utilitarisme par les exemples svts :

L’Euthanasie : les utilitaristes sont «pour» en présentant deux arguments

les conséquences utiles (1. le patient cesse de souffrir 2. le patient meurt dans la dignité et sa dernière volonté est respectée 3. ses proches sont soulagées 4. avantages économiques) pour la société sont supérieures aux conséquences nuisibles ( 1. le patient meurt 2. les proches sont en deuil) ;

aucun mal ou préjudice n’est

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