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Commentaire d'un texte de Hegel

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Par   •  26 Novembre 2014  •  2 257 Mots (10 Pages)  •  1 531 Vues

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Commentaire de philosophie

L’extrait du texte de Hegel est une analyse philosophique de la nature de la conscience une introduction explicite qui introduit la distinction entre deux types de mécanismes d’accès à la conscience de soi : la voie « théorique » et la voie « pratique ». La thèse de l’auteur est donc que « l’homme acquiert » la conscience « de deux manières : théoriquement » et par la «pratique». Cela signifie que l’homme en tant qu’être conscient, possède une double existence et cela le différencie des êtres naturels. Mais on constate que la voie « pratique » est plus citée que la voie « théorique » (6 lignes contre 4 lignes), et que l’analyse converge vers une théorie de l’art à la fin de l’extrait. Mais, comment le fait de posséder la conscience détermine l’existence humaine et le fait d’être conscient de soi ? L'étude de ce texte se fera d'une façon élémentaire, pour expliquer en premier lieu ce que signifie pour l’auteur, la prise de conscience « théorique » de la ligne 2 à la ligne 5 , ensuite pour expliquer ce que signifie la prise de conscience « pratique » pour l’auteur de la ligne 5 à la ligne 10, et enfin nous étudierons la question de l’art à partir de l’image de l’enfant jetant des pierres dans l’eau allant de la ligne 10 jusqu’à la fin du texte. L’enjeu du texte est donc de différencier les prises de consciences « pratique » et « théorique » et de démontrer que l’art à une place dans la découverte de la conscience et donc de soi-même. Avant de commencer nous allons définir le concept de conscience : avant Hegel, la conscience était un terme surtout employé par Kant qui l’appliquait à « l’aperception transcendantale ». Mais ce concept a vraiment été mis en place par Descartes, pour ce-dernier, la conscience est un mélange entre la pensée et l’existence.

L’homme acquiert la conscience de soi « théoriquement ».On sait que la conscience devient consciente de ce qui appartient au sujet, cela revient à dire que la conscience de soi est conscience de soi. Donc, on peut dire que Hegel nous propose une répétition de cela. Pour qu’il y ait prise de conscience, il faudrait qu’il y ait dans le sujet quelque chose qui n’est pas conscient, c’est-à-dire quelque chose qui est soit inconscient, soit tout en étant conscient, n’est pas le thème de la conscience. Ainsi « les mouvements de l’âme, toutes les nuances des sentiments » sont la matière de la conscience de soi. Soient ils sont inconscients, et il est difficile de comprendre comment ils deviennent conscients ou soient ils sont conscients mais ils ne sont pas toujours le thème de la conscience, ce qui est plus simple. L’hypothèse de l’inconscient n’engendre donc pas forcement la prise de conscience en général. Ensuite, l’auteur nous parle implicitement de la prise de conscience de la conscience de soi, il ne la met pas en avant. Ceci consiste en une représentation du sujet, c’est-à-dire ici de l’être conscient. Cette représentation se distingue des autres représentations car elle vise uniquement le sujet, elle ne porte pas nécessairement sur l’image de soi. De plus, on sait que l’image est par définition la représentation d’une chose irréelle ou du moins de la représentation d’une chose en son absence. Or, la représentation de la prise de conscience de la conscience de soi ne peut se faire en l’absence du sujet. À l’inverse, lorsqu’il y a image de soi, la conscience de soi ne saisit pas son objet en tant qu’elle implique son absence. Or, s’il faut se représenter soi-même, comment puis-je être sur qu’il s’agit de moi? Selon l’auteur, il est nécessaire de se reconnaître dans la représentation de soi-même. On peut donc dire que la reconnaissance est une forme de connaissance qui consiste à représenter quelque chose qu’on connait déjà. La reconnaissance suppose que le sujet soit en premier lieu dans une ignorance relative à lui-même puisqu’il se connait comme celui qui s’ignorait. Mais, on pourrait penser que cette définition de la reconnaissance ne garantit pas sa véracité dans l’hypothèse d’un état initial d’ignorance qu’on ne connaissait pas, sinon, on serait obligé d’admettre que l’être se connaissait puis s’est oublié pour enfin se retrouver. Alors, sa serait l’oubli qui serait inexplicable.

Pour répondre intégralement à la problématique, nous allons expliquer la signification de la prise de conscience pratique .Ainsi, on peut se demander si ce n’est pas plutôt la prise de conscience pratique qui permet au sujet de véritablement être conscient de soi ?

En effet, l’auteur oppose la conscience pratique de soi à la conscience théorique de soi, la prise de conscience  théorique  existe autant que la prise de conscience pratique. Autrement dit, Hegel oppose le fait même de deux formes de conscience de soi, l’idée est qu’il n’y aurait qu’une forme de conscience de soi, à savoir la conscience de soi  théorique  ou la prise de conscience  théorique, c’est-à-dire la reconnaissance de soi

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