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Commentaire d’un texte de l’ouvrage Gorgias de Platon de Calliclès

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Par   •  14 Mai 2013  •  1 620 Mots (7 Pages)  •  1 542 Vues

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Commentaire d’un texte de l’ouvrage Gorgias de Platon de Calliclès

On a affaire à un extrait tiré de l’ouvrage Gorgias de Platon où Calliclès exprime son point de vue concernant le droit et le devoir selon la nature. Et d’après lui, « on doit laisser aller ses passions et les assouvir avec tout ce qu’elles peuvent désirer et ne pas les réprimer ». Le thème du texte est de se questionner jusqu’où peut-on aller pour assouvir à ses désirs. Calliclès prétend qu’il faut respecter la loi de la nature qui autorise les plus forts à exploiter les plus faibles et cela est tout à fait juste puisqu’il est supérieur à lui. Cette thèse remet en cause les droits, les lois en opposition à celle de la nature, et l’égalité mis en place d’après lui par les faibles pour pouvoir être à leur hauteur. Il rejette donc la loi de la société démocratique mais si on acceptait sa thèse, la société serait aujourd’hui en conflit permanente pour savoir qui est le plus fort. On aurait un groupe de population enrichi et une grosse partie dans une pauvreté indescriptible, en effet les plus forts passeraient leur temps à voler les plus faibles. Mais, si exploiter les plus faibles est juste, donc un homme qui exploite une jeune fille faible dont son père est un fort est tout aussi juste ?! Non, dira le père. Pourquoi ? Est-ce la morale qui reprend son dessus ? Il dira que c’est immoral de faire cela, injuste et c’est donc à ce moment-là qu’il aura besoin de la loi de la société démocratique. On approuvera que l’on doit obéir à la loi de la nature et que dominer le moins fort parce que l’on est fort est juste si Calliclès trouvera tout aussi juste s’il permet qu’un «fort » vole, exploite, abuse de son fils et/ou sa fille faible(s). S’il on accepte la thèse de l’auteur, elle s’invalide sur certains points que l’on verra dans le développement. Nous allons diviser le texte en trois partie qui chacune va permettre de répondre à notre problème établissant trois plans. Dans la première partie (l.1 à 7), Calliclès nous fait part et explique ce qu’est selon lui la meilleure justice. Dans la deuxième partie (l.8 à 18), il argumente sa thèse avec un évènement historique et dénonce l’adoption des faibles à la loi de la société démocratique. Dans la dernière partie (l.19 à 28), il justifie à nouveau sa thèse mais cette fois-ci avec des faits religieux pour là essayer de convaincre les plus croyants, Dieu qui incarne le véritable devoir des croyants.

Dans cette première partie, Calliclès cherche à nous montrer que vouloir plus que les autres est tout à fait naturel car enseigné par la loi de la nature « chez toutes les espèces animales, chez toutes les races humaines et dans toutes les cités ». Vouloir c’est une chose mais agir s’en est une autre. En effet selon lui, tout le monde s’obstine à considérer la loi de la société démocratique comme référence et c’est pour cela donc que l’on trouve que dominer le plus faible est injuste, vilain et égoïste. Mais ici, Calliclès essaie de nous convaincre le contraire, en effet il utilise le champ lexical de la justesse à plusieurs reprise (« véritable justice », « c’est juste », « évident ») pour nous montrer que la véritable loi est la loi de la nature qui nous pousse à dominer le plus faible.

Dans cette deuxième partie, Calliclès illustre son propos par un fait historique, la conquête de la Grèce par Xerxès et la guerre que son père a entamé contre les Scythes. Ceux-ci ont en-effet attaquer une population potentiellement plus faibles car n’étaient pas armés, ils ont donc respecté la loi de la nature qui vise à exploiter les plus faibles et non la loi la société démocratique qui hiérarchise tous les hommes au même rang sans supériorité ne les permettant donc pas de s’attaquer à eux. Calliclès veut aussi expliquer que c’est dû à des évènements comme celles-ci que les faibles ont anticipés en instaurant les règles de l’égalité entre les hommes permettant de se défendre. Calliclès est sûr de sa thèse, il insiste (« j’en suis sûr »), mais pas si sûr de lui car ensuite il impose une condition (« s’il arrivait qu’un homme intrépide secoue tous ces mensonges et renverse toutes les lois sociales et morales contraire à celle de la nature, alors cet homme apparaitrait comme un maitre, et à ce moment-là, le droit et le devoir selon la nature brillerait de tout leur éclat ») et même la avec

« maitre », il conditionne les humains de fort ou faible. C’est soit lui qui a raison soit les faibles.

Mais c’est lui qui a raison, car même Dieu,

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