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L'apologie de Socrate

Fiche de lecture : L'apologie de Socrate. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Février 2015  •  Fiche de lecture  •  394 Mots (2 Pages)  •  1 300 Vues

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Dans l’Apologie de Socrate, Platon rapporte les plaidoyers de Socrate lors de son procès en -399 à Athènes qui déboucha sur sa condamnation à mort. La défense se déroule en trois parties, toutes en lien direct avec la mort. Socrate se défend devant les juges, mais aussi devant toute la cité d’Athènes (composant le Tribunal de la Cité). Il répond aux trois chefs d’accusation déposés contre lui : corruption de la jeunesse, non-reconnaissance de l’existence des dieux traditionnels athéniens, et introduction de nouvelles divinités dans la cité. Il y eut trente jours d’intervalle entre la condamnation de Socrate et sa mort, pendant lesquels il resta enchaîné dans sa prison. Ses amis lui rendaient visite et s’entretenaient avec lui quotidiennement.

Deux phrases permettent de découper le texte en trois parties d’inégale longueur. Pendant tout le début du texte, Socrate nie être coupable des accusations portées contre lui. Cependant, il fait tout à coup mention d’un « jugement » que les Athéniens viennent de rendre3 ; à partir de ce moment, il tient sa condamnation pour acquise, et plaide non plus pour prouver son innocence, mais pour une peine autre que la sentence de mort réclamée par ses accusateurs. Il change de thème4 , et porte un ultime regard sur le procès qui vient de s’achever et en tire les leçons. Dans un premier affrontement, l’accusation et la défense visent à déterminer la culpabilité ou l’innocence du prévenu ; les juges se prononcent une première fois à ce stade ; l’accusé reconnu coupable, un second affrontement cherche à déterminer la peine applicable : à la sentence réclamée par l'accusation, le prévenu répond par une sentence alternative. Une nouvelle fois, les juges se prononcent. À tous points de vue juridiques, la procédure pénale proprement dite s’interrompt en 38b, après ce second vote des juges : les derniers mots de Socrate se présentent comme une péroraison extrajudiciaire.

Il vaut mieux subir une injustice que la pratiquer ; l’injustice dans ce dialogue est la condamnation, mais Socrate considère comme dans le Phédon que ses accusateurs ont le pouvoir de le tuer, mais pas de lui causer du tort. Celui qui commet l’injustice souille son âme, et celui qui a subi l’injustice ne subit pas de tort à l’âme. Lorsque Socrate parle de mort, il s’agit de mort non pas physique, mais moralement consentie ; Platon n’incite pas à la mort physique17.

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