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Descartes Vs La Mettrie

Dissertation : Descartes Vs La Mettrie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Octobre 2016  •  Dissertation  •  1 005 Mots (5 Pages)  •  1 757 Vues

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La connaissance suppose une mise à distance de l’objet. En étudiant le mécanisme de l’homme, je me suis posée la question suivante : l’homme n’est-il qu’une machine plus intelligente que les autres? Descartes, dans les méditations métaphysiques, nous présente l’homme comme étant un corps et une âme[1] dont sa seule caractéristique est de raisonner[2]. Cette raison lui permet d’acquérir toutes les connaissances puisque l’âme ne dépend pas du corps et donc l’entendement est la seule source de connaissance, il ne dépend ni des sens, ni de l’imagination[3]. Par contre, avec La Mettrie l’Homme-Machine, l’homme est un corps-âme, ce qui établit une liaison entre les deux termes. Grâce au concept d’organisation, on comprend mieux cette liaison. Cette liaison établit en même temps la connaissance par la perception en premier ensuite la mémoire.

En posant la question qu’est-ce que l’homme, Descartes affirme que l’homme est un corps et une âme. Cependant, il énonce que cette composition est littéralement hétérogène. Ceci est la théorie du dualisme de substances. Cette théorie a pour explication le fait que le corps ne présente pas les mêmes caractéristiques que l’âme. Le corps a pour caractéristiques : tout ce qui a rapport avec les sensations[4], « tout ce qui est compris en quelque lieu et rempli un espace en telle sorte que tout autre corps en soit exclu. »[5] À partir de ces caractéristiques que donne Descartes au corps, La Méttrie est en accord. Le problème est la question d’âme dont Descartes affirme que sa caractéristique est tout ce qui n’a pas rapport avec corps, c’est-à-dire penser[6]. Cette affirmation de Descartes découle de son doute provisoire, il se doutait de l’existence du corps et donc rejette cette existence et croit qu’elle est fausse.[7] En rejetant l’existence du corps, il ne peut s’attribuer les caractéristiques du corps, par exemple, manger et marcher. Alors, il a affirmé que la raison est le seul attribut de l’âme puisqu’il ne peut douter qu’il doute, d’où son affirmation « je suis, je pense. »[8] Cependant, La Méttrie brise le dualisme des substances parce que pour lui, on ne peut être sûr de quelque chose si on ne l’a pas vu.[9] Il y a un monisme chez lui, le corps. L’âme se trouve imbriquer dans le corps, car La Méttrie affirme que « l’âme et le corps s’endorme ensemble. »[10] Si l’âme se trouve intégrer dans le corps ils subissent des conséquences de façon réciproque, par exemple, « l’insomnie. »[11] S’il se passe quelque chose d’anormal dans le corps, l’âme ne pourra pas dormir. De même si l’âme n’est pas tranquille, le corps ne dormira pas non plus[12]. Toutefois, l’âme, chez La Méttrie, ne perd pas son attribut, la raison. Raison qu’on va appeler conscience. Notre façon de raisonner dépend de l’entretien de notre corps.[13] La raison dépend de ce que le corps à consommer. Si un homme est ivre, il sera porté à faire des choses qu’il ne ferait pas en étant sobre.[14] 

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