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La culture nous rend-elle plus libres

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Par   •  2 Novembre 2014  •  1 147 Mots (5 Pages)  •  2 568 Vues

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La culture nous rend-elle plus libres ?

Pour le paradoxe d’introduction :

D’un côté, en tant qu’ensemble de connaissances et de techniques, la culture élève l’homme au-dessus de la condition animale. L’homme modifie la nature, se modifie lui-même et crée les conditions d’une réflexion sur son existence qui se perpétue de génération en génération grâce à la mémoire et la tradition. Il acquiert donc puissance et maîtrise.

Mais d’un autre côté la culture en général n’existe pas à proprement parler. Elle se développe toujours au travers d’une culture en particulier, c'est-à-dire un mode de vie, une langue, des normes et valeurs. Or dans une culture, il n’y a pas que des connaissances qui élèvent notre vie. Il y a aussi des préjugés, des interdits et des violences faites aux individus. L’homme veut alors parfois se libérer de sa culture et des limites qu’elle représente.

Pb central : l’homme peut-il acquérir les connaissances transmises par sa culture sans subir le poids et les contraintes des normes et des limites qui la définissent ?

Ou : Peut-on élargir les limites de sa culture sans en perdre l’identité propre ?

1) La culture nous libère du déterminisme naturel (par comparaison avec la condition animale)

- Rappeler l’origine animale de l’espèce humaine, fruit de l’évolution naturelle des espèces. Certes l’homme = un organisme vivant, pris, pour une part, dans le déterminisme naturel = son corps obéit aux lois de la physique et de la biologie.

- Pourtant grâce à la connaissance qu’il acquiert (aspect intellectuel de la culture) et aux procédés techniques (aspect matériel de la culture) qu’il invente l’homme modifie son environnement, exploite les ressources naturelles et modifie sa propre existence, de sorte qu’il acquiert du pouvoir sur sa vie. Ex : progrès de la médecine. Liberté = maîtrise, puissance, capacité de transformation, élargissement de nos moyens d’action.

- Plus précisément, par la culture l’homme est capable de se proposer de nouvelles fins = de nouveaux buts. Il ne cherche pas qu’à survivre. Il recherche la justice et le bonheur de diverses manières. Liberté = élargissement de nos fins. C’est aussi pour cette raison que l’on dit qu’être cultivé donne plus de chances de réussir dans la vie : connaître le monde dans lequel on vit, savoir l’analyser, se repérer permet de faire des choix de vie, de se proposer des projets qui nous conviennent. (à différencier d’une culture « vernis » qui sert seulement à progresser dans les mondanités : n’est-on pas à ce moment là totalement dépendant du milieu dans lequel on évolue, sans être capable de progresser dans aucun autre ?)

Transition : Connaissances et techniques, transmises par l’éducation et la mémoire, rendent indéniablement la vie humaine plus inventive et diversifiée que la vie animale. La liberté humaine se manifeste dans cette inventivité. Cependant nous n’avons examiné ici la culture que dans sa comparaison avec le monde naturel de la condition animale. Or la culture se développe dans une culture en particulier, qui a ses propres limites.

2) Toute culture oriente et détermine l’individu dans son mode de vie et de pensée.

- Au déterminisme naturel la culture substitue le déterminisme culturel et social : les hommes sont structurés par des règles, des valeurs, des normes et des interdits qui les déterminent à penser et agir d’une certaine manière. Certes, ces déterminations répondent à un besoin dans la vie de l’homme : besoin d’être relié à autrui, d’avoir des repères, des réponses rassurantes sur les grandes questions existentielles. Elles sont cependant

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