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La vraie nature du désir

Commentaire de texte : La vraie nature du désir. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Avril 2015  •  Commentaire de texte  •  981 Mots (4 Pages)  •  718 Vues

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Epicure : celon lui il faut connaître la véritable nature du désir pour déterminer s'il doit être satisfait : désirs fondés et désirs vains. Nous devons donc connaître au préalable l'objet du désir pour avoir la volonté ou non de le satisfaire.

Parfois cette connaissance n'est pas nécessaire – désir sexuel. Ainsi dans l'oeuvre Maupassant (Une Vie) une femme s'attache à l'idée de prince charmant, et se mari avec un homme qu'elle considérait comme tel et fit de lui l'objet de tous ses désirs. Le désir suppose-t-il donc la connaissance préalable de son objet ? Avons nous réellement conscience de la teneur exacte de nos désirs ? Plusieurs formes de désirs ?

« Parmi les désirs naturels, les uns sont nécessaires pour le bonheur, les autres pour le fait de vivre. » : mise en présence de désirs naturels et nécessaires, désirs prédateurs et purement biologique. L'homme a conscience de l'objet de ses besoins, il le connait, le désire, il analyse ses sensations (sommeil, soif, faim) comme un animal.

Celon Hegel : « Ce Moi naturel, fonction de l'objet naturel, ne pourra se révéler à lui meme qu'en tant que sentiment de soi. » → connaissance préalable nécessaire aux besoins biologiques ne permet pas une conscience de soi mais un sentiment d'exister. A la diff de l'animal, l'homme peut controler ses désirs naturels grace a cette connaissance préalable, bon/pas bon de les satisfaire. Il peut les nier , pas les supprimer au risque de mettre sa vie en péril.

Les désirs biologiques secondaires peuvent se satisfaire d'un contentement différé – cherchent à la satisfaction de l'esprit et non du corps. L'esprit les connaît comme essentiel à sa propre satisfaction. Il en use donc, et une certaine accoutumance s'installe, ce désir reconnu comme un désir naturel non nécessaire se transforme en véritable besoin (addiction) → création d'un nouveau cycle dans la vie de l'homme dépendant de ce désir devenu besoin. Le désir n'engendre-t-il pas ici une connaissance erronée de son objet ? L'être dépendant confond l'objet nécessaire et l'objet superficiel.

Futilité de ces prétendus besoins (excès de consommation...), l'homme les créer lui même (publicité, etc..) car le publicitaire connait les aspirations des hommes et va s'en servir pour créer des besoins.

La connaissance préalable de l'objet de ses désirs est donc, dans le cas des désirs biologiques,

nécessaire. Nous ne pouvons pas avoir besoin de quelque chose relatif à la survie si nous ne

connaissons pas cette chose.

Cependant, la connaissance préalable de l'objet nous fait être désirer une chose plus qu'un autre ? Sentiment plus fort et plus mystérieux que le simple fait de désirer quelque chose ?

Celon Girard : « L'homme désire intensément mais il ne sait pas exactement quoi. » → l'homme cherche en accomplissant ses désirs, a se faire reconnaître par autrui, à s'affirmer, à attirer le regard des autres. Dans le désir sexuel → l'homme veut s'approprier la conscience de l'autre. Désir d'être reconnu par autrui important pour l'homme au risque d'avoir une connaissance

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