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Par   •  21 Janvier 2014  •  9 462 Mots (38 Pages)  •  11 677 Vues

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Sujets corrigés 1

Dissertations

SUJET 1: La conscience nous exclut-elle de l’animalité ?

SUJET 2 : Peut-on considérer l’inconscient comme une nature ou une histoire ?

SUJET 3 : L’État est-il un mal nécessaire ?

SUJET 4 : Le pouvoir d’État est-il nécessairement violent ?

SUJET 5 : « L’enfer c’est l’absence des autres ». Qu’en pensez-vous ?

SUJET 6 : Suffit-il d'appliquer le droit pour que règne la justice ?

SUJET 7: « La liberté consiste à ne dépendre que des lois. » Qu’en pensez-vous ?

SUJET 8: La nation relève-t-elle de l’utopie ?

SUJET 9 : L’athéisme est-il une illusion ?

SUJET 10: Le regain de la foi religieuse dans un monde gagné par la rationalité scientifique est-il

un phénomène insolite ?

SUJET 11: La pratique religieuse est-elle une activité caduque ?

Commentaires

Sujet 1

Dégagez l'intérêt philosophique de ce texte à partir de son étude ordonnée

« Comment n’être pas frappé du fait que l’homme est capable d’apprendre n’importe quel exercice, de fabriquer n’importe quel objet, enfin d’acquérir n’importe quelle habitude motrice, alors que la faculté de combiner des mouvements nouveaux est strictement limitée chez l’animale le mieux doué, même chez le singe ? La caractéristique cérébrale de l’homme est là. Le cerveau humain est fait, comme tout cerveau, pour monter des mécanismes moteurs et pour nous laisser choisir parmi eux, à un instant quelconque, celui que nous mettrons en mouvement par un jeu de déclic. Mais il diffère des autres cerveaux en ce que le nombre des mécanismes qu’il peut monter, et par conséquent le nombre des déclics entre lesquels il donne le choix, est indéfini. Or, du limité à l’illimité il y a toute la distance du fermé à l’ouvert. Ce n’est pas une différence de degré, mais de nature.

Radicale aussi, par conséquent, est la différence entre la conscience de l’animal, même le plus intelligent, et la conscience humaine. »

Henri BERGSON, L’évolution créatrice.

Sujet 2

Dégagez l'intérêt philosophique de ce texte à partir de son étude ordonnée

« Les choses de la nature n'existent qu'immédiatement et d'une seule façon, tandis que l'homme, parce qu'il est esprit, a une double existence ; il existe d'une part au même titre que les choses de la nature, mais d'autre part, il existe aussi pour soi, il se contemple, se représente à lui-même, se pense et n'est esprit que par cette activité qui constitue un être pour soi. Cette conscience de soi, l'homme l’acquiert de deux manières : primo, théoriquement, parce qu'il doit se pencher sur lui-même pour prendre conscience de tous les mouvements, replis et penchants du corps humain et d'une manière générale se contempler, se représenter ce que la pensée peut lui assigner comme essence, enfin se reconnaître exclusivement aussi bien dans ce qu’il tire de son propre fond que dans les données qu’il reçoit de l'extérieur. Deuxièmement, l'homme se constitue pour soi par son activité pratique, parce qu'il est poussé à se trouver lui- même, à se reconnaitre lui-même, dans ce qui lui est donné immédiatement, dans ce qui s'offre à lui extérieurement. Il y parvient en changeant les choses extérieures, qu'il marque du sceau de son intériorité et dans lesquelles il ne retrouve que ses propres déterminations. L'homme agit ainsi, de par sa liberté de sujet, pour ôter au monde extérieur son caractère farouchement étranger et pour ne jouir des choses que parce qu'il y retrouve une forme extérieure de sa propre réalité. Ce besoin de modifier les choses extérieures est déjà inscrit dans les premiers penchants de l’enfant ; le petit garçon qui jette des pierres dans le torrent et admire les ronds qui se forment dans l'eau, admire en fait une œuvre où il bénéficie du spectacle de sa propre activité. »

HEGEL, Esthétique (1835), Trad. S. JANKELEVITCH, Ed. PUF, PP. 21-22

Sujet 3

Dégagez l'intérêt philosophique de ce texte à partir de son étude ordonnée

« L'oubli n’est pas seulement une vis inertiae (une force d'inertie), comme le croient les esprits superficiels; c'est bien plutôt un pouvoir actif, une faculté d'enrayement dans le vrai sens du mot, faculté à quoi il faut attribuer le fait que tout ce qui nous arrive dans la vie, tout ce que nous absorbons se présent tout aussi peu à notre connaissance pendant l'état de « digestion » (on pourrait l'appeler une absorption psychique) que le processus multiple qui se passe dans notre corps pendant que nous « assimilons » notre nourriture. Fermer de temps en temps les portes et les fenêtres de la conscience ; demeurer insensible au bruit et à la lutte que le monde souterrain des organes à notre service livre pour s'entraider ou s'entredétruire ; faire silence, un peu, faire table rase dans notre conscience pour qu'il y ait de nouveau de la place pour des choses nouvelles, et en particulier pour les fonctions et les fonctionnaires plus nobles, pour gouverner, pour prévoir, pour pressentir (car notre organisme est une véritable oligarchie). Voilà, je le répète, le rôle de la faculté active d'oubli, une sorte de gardienne, de surveillante chargée de maintenir l'ordre psychique, la tranquillité, l’équité. On en conclura immédiatement que nul bonheur, nulle sérénité, nulle espérance, nulle fierté, nulle jouissance de l'instant présent ne pourrait exister sans faculté d'oubli. L'homme chez qui cet appareil d'amortissement est endommagé et ne peut plus fonctionner est semblable à un dyspeptique (celui qui souffre d'une digestion difficile). »

NIETZSCHE, Généalogie de la morale

Sujet 4

Dégagez l'intérêt

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