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L'Etat est-il plus à craindre que l'absence d'Etat ?

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Par   •  13 Février 2019  •  Dissertation  •  2 299 Mots (10 Pages)  •  12 727 Vues

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Dissertation de philosophie : « L’Etat est-il plus à craindre que l’absence d’Etat ? »

     L’Etat est le point culminant de toutes choses, il se prédispose à diverses fonctions. Il est de plusieurs ordres, et, est sans conteste l’un des principes, mis en place, des plus complexes. L’Etat est-il plus à craindre que l’absence d’Etat ?

      Selon Max Ver : « L’Etat est un groupement politique défini par son moyen spécifique ». Nous entendons par « Etat », l’ensemble des institutions organisant la société sur un territoire donné. C’est également la permanence d’un pouvoir officiel, l’Etat est une autorité, un commandement ; une contrainte collective de la nation sur les citoyens, ainsi que les individus dans leur intérêt général. Le terme « plus », peut signifier davantage.

 « Craindre » c’est à la fois redouter, avoir peur, c’est de ne pas être sûr, douter de quelque chose. C’est aussi supposer, envisager quelqu’un ou bien quelque chose de dangereux et ainsi donc de nuisible, créant un sentiment de peur. Cela dit également hésiter, éprouver un sentiment de recul devant quelque chose qui menace. L’inexistence c’est cette « absence », la non-présence, le manque de quelque chose.

Les institutions dirigent notre vie professionnelle et personnelle, des règles internes communes à tous sont mises en place ainsi que des lois ; que nous sommes tous obligés d’appliquer sous peine de représailles, sous la forme d’avertissements, d’amendes, de sanctions, de prisons. Il s’agit d’une contrainte qui semble nécessaire à l’Etat pour que la société puisse fonctionner correctement, dans de bonnes conditions, en harmonie. Pour l’opinion publique, l’objectif de l’Etat semble être le contrôle des citoyens, de leur vie, de leur droit et donc de limiter leur liberté. Spinoza dit : « La liberté est la fin de l’Etat » et, au nom de quoi, de qui, l’Etat peut-il avoir le droit de contraindre les individus ? Ainsi, l’absence d’Etat c’est donner aux citoyens une sorte d’émancipation, d’indépendance dont ils pourraient profiter en toute tranquillité, sagesse (tout comme les indigènes qui ont récemment été découvert en Amazonie, vivant harmonieusement sans être sous l’aile d’un Etat). Pourtant, il peut y avoir un risque de dérive important, tels que des violences urbaines, des guerres, des agressions répétées, des gangs qui pourraient sévir et profiter de la faiblesse de certains individus. Une non-présence d’ordre et les gens deviendraient davantage individualiste, ce serait la loi du plus fort. Il y aurait probablement une nécessité à ce qu’il y ait un chef, un sage. L’Etat est-il nécessairement source de peur motivant des manifestations plus ou moins violentes, ou l’absence d’institution peut-elle être vecteur de liberté ?

      Nous étudierons en premier lieu que l’Etat est davantage à craindre que son absence. Par la suite, nous imaginerons l’inexistence d’Etat. Et enfin, nous verrons le respect d’autrui autour des règles et lois mises en place par l’Etat.

      Premièrement, pour la plupart des citoyens, l’Etat est davantage à craindre que son absence.

Tout d’abord, l'État a pour rôle de rappeler les valeurs essentielles telles que la justice, l’égalité, la liberté et la sécurité

      De fait, bien souvent l’Etat pose des limites, met en place des règles ainsi que des textes de lois afin de mettre de l’ordre. Celles-ci sont perçues comme un abus de pouvoir, réduisant les libertés individuelles des hommes en les mettant sous contrainte et sous domination. l’Etat dirige, c’est celui qui a les rennes en main, qui dit ce qui est considéré comme un acte punissable par les lois et ce qui est juste de faire. Cela revient à une forme de domination, celui de vouloir tout contrôler, d’interdire par obligations selon ses convictions et créer cette peur de représailles, de sanction. Cette institution est une forme de pouvoir, qui tend à donner par des ordres et lois et toutes autres règles, une domination, un contrôle sur la volonté de l’individu. L’Etat prend des décisions et les fait appliquer. Tout citoyen est alors limité à une certaine liberté et de ce fait, contraint de respecter et appliquer ce qui est ordonné de faire.

L’Etat fait des distinctions entre le bien et le mal, il permet de réguler les tensions et contrôler les hommes afin de maintenir l’ordre et la cohésion sociale. Cette cohésion est primordiale dans le cadre d’une vie en société ou les humains sont en rapports. Nietzsche affirme que l’Etat est un « monstre froid » car celui-ci pèse énormément sur les libertés individuelles. Les individus doivent intégrer les valeurs, les normes et les conventions fixés par cet Etat. En cela, on peut considérer que l’Etat est à craindre car son peut apparaître comme une contrainte arbitraire.

Ensuite, le gouvernement à de nombreuses tâches à accomplir pour « faciliter » la vie du citoyen. Nous savons que celui-ci doit assurer la survie de tous chaque fois que des ennemis extérieurs ou intérieurs menacent. L’Etat nous protège conflits entre pays, il surveille les cellules terroristes qui ont fait tant de morts, de dégâts de souffrance que ce soit en France, aux USA, Angleterre…Il intervient avant toute attaque.

Il nous préserve contre d’une économique défaillante, en prélevant des taxes, en sollicitant le citoyen pour aider les concitoyens, en cherchant des solutions pour une certaine égalité.

L’état encourage, par le biais d’aide financière, les évolutions technologiques, mais surveille afin d’éviter toute dérive dangereuse.

Il a aussi le rôle ingrat de résister aux groupes de pressions et de contraindre ceux qui ne renoncent pas à la violence physique ou morale. L’Etat doit faire face aux multiples manifestations pour les droits et libertés, pour les violences faites aux femmes, pour la rente des retraités, pour l’âge de la retraite… Certaines manifestations virent parfois à la violence physique avec dégâts matériels et agression physique des forces de l’ordre ou des secours.

Manifestions qui visent à remettre en cause les agissements de l’institution gouvernementale. Ici la société ne se retourne pas contre l’Etat mais manifeste sa colère et son mécontentement. C’est une forme d’affrontement, mais néanmoins qui n’a pas forcément véritablement les résultats souhaités. Manifester c’est prendre le devant sans trop agir sous peur de représailles et de sanctions.

 Enfin, on remarque que des fois l’Etat est au service des intérêts des plus forts, de ceux qui possèdent des richesses. L ’Etat incarne des valeurs et une devise qui dit « Liberté, Egalité, Fraternité », mais là se pose l’un des problèmes les plus fondamentaux de la société, c’est l’égalité. Le gouvernement prône l’égalité et se dit contre les différences et inégalités. La société est pleinement consciente des problèmes présents, mais nous vivons dans une collectivité où ceux qui sont privilégiés et qui possèdent plus d’avantage et de pouvoir, sont ceux qui sont socialement supérieur. L’argent est la forme de toutes les inégalités, mais est à la fois la faiblesse des uns et la force des autres. Comme le proverbe dit : « L’argent ne fait pas le bonheur », mais l’homme se sent tout puissant et supérieur à autrui lorsqu’il possède et acquière ce que d’autres n’ont pas.

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