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Freud, de la conscience à l'inconscient

Commentaire de texte : Freud, de la conscience à l'inconscient. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Mai 2014  •  Commentaire de texte  •  327 Mots (2 Pages)  •  849 Vues

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Freud, de la conscience à l’inconscient

Le titre de cet article est trompeur car Freud ne parle justement plus de conscience, au sens où Descartes ou Kant l’avait définie, mais de psychisme.

Chez Freud, la conscience n’est que la surface d’un iceberg entièrement immergé et constitué par le pouvoir de l’inconscient. La conscience n’est que “ce qui est connu de soi-même” : “il se passe dans le psychisme bien plus de choses qu’il ne peut s’en révéler à la conscience” (citation de Freud issue de Essai de Psychanalyse).

Nous avons déjà consacré un article aux 2 topiques crées par Freud (la première : préconscient/conscient/subconscient; et la seconde : ça/moi/surmoi), mais les deux ont en commun la déstructuration du sujet classique : le psychisme est n’est plus comme chez Descartes un livre dans lequel on se plonge, mais un jeu de forces opposées, un voile qui se dévoile tout en se voilant, il est donc de nature conflictuelle.

En sus de l’opacité du sujet, la conscience chez Freud est dominée par des forces pulsionnelles, faisant de l’ontologie de Freud une ontologie déterministe où l’homme se trouve aux prises avec une force qui le transcende. Les pulsions rendent l’homme passif, alors que Descartes et les philosophes classiques faisait de la conscience un pouvoir actif. En affirmant que les pulsions sont “la cause de toute activité” (Abrégé de Psychanalyse), Freud récuse l’ensemble de la philosophie du sujet. Kant, par exemple, admettait l’existence des passions mais selon lui la morale et la dignité du sujet devaient l’arracher à succomber à ses passions. Chez Freud, l’homme est tout entier passion, pulsion de vie, ce qui revient chez les classiques à cesser d’être homme, au sens plein du terme. Freud n’est certes pas philosophe, il ne préconise rien, il constate que la sublimation est par exemple le seul moyen d’objectiver ses pulsions.

En résumé, le sujet freudien est un sujet aliéné. On peut se demander en quoi la thérapeutique de la psychanalyse peut l’aider à se réapproprier.

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