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L'homme Se réduit-il à Sa Conscience

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Par   •  27 Mai 2015  •  1 104 Mots (5 Pages)  •  27 037 Vues

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La conscience peut se définir comme la connaissance que chacun a de son existence et de celle du monde extérieur. Néanmoins son sens est double. D'après Rousseau la conscience est aussi le juge infaillible du bien et du mal, elle définit nos valeurs morales et dicte notre conduite. On viendra à se demander :

L'homme agit-il uniquement en accord avec sa conscience personnelle ?

On verra tout d'abord que l'homme agit agit en fonction de lui même donc de sa conscience, que l'homme agit de façon inconsciente, et que la conscience de l'homme n'est rien sans la conscience d'autrui.

L'homme agit premièrement de façon personnelle en rapport avec sa conscience. On peut affirmer cela en disant que la conscience est uniquement personnelle. Si la conscience est conscience de soi, et capacité de se construire en relation avec le monde extérieur, cette notion désigne aussi la capacité de chaque individu de saisir par lui-même les valeurs morales. Il s'agit dans ce cas non seulement d'une présence de soi à soi-même, mais aussi d'un état moral intérieur à chacun : c'est cet état intérieur que l'on nomme conscience morale. Rousseau est l'un des philosophes qui défend le plus fortement l'idée qu'il existe un sens naturel de la morale. Par la il entend que les hommes ont ,j une capacité inné à saisir ce qui est bien et ce qui est mal. Un homme qui ne dépend pas d'une société et donc de coutumes, de lois, qui donnent des valeurs morales à tous les individus, les hommes ont déjà une conscience morale.Pour Rousseau la conscience morale tient ses origines du sentiment de pitié. La pitié est la tendance à souffrir en spectacle de la souffrance d'autres êtres vivants. C'est de l'empathie. Ce sentiment de pitié vis à vis d'autrui nous ramène à notre altruisme.

Cette hypothèse reste à nuancer. La conscience du sujet est forcement inspirés des valeurs et des idéaux que l'on lui a apprit. Il peut après de lui même décider d'y croire ou pas. Le sujet adopte un point de vue et une perspective. A travers la vie subjective du sujet apparaissent des enjeux de valeurs. Il est constamment en rapport avec des normes. Il peut décider de lui même d'être conformiste ou anti conformiste. Il peut aussi être inventeur de normes singulières. Le sujet est son propre maître, il soutient ses idées et ses actes.

Après avoir vue une approche très personnelle de la conscience on peut dire que la conscience du sujet c'est rien sans la conscience d'autrui. Les actions des hommes sont toujours guidées par la morale. Les hommes agissent en fonction de celle-ci. Parfois le sujet prendra une décision par peur du regard de d'autrui. Autrui est tout d'abord notre proche, un home que nous connaissons et qui nous entoure. Le penseur et écrivain Sartre émet l'hypothèse que l'homme est constamment en l'attente du regard d'autrui. Ce regard peu traduire une reconnaissance, un accord. Dans certains cas ce regard fait peur car il porte un jugement. L'homme face à la peur de ce regard méprisant va prendre une décision qu'il n'aurait pas prit de lui même. Il agit en fonction de la conscience d'autrui pour le satisfaire.

Autrui désigne aussi un ensemble d'individu. Ces individus sont proches ou étrangers. La morale ou la conscience d'autrui est collective . La conscience collective désigne les valeurs d'une société. Elle est concrétisé par des interdits, elle renvoi aux habitudes, à la tradition et aux mœurs. Son approche est sociologique. Cette conscience collective

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