Expliquez l’argument d’Anselme de Canterbury pour prouver l’existence de Dieu dans le Proslogion

Expliquez l’argument d’Anselme de Canterbury pour prouver l’existence de Dieu dans le Proslogion

Lecture de l’argument prise dans le cours : composition d’un seul argument de l’existence de Dieu qui s’étale du chapitre II au chapitre IV

Au chapitre II il définit Dieu a priori (en précisant que même l’insensé qui dit que Dieu n’existe pas doit avoir une définition de ce dernier). « Dieu est l’être tel que rien de plus grand ne puisse être pensé ». Donc cette chose existe dans l’intelligence (exemple du peintre qui à la peinture dans son intelligence avant de l’exécuter, une fois la peinture achevée celle-ci existe dans la réalité et dans l’intelligence 🡺 conduit à deux compréhensions de l’existence (dans la réalité et dans l’intelligence)).

Or, exister dans la réalité et dans l’intelligence est plus grand que d’exister uniquement dans l’intelligence

La conclusion du ch. II est : penser l’être tel que rien de plus grand ne peut être pensé implique de le penser comme existant et dans l’intelligence et dans la réalité.

Dans le ch. III il distingue 3 rapports entre la pensée et l’existence dans la réalité :

• Qqch peut être pensé exister dans la réalité

• Choses possibles

• Qqch ne peut être pensé ne pas exister dans la réalité

• Choses nécessaires

• Qqch peut être pensé ne pas exister dans la réalité  

• Choses contingente

Il se rend compte que rien n’est plus grand que les choses nécessaires. Et c’est précisément ici qu’il prouve l’existence de Dieu car l’être dont rien ne peut être plus grand est forcément nécessaire.

Dans le ch. IV il répond à la question : Si Dieu est tel qu’il ne peut être pensé comme n’existant pas alors comment l’insensé peut-il pensé que Dieu n’existe pas ?

Anselme va donc distinguer deux modalités de la pensée :

• La première qui consiste à manipuler et agencer des mots
• La seconde qui comprend ce qu’est la chose même sans recourir au langage.

L’insensé recours à la première modalité de la pensé, et ne pense pas Dieu mais il pense Dieu avec des mots.  

(Inutile de précisé qu’Anselme encense la seconde modalité de la pensé au détriment de la seconde).

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