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La Culture Selon Arendt

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Par   •  16 Décembre 2013  •  570 Mots (3 Pages)  •  969 Vues

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I- Explication du texte ( 1ère partie) :

Le texte d'Hannah Arendt, est consacré au thème du travail, plus particulièrement au thème précis des conséquences sur l'homme du progrès technique appliqué au monde du travail et l'évolution de la place de l'homme dans le monde du travail.

La thèse de l'auteur est claire et alarmiste, autrement dit l'humanité va être rapidement confrontée à la plus dangereuse crise de son Histoire, puisque la dernière identité sociale qui reste aux hommes étant le travail, lorsque le travail disparaîtra totalement de part la mécanisation, les hommes n'auront donc plus aucune identité sociale.

Selon Hannah Arendt, ce qui distingue l'homme de l'animal, c'est lorsque l'homo faber ( animal fabricateur d'outils) s'emploie à échanger, à troquer son œuvre contre d'autres sur la place publique qui est le marché. Le travail de l'homo faber est donc celle d'un artisan qui crée une oeuvre, qui produit un bien durable (un objet qui n'est pas destiné à être immédiatement consommé et même à être utilisé).

L’homo faber a donc un domaine public, qui est le marché où sont exposés ses produits ; et ce dernier a évolué avec l’évolution de la nature du marché. Selon H. Arendt, le marché est le lieu d'échange des produits des différents travailleurs. Mais dans les sociétés modernes, dites de « manufacture », le marché n'est plus le lieu de rencontre d'individus en tant que personnes. En effet, les travailleurs ne sont plus propriétaires d'objets qu'ils ont produits mais de leur seule force de travail qu'ils cèdent sur le marché (aliénation, sens marxiste). Les hommes sont ainsi dégradés en marchandises: ils louent leur corps, leur force productive aux propriétaires des usines en échange d'un simple salaire. La valeur intrinsèque de l'objet disparaît au profit de la valeur marchande, déterminée par les rapports sociaux (la valeur d'un bien dépend de l'offre et de la demande).

Le problème que pose ce texte est celui des conséquences paradoxales de la notion de progrès, puisqu'il permet de délivrer les hommes de ce fardeau millénaire qu'est le travail.

II- Discussion du texte ( 2ème partie) :

La notion de technique peut être mise en cause. En effet au départ, l’artisan produit une œuvre qui lui appartient en totalité et dans laquelle il se reconnaît. Cependant, avec la manufacture et la grande industrie, l’homme se retrouve, du fait de l’apparition et de l’utilisation des machines devant son produit, comme devant une réalité qui lui devient étrangère. Le travail ouvrier devient alors travail « aliéné » : non seulement, l’ouvrier ne se possède plus mais il ne se reconnaît plus dans le produit de son travail. Cette aliénation prend différents aspects. Tout d’abord, être aliéné, c’est ne plus avoir la maîtrise de soi, en l’occurrence de son propre travail, et se trouver sous la dépendance de forces étrangères. S’il semble ainsi contrôler la machine, l’homme est en fait dominé par elle : tous ses gestes productifs sont soumis à la rationalité de celle-ci. Cette forme nouvelle de la technique

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