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Le Temps et l'expérience

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Par   •  17 Janvier 2013  •  Cours  •  914 Mots (4 Pages)  •  1 037 Vues

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Temps et expérience

Phénoménologie de la perception, Merleau-Ponty : « Une fois que je suis né, le temps fuse en moi (…), il est visible en effet, que je ne suis pas l’auteur du temps, pas plus que des battements de mon cœur, ce n’est pas moi qui prends l’initiative de la temporalisation ».

 Dépossession originelle et renouvelée, passivité fondamentale devant le processus du temps

Le temps fuse en l’homme malgré la raison et les efforts de la volonté.

Le temps opère passivement en nous, et pourtant, nous ne sommes pas « ailleurs » quand il se manifeste, nous ne sommes pas fondamentalement étranger au processus  on ne peut dire du temps qu’il représente une couche profonde et indépendante qui suivrait son cours et constituerait le sous sol isolé de notre expérience ordinaire

 Merleau-Ponty : « ce jaillissement du temps n’est pas un simple fait que je subis, je peux trouver en lui un recours contre lui-même, comme il arrive dans une décision qui m’engage »

Revenir à l’expérience initiale et dépossédante du temps.

Vieillir : l’antérieur-postérieur

Au moment où je suis, je ne suis pas maître et possesseur du temps ; aussitôt que je me découvre être, je me trouve exposé au temps.

Réalité fuyante du temps, expérimentée par rapport à nous-mêmes, dans notre existence  il faut en revenir à nos expériences du temps, qui son multiples.

L’expérience nous mêle au temps de telle sorte que nous pouvons dire de lui qu’il dépend et ne dépend pas de nous

 Il nous concerne et notre volonté peut nous aider à le vivre de telle ou telle manière

 Mais nous ne pouvons ne pas être concernés par lui

Expérience du vieillissement, Proust, Le Temps retrouvé : « j’éprouvais un sentiment de fatigue et d’effroi à sentir que tout ce temps si long, non seulement avait, sans une interruption, été vécu, pensé, sécrété par moi, qu’il était ma vie, qu’il était moi-même, mais encore que j’avais à toute minute à le maintenir attaché à moi, qu’il me supportait, moi, juché à son sommet vertigineux, que je ne pouvais me mouvoir sans me déplacer. » S’effraie de voir ces « échasses » du temps au dessous de lui, le fragilisant à mesure qu’elles grandissent. L’expérience de son propre vieillissement manifeste authentiquement et originairement l’œuvre destructrice du temps.

Le temps psychique (vécu de conscience) précède le temps objectif.

Aristote : éclaircir cette liaison du temps et de l’homme dans la nature. Question de la nature du temps  le temps est quelque chose du mouvement, « paraît surtout être un mouvement et un changement d’une certaine sorte » (Physique IV), mais le temps ne peut être le mouvement lui-même, parce que mouvement et changement sont propres à chacune des choses mues, alors que le temps est le même pour toutes choses, et parce que changement et mouvement sont plus ou moins rapides, alors que la lenteur et la vitesse se définissent justement en fonction du temps. C’’est

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