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Est-ce que l’adhésion à un groupe quelconque constitue un obstacle à la liberté?

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Par   •  1 Juillet 2014  •  853 Mots (4 Pages)  •  6 662 Vues

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Suite à la Seconde Guerre Mondiale, après l’horreur des camps d’exterminations et les régimes totalitaires, l’homme cherche l’ordre et l’unité et se doit de redonner à l’être humain sa pleine valeur en le définissant d’abord et avant tout comme un sujet et non comme un objet. De là, vient le courant de l’existentialisme qui aborde des thèmes tels que la conscience, la responsabilité et surtout la liberté. Plusieurs philosophes se sont questionnés à savoir mais qu’est-ce qu’est la liberté? Comment jouir de toute liberté dans un monde où nous devons choisir un parti politique pour voter? Autrement dit, est-ce que l’adhésion à un groupe quelconque constitue un obstacle à la liberté? Deux philosophe se sont prononcer sur le sujet ; Pour Sartre, l’homme est responsable de ses actes et doit les assumer pour assurer sa liberté. Marx va plus loin en disant que les groupes ont tendance a créé l’aliénation ce qui contrevient à sa définition de la liberté. Pour ma part, je penche du côté de Marx en croyant fermement que l’adhésion à un groupe nous empêche d’être libres dans la mesure où nous y sommes aliénés.

Selon Jean-Paul Sartre, l’homme est responsable de ses actes et c’est à lui seul que revient la tâche de construire ce qu’il est ou ce qu’il deviendra. C’est pourquoi il définit la liberté par la capacité de l’être humain à choisir. En effet, l’homme construit son existence à l’aide de projets, ce qui implique qu’il se fixe des buts en transcendant le sentiment d’absurdité dont l’origine est liée aux manques de repère tel que la religion ou le destin. En d’autres mots, Sartre nous dit que l’humain choisit ce qu’il veut être et que, religion ou pas, s’il assume les conséquences de ses décisions, il est libre. En cheminant de la sorte, le fait de choisir de ne pas choisir est un choix, ce qui veut dire que si nous naissons athées, libéral ou esclave et que nous ne faisons rien pour changer, nous acceptons notre condition .Bref, la liberté c’est faire des choix.

À la différence de Sartre, Marx, lui distingue la liberté sociale en deux parties : la liberté formelle et la liberté réelle. Les libertés formelles sont les droits et les libertés. Elles laissent la possibilité de faire telle ou telle chose, mais n’en donne pas le pouvoir tandis que la liberté réelle est le pouvoir de déterminer sa vie. On pourrait dire que c’est la plus haute forme de liberté sociale. En ce sens, la liberté réelle vise selon lui, à éviter toute forme d’aliénation, c’est-à-dire une perte d’identité face au choix que nous faisons pour déterminer notre vie. Par exemple, si un homme décide d’adhéré à une religion mais qu’il s’oublie et qu’il se réduit à ne jurer que par ce que cette religion dicte, il perd littéralement son identité et perd du même coup sa liberté car il ne prend pas le pouvoir de douter de ce qu’elle avance par crainte de rejet. De plus, en rejoignant un groupe, on se conforme aussi à toutes ses exigences et nous finissons par tous se ressembler. Ainsi se fait la perte d’identité, qui contredit la liberté réelle de Marx qui est définie par le pouvoir de déterminer sa propre vie et d’en avoir le plein contrôle.

Pour ma part, je pense que l’adhésion à un groupe ne brime pas la liberté d’un individu tant que ce dernier n’impose

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