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L'etat

Analyse sectorielle : L'etat. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  15 Décembre 2013  •  Analyse sectorielle  •  2 027 Mots (9 Pages)  •  588 Vues

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Introduction

Etat : société organisée, dotée d'un gouvernement, vivant selon des lois.

Ici, problème de philo politique (texte 1) : il s'agit de réfléchir sur les fondements de la politique. Quel est le fondement/la source de l'Etat?

"On me demandera si je suis prince ou législateur pour écrire sur la Politique? Je réponds que non, et que c'est pour cela que j'écris sur la Politique. Si j'étais prince ou législateur, je ne perdrais pas mon temps à dire ce qu'il faut faire; je le ferais, ou je me tairais". (Rousseau, Du contrat social, I, Préambule). Texte 1.

I- La cité existe par nature :Aristote, Politique, Livre I, chapitre 2.

Aristote cherche ici quels sont les fondements de la vie politique. Pourquoi vit-on politiquement? D'où vient la cité?

Cf. texte n° 2 :

"Il est manifeste, à partir de cela, que la cité fait partie des choses naturelles, et que l'homme est par nature un animal politique, et que celui qui est hors cité, naturellement bien sûr et non par le hasard (des circonstances), est soit un être dégradé soit un être surhumain" (Aristote, Les Politiques, I, 2, 1253a2sq) Texte 2.

Premier argument : La cité est naturelle. En effet, ce dont elle vient, ce dont elle est composée, est naturel (familles et villages).

A) Politiques, I, 2 : les causes de la cité.

la naturalité de la cité chez Aristote.

Rappel : Nous avons vu que chez Aristote, chaque être a une nature propre, ou une fonction propre; l'esclave : par nature ne peut délibérer mais peut travaller, etc. Par csqt, chacun a besoin de chacun pour accomplir ses désirs naturels : chaque communauté se forme donc parce que chacun a par nature des qualités particulières, une certaine nature. Il y a complémentarité de ces natures dans les associations de la famille et celle du village.

Au sommet, nous avons un autre de genre de communauté, la cité. Nous avons vu que méthode = génétique : donc, la cité est la totalité dont les autres communautés sont les parties. Elle les englobe. Si elle est naturelle, c'est donc au sens où elle est constituée de parties naturelles.

Rappel : Mais la cité n'est-elle naturelle qu'en ce sens? Sa différence spécifique par rapport aux autres communautés n'est-elle que d'être extensivement la plus englobante? Pour cela, il nous faut chercher quelle est sa fonction (fonction=nature)

a) Lire texte 3 (Pol I, 1, i)

"Puisque toute cité, nous le voyons, est une certaine communauté, et que toute communauté a été constituée en vue d'un certain bien (car c'est en vue de ce qui leur semble un bien que tous les hommes font ce qu'ils font), il est clair que toutes les communautés visent un certain bien et que, avant tout, c'est le bien suprême entre tous que vise celle qui est la plus éminente de toutes et qui contient toutes les autres. Or, c'est celle que l'on appelle la cité, c'est--à-dire la communauté politique." Aristote, Les politiques, I, 1, Texte 3.

Elle vise, dit Aristote, le bien suprême. Qu'est ce bien suprême?

syllogisme ("raisonnement dans lequel, certaines choses étant posées, quelque chose d'autre en résulte nécessairement, du seul fait de ces données" -Premiers analytiques, I, 1) :

(1) toute cité est une communauté

(2) toute communauté est faite en vue d'un bien, et la communauté suprême vise un certain bien

(3) Or, la cité est la communauté suprême, parce qu'elle contient toutes les autres communautés (cf. fait que les autres communautés sont les parties dont est composée la cité)

(4) Donc, la cité vise le bien suprême.

Explication :

(1) communauté = suppose une fin commune visée par ses membres regroupés; c'est cette fin commune qui fait de cette pluralité des membres une unité (sentiment d'appartenir à un "nous"); mais communauté est le genre, la cité, une espèce. Diff spécifique = elle est politique; (Aristote montrera dans le ivre III, qui traite de la cause formelle, de l'essence, de la cité, que cette communauté suppose une constitution, le droit, la justice =les choses en commun supposent d'être régies par la justice? Mais ici il s'agit de la définir par sa fonction ou fin)

(2) Toute communauté est faite en vue d'un bien

-cf.principe : "c'est en vue de ce qui leur semble un bien que les hommes font ce qu'ils font ". (Ethique à Nico, I,5); (Eth à Nico, i,1 "tout art et toute investigation et pareillement toute action et tout choix tendent vers quelque bien").

-"bien" : pas le bien au sens moral (exemple : une association de malfaiteurs est constituée en vue d'un certain bien, l'enrichissement de leurs membres). On peut dire que "bien" est ici synonyme de "fin". Il peut être apparent ou réel, particulier ou général.

Mais pour Ar, toute action vise forcément une fin, elle est finalisée. Faire quelque chose, c'est chercher à obtenir quelque chose (un "bien")

-appliqué à communauté : normal puisque visée commune; c'est donc un "regroupement en vue de tel ou tel type de fin" (c'est compris dans la déf même d'une communauté)

(3) communauté extensivement la plus englobante

c'est la plus grande des communautés

(4) et qualitativement la plus englobante car vise

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