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Philosophie : la conscience

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Par   •  6 Octobre 2014  •  Analyse sectorielle  •  2 321 Mots (10 Pages)  •  634 Vues

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PHILOSOPHIE : LA CONSCIENCE

La conscience

Notre expérience de la conscience semble immédiate : j’ai conscience d’agir, j’ai conscience

de vouloir, j’ai conscience de connaître, d’exister.

Tous ces « états de conscience » nous paraissent évidents et renvoient à l’étymologie du terme

qui vient du latin cum scientia, « accompagné de savoir ». Dire ainsi de l’homme qu’il est un

être doté de conscience signifie qu’il n’est pas une simple chose parmi les choses, un simple

objet, mais qu’il est capable de se mettre à distance de lui-même et du monde. Quelle

dimension l’affirmation de la conscience apporte-t-elle à l’homme ?

Voici comment répondre à ces questions à travers six citations de grands auteurs que vous

pouvez apprendre et que nous vous expliquons :

Citation n°1 : "Quand l’univers l’écraserait, l’homme serait encore plus noble que ce

qui le tue, parce qu’il sait qu’il meurt et l’avantage que l’univers a sur lui, l’univers n’en sait

rien" Pascal

Citation n°2 : "Je pense donc je suis" Descartes

Citation n°3 : "Le je pense doit pouvoir accompagner toutes mes représentations" Kant

Citation n°4 : "Conscience ! Conscience ! Juge infaillible du bien et du mal" Rousseau

Citation n°5 : « Connais-toi toi-même » Socrate

Citation n°6 : « Ce n’est pas la conscience des hommes qui détermine leur existence,

C’est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience » Marx

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La conscience Page 2

Citation n°1 : "Quand l’univers l’écraserait, l’homme serait encore plus noble que

Ce qui le tue, parce qu’il sait qu’il meurt et l’avantage que l’univers a sur lui, l’univers

n’en sait rien" Pascal

Cette citation de Pascal extraite des Pensées, dans laquelle il s’attache à montrer la spécificité

de l’homme, fait directement écho à une formule plus célèbre encore qui la précède et qui

définit l’homme comme un « roseau pensant ». Si Pascal compare l’homme à un roseau, c’est

avant tout pour signifier sa faiblesse en tant qu’être physique et corporel : comme un roseau, il

peut être détruit par un simple mouvement de la nature. Néanmoins, cette faiblesse et cette

fragilité qui le caractérisent ne suffisent pas à le définir car, par la pensée, il est un être

supérieur à ce qui l’entoure, plus noble et plus digne.

Comparé à la force et la puissance de l’univers, l’homme n’est rien s’il s’agit de lutter, mais la

possibilité qu’il a de savoir qu’il meurt, alors même qu’il serait en train de mourir face à la

puissance de l’univers, fait sa grandeur et sa noblesse. Tel est le premier sens du mot

conscience cum scientia, « accompagné de savoir » qui renvoie à cette possibilité qu’a

l’homme de s’observer, de se mettre à distance de lui-même, de savoir et de réfléchir.

Ainsi, la noblesse ne réside pas dans la force physique, aussi puissante soit-elle, mais dans la

pensée, et c’est la possibilité que nous avons de penser qui fait notre dignité, qui fait de nous

des hommes. Si cette formule de Pascal est essentielle, c’est au sens où elle peut permettre de

mieux saisir la question de l’homme : affirmer que toute notre dignité réside dans la pensée,

c’est commencer par souligner que nous ne sommes pas des bêtes et que nous ne pouvons pas

nous comporter comme telles.

L’homme ne se définit donc pas avant tout par son corps, sa supériorité physique ou sa force,

mais il se définit par sa pensée, son esprit. C’est même d’ailleurs face à la force et la violence

qui le dépassent, qu’il se révèle comme pensée. En insistant sur cette spécificité de l’homme,

Pascal peut nous permettre de mieux saisir en quoi sont à rejeter, par exemple, tous les

discours racistes qui définissent l’individu par ses apparences ou une prétendue supériorité

physique, ou encore certains discours politiques qui prétendent faire reposer la légitimité d’un

pouvoir sur la force

Exemple de sujets expliqués :

• L'homme n'est-il qu'une espèce naturelle ?

• Pourquoi la pensée fait-elle la grandeur de l'homme ?

• Est-ce par la conscience qu'il faut définir l'homme ?

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Citation n°2 : "Je pense donc je suis" Descartes

Il s’agit là sans doute d’une des formules les plus célèbres de l’histoire de la philosophie

puisqu’elle inaugure un changement radical dans la pensée du sujet : c’est à partir du constat

de la pensée que se déduit notre existence. Dans ce passage du Discours de la méthode,

Descartes

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