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Pourquoi Travaillons Nous ?

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Par   •  7 Février 2013  •  2 918 Mots (12 Pages)  •  3 952 Vues

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Introduction

Rq : Le terme de travail ne se réduit pas à désigner l’exercice d’une profession en échange d’un salaire.

Op 1 : La plus commune = nombreux sont ceux qui voient dans le travail, une activité pénible et contraignante de laquelle ils se passeraient bien s’il le pouvait. On travaille parce qu’il le faut bien : nécessité.

Etymologie : Tripalium → instrument de torture

S’il est excessif d’affirmer du travail qu’il est une torture tout au moins nombreux sont ceux qui le voit comme une contrainte. On travaille pour vivre mais on ne se sent exister qu’en dehors du travail dans ce temps qu’on appelle temps libre. De ce point de vue, le travail semble être une entrave à la liberté

CPDT

Op 2 : Certains trouvent pourtant une forme de satisfaction à travailler redoutant au contraire le désœuvrement, l’ennui comme si le travail leur permettaient non pas seulement d’occuper le temps mais de donner du sens au temps et finalement à l’existence. Cela ne pourrait pas se concevoir si le travail n’était effectivement qu’une activité contraignante, pénible → une corvée.

De même, ceux qui au chômage, privés de travail se sentent privés de dignité, comme si ils n’existaient pour rien, témoignent du fait que c’est la privation de travail qui s’éprouve comme une torture paradoxalement, c’est l’absence de travail qui constituerait une entrave à la liberté.

Problématique : Dès lors, pourquoi travaillons-nous ? Le travail n’est-il qu’une activité contraignante de laquelle nous devons nous libérer pour enfin vivre ou au contraire la liberté ne se gagne-t-elle pas dans l’activité même du travail ?

Rapport entre travail et liberté

I. Le travail, activité nécessaire, contraignante, propre à l’Homme.

Dans ce passage du Protagoras, Platon présente un extrait du mythe de Prométhée. Il peut sembler étrange quand on cherche à établir des vérités de faire usage d’un texte qui fait reposer les explications qu’il donne sur des personnages imaginaires et qui remontent au temps des origines.

Il y a forcément des éléments contestables dans ce mythe. Il y a cependant des éléments qui ne sont pas contestables puisque ce sont des constats.

∞ Relative harmonie naturelle : Si les espèces peuvent coexister, c’est parce qu’elles sont toutes dotés de capacités naturelles ou innées qui leur permettent de subsister.

Toutes les espèces ne sont pas les mêmes mais toutes ont naturellement de quoi se nourrir, se protéger, …

∞ L’Homme à l’état naturel est le plus démuni des animaux, il semble absolument dépourvu de capacités innées, il n’a rien pour se nourrir, rien pour se défendre, rien pour se protéger des intempéries. Si l’Homme fait exception dans la nature, ça n’est certainement pas en tant qu’être supérieur, c’est en tant qu’être tellement faible qu’il semble vouer à disparaître. « L’Homme est nu, sans chaussures, sans couverture, sans armes.» A l’état naturel, l’Homme semble privé de tout et donc privé de la capacité même de subsister.

∞ L’Homme est le seul détenteur du « savoir qui concerne la vie » càd d’un savoir non pas théorique mais technique grâce auquel il va pouvoir inventer ce qui lui est nécessaire afin de compenser son déficit de capacités innées. Il fait exception car il est le seul être capable d’acquérir par lui-même les savoir-faire qui lui permettront de subsister. La technique en tant qu’ensemble de savoir-faire est une nécessité pour l’Homme, étant donné sa condition naturelle, l’Homme ne peut pas faire usage de technique.

Si la technique est nécessaire à l’Homme, le travail en tant que mise en œuvre de technique est nécessaire à l’Homme.

Nécessaire : Qui ne peut pas, ne pas être, je ne la ressens pas

« En tant qu’il est utile, le travail est pour l’Homme une condition d’existence, une nécessité naturelle éternelle indispensable à la vie humaine. » Marx- Capital

En outre, le travail est contraignant.

 En lui-même déjà, càd cette nécessité de travailler s’impose à moi et je l’éprouve comme quelque chose qui vient contrarier mon souhait, ma volonté première. En somme, je suis forcé de travailler.

Contrainte : Que j’éprouve à quelque chose que je suis forcé

Rq : Nécessité n’est pas lié à contrainte

Respirer est nécessaire

→ Il y a de la contrainte sous un autre aspect, je ne peux pas faire les choses comme je le voudrais les faire mais je ne veux les faire que comme je dois.

Devoir s’adapter à la nature de la chose à travailler

Ex : L’élève doit adapter ses idées à la forme de la dissertation.

Ex : Pour produire un son harmonieux au violon, je dois tenir l’archet d’une certaine façon.

La contrainte n’est pas toujours contraire au plaisir que je déteste travailler le violon ou non, il y a toujours une façon de faire qui s’impose : forme de contrainte.

A ce stade, représentation négative du travail (nécessaire et contraignante) que l’on retrouve dans la tradition grecque (le travail pour l’esclave est la soumission à la nature) et aussi dans la tradition judéo chrétienne où le travail est considéré comme la punition aux péchés originels à la faute.

On dit du travail qu’il est propre à l’Homme, toutefois, si l’animal n’a pas de technique, il doit bien mettre en œuvre ses capacités innées. Dès lors, doit-on dire que l’animal travaille aussi ou au contraire, existe-t-il des critères de distinction entre l’activité de l’animal d’une part et l’activité de l’Homme d’autre part.

1er Critère de distinction : L’animal agit par instinct, càd tel qu’il y est naturellement déterminé lorsqu’il met en œuvres ses capacités innées. L’Homme au contraire est dépourvu d’instinct, il doit fixer son but et déterminer un moyen efficace pour l’atteindre.

2ème critère de distinction : L’Homme agit par l’intermédiaire d’outil quand l’animal use de son propre corps.

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