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La mondialisation : acteurs, processus, débats

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Par   •  14 Novembre 2019  •  Dissertation  •  3 176 Mots (13 Pages)  •  666 Vues

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II – La mondialisation : acteurs, processus, débats

A/ Sur quels processus économiques reposent les stratégies de production planétaires caractéristiques de la 4ème mondialisation ? (généralisation des acquis de l’étude sur l’iPhone)

Rappel (cf. intro) : la mondialisation est un processus historique de longue durée, qui trouve ses racines au XVIème siècle (1ère mondialisation), puis connaît une accélération aux XIXème et XXème siècles avec la première puis la deuxième Révolution industrielle (2ème et 3ème mondialisation). La fin du XXè siècle inaugure une 4ème mondialisation, qui repose sur le triomphe de deux processus fondamentaux :

1° - L’exploitation des avantages comparés…

Les avantages comparés apparaissent d’abord lié aux caractéristiques de la main d’œuvre :

  • son niveau de qualification, en fonction du niveau de développement et d’éducation : ainsi les NPI ont une classe moyenne qui accède de plus en plus nombreuse à des niveaux d’éducation élevés ;
  • son coût ; dans le cas de la Chine, il faut souligner la présence d’une réserve de main d’œuvre pauvre inépuisable que l’exode rural fait converger vers les métropoles littorales.
  • sa docilité : celle-ci est en partie le résultat d’une démocratisation et de progrès sociaux limités, qui continuent de priver une grande partie de la main d’œuvre mondiale de la liberté  de revendication. En Asie, cela s’ajoute aux effets produits par le climat « confucéen », qui favorise le groupe et l’exercice d’une autorité paternaliste, contribuant à créer une « éthique asiatique du travail » (cf. la discipline d’entreprise).

Mais les avantages comparés peuvent aussi être relatifs à d’autres aspects :

  • niveau d’équipement logistique ;
  • stabilité politique ;
  • proximité, critère revalorisé par la hausse des coûts du transport (cours du pétrole).

L’existence des avantages comparés est donc liée à celle des contrastes de développement, et tend naturellement à s’éroder avec les dynamiques à l’œuvre dans le monde émergent. Pour optimiser l’exploitation de ces avantages comparés, les processus de production sont décomposés pour être localisés de façon à optimiser le rapport qualité / coûts de revient.

2° - … donne lieu à une décomposition internationale des processus de production ou DIT

Pour optimiser l’exploitation de ces avantages comparés, les processus de production sont décomposés pour être localisés de façon à optimiser le rapport qualité / coûts de revient. Dans une composition : reprendre l’ex de la localisation des étapes de production de l’iPhone, éventuellement sous la forme du schéma.

2° - … dans un espace mondial décloisonné par la libéralisation des échanges.

La DIT a entraîné une croissance des flux très importante, composés en grande partie d’échanges de produits semi-finis, relevant d’échanges interindustriels. La libéralisation des échanges a levé les obstacles qui auraient rendu contre-productive cette croissance des consommations intermédiaires ; elle progresse à plusieurs échelles :

  • à l’échelle mondiale, dans un cadre dont les bases ont été jetées dès 1944 par les Accords de Bretton Woods, dont le volet commercial était constitué par  le GATT ;  il s’agit de favoriser la libéralisation du commerce par une série de « rounds » de négociation. L’Uruguay Round qui s’achève au début des  années 1990 joue un rôle majeur dans la promotion de la 4ème mondialisation : il porte en particulier sur les services. Les négociations se poursuivent dans un cadre rénové à partir de la conférence de Marrakech en 1994, après laquelle l’OMC prend la suite du GATT. A partir de 2001 le cycle de Doha succède à l’Uruguay Round : il porte en particulier sur la libéralisation du commerce des produits agricoles et l’accès aux marchés des PDEM pour les productions des PDEM, et tend à achopper : l’affirmation des pays émergents et de leurs intérêts comme décideurs est une autre caractéristique de la 4ème mondialisation ;
  • à l’échelle régionale par la multiplication d’organisations reposant sur des accords de libre-échange : relever des ex. sur le document 4 page 169 : Union européenne, ALENA, MERCOSUR.
  • à l’échelle locale, par la multiplication des zones franches (docs pages 140/141). Lorsqu’elles sont très nombreuses, les zones franches créent un libre-échange de fait qui rend presque superflu les accords globaux : ainsi en Asie orientale, une très forte intégration régionale est réalisée alors même qu’il n’y a pas d’accord de libre-échange généralisé.

B/ Les acteurs de la mondialisation

Problématique : dans quelle mesure les rôle des Etats dans la mondialisation a-t-il été marginalisé ou renforcé depuis la fin de la guerre froide ?

1° - Des acteurs privés transnationaux et internationaux dont  l’action tend à marginaliser celle de l’Etat

  • Repères pages 102/256 : FTN ;

Définition : firmes qui réalisent la majorité de leur CA en dehors de leur pays grâce à leurs filiales.

Stratégie : implantation mondiale répondant à deux types de logiques :

  • Logique de rationalisation de la production : DIPP/DIT
  • Logique commerciale : présence sur les marchés

Poids : 80 000 firmes, qui réalisent ¼ du produit mondial.

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