La analyse du concept de Souffrance

ANALYSE DU CONCEPT DE SOUFFRANCE

1. Etymologie : Origine incertaine, vient peut-être du latin sufferentia (« résignation, tolérance »).

2. Sémantique :

a. Même famille : souffrant, souffre-douleur, souffreteux, souffrir.

b. Synonymes :

- douleur, endolorissement, élancement, mal, maladie

- indisposition, malaise, affliction, chagrin

- calvaire, passion, supplice, tourment, torture

c. Antonymes :

- bien-être, bien, paix, prospérité

- plaisir, joie, bonheur, satisfaction

- euphorie, extase, nirvana

d. Définition en compréhension : physique, psychologique.

3. Exemples :

a. Expressions : endurer d’atroces, de terrible souffrances / apaiser les souffrances de

quelqu’un.

b. Situations vécues : Quelqu’un qui est victime d’un mal, et qui souffre atrocement.

Débarrasser quelqu’un des maux dont il est victime, quitte à le tuer.

c. Domaines d’applications : médical : souffrance d’un malade

amour : souffrance sentimentale

religion : souffrance du Christ

social : souffrance sociale

psychiatrie : souffrance morale

4. Bilan :

- Quels sont les jugements de valeurs sous-jacents ?

Pour la plupart des gens, la souffrance est perçue négativement, parce qu’elle nous blesse, ou nous affaiblit. Mais, elle peut également nous rendre plus résistants, donc moins vulnérables.

- Quels sont les différents et principaux sens ?

Il y en a trois :

1. Est une souffrance une douleur physique ressentie chez une personne.

2. Est une souffrance tout sentiment de peine éprouvé par une personne, il s’agit d’une

souffrance morale ou intérieur.

3. Est une souffrance le fait de supporter ou de subir une expérience désagréable et

déplaisante.

- Quels sont les présupposés de ce concept ?

1. La souffrance est d’ordre physique lorsqu’elle est le résultat de coups, chocs, tortures, etc., infligés par soi-même intentionnellement ou inconsciemment, ou par un autre individu. Elle peut également être la conséquence d’une maladie, et est généralement visible sur la personne.

2. Mais la souffrance morale existe aussi, bien qu’elle ne présente nécessairement pas d’effets visibles sur celui qui l’endure. Cette souffrance peut amener au silence, à l’épuisement, au renfermement

...