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La forte présence des idées des Lumières dans les vifs débats des Révolutionnaires

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Par   •  10 Mai 2014  •  569 Mots (3 Pages)  •  1 005 Vues

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INFLUENCE LUMIERE SUR LA REVOLUTION :

À mesure que se développe l’esprit philosophique, dans les salons, les cafés ou les clubs, l’autorité monarchique s’affaiblit.

Pendant la période révolutionnaire, les idées des philosophes inspirent les débats politiques. La plupart des députés de l’Assemblée nationale sont des bourgeois cultivés qui se sont nourris des valeurs de liberté et d’égalité. Par exemple, Robespierre est un rousseauiste (Qui suit les principes et idées de Jean-Jacques Rousseau). Pourtant, la plupart des philosophes français sont morts avant d’avoir vu l’œuvre de la Révolution française, sauf Condorcet, Louis Sébastien Mercier et l'abbé Raynal. Les deux premiers proches des Girondins en l'an II connaîtront des déboires avec la Révolution. Seul le troisième ne sera jamais inquiété et aura même droit à un buste après sa mort en 1796 en hommage à ses écrits contre l'esclavage des Noirs aboli le 16 pluviôse an II. Il était par ailleurs l'oncle d'un conventionnel régicide, Simon Camboulas.

On ne peut nier la forte présence des idées des Lumières dans les vifs débats des Révolutionnaires. On ne peut pas nier une évidence : l’existence de liens entre philosophie des Lumières et Révolution

Il est vrai que la ville comme le souligne Daniel Roche (Daniel Roche est un historien français, né le 26 juillet 1935 à Paris (14e arrondissement), professeur au Collège de France(Le Collège de France, situé dans le Quartier latin de Paris (5e arrondissement), est un grand établissement d'enseignement et de recherche) depuis 1998, dont les travaux portent essentiellement sur l'histoire culturelle et sociale de la France d'Ancien régime). est l’espace privilégié de la diffusion des Lumières ; « c’est là que se forme, au milieu du XVIIIème siècle, un « espace public », constitué par l’accès à la lecture, à l’écriture, à la discussion d’un nombre croissant d’individus. L’ensemble des écoles, encore contrôlées en majorité par l’Église, forme à peu près 10% des enfants ; c’est peu et beaucoup à la fois. C’est en tout cas suffisant pour former des élites cultivées. »

Les salons (Mlle de Lespinasse, Mme Tencin), les cafés (Le Procope) et les journaux contribuent à faire connaître les idées des Lumières à un public plus large. Les Sociétés de pensée, lieu de rencontre entre élites bourgeoises et aristocratie (Franc-maçonnerie), la multiplication des bibliothèques ainsi que le développement des récits de voyages (origine a l’époque antique, herodote et arriens…) permettent que les idées des Lumières se diffusent.

Tandis que dans Les campagnes Sans doute une fraction du clergé, de la noblesse, quelques seigneurs éclairés, abonnés aux journaux, les médecins, les chirurgiens ont accès aux idées nouvelles des Lumières.

-- Ainsi, même si le XVIII° des élites est un temps d’optimisme, avec l’idée que l’homme par sa raison et son esprit critique, appliqué aux sciences, à la religion et à la politique, peut accéder au progrès et améliorer sa condition, la vie culturelle semble concentrée à Paris. Les Lumières ne concernent en fait qu’une élite, formée de la grande noblesse et de la haute bourgeoisie surtout financière, qui parvient

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