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Commentaire D'un Texte de Roland Gérard Barthes

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Par   •  23 Mars 2013  •  756 Mots (4 Pages)  •  1 028 Vues

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Roland Gérard Barthes est un critique littéraire et sémiologue français du 20ème siècle. Ce dernier pose dans ses « Essais critiques » différentes questions essentiellement sur la littérature et le théâtre. Il défend le fait que l’écrivain est un être paradoxal. Pour ce faire, il divise son texte en deux : une première partie qui consiste à définir les différentes facettes de l’écrivain puis une seconde partie qui vise à montrer la récurrente interrogation quant à l’origine du monde.

Tout d’abord, on peut noter la présence d’un champ lexical très spécifique, celui de la grammaire : « verbe », « substantif ». Chez « l’écrivain », le fait d’écrire est une « fonction », un certain métier alors que pour « l’écrivant », sous entendu l’être écrivant, c’est une activité. Ainsi, on a deux usages différents de l’écriture. Et c’est la grammaire qui nous apprend à faire la différence entre ces deux termes. Par la suite, le texte traitera seulement de l’écrivain. Roland Barthes affirme que l’écrivain possède des caractères propres à lui tels que « une pure essence ». L’un de ces caractères est que son action est « immanente » à son objet, c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’intervention extérieure que ce qu’il possède en lui. Cependant, il agit de façon paradoxale sur son « propre » mode de communication : le langage. L’auteur attribue la qualification d’instrument au langage. Le paradoxe dont il est question est le fait que son action est basée sur un certain travail de réflexion : « l’écrivain travaille sa parole », alors que la spontanéité devrait aller de pair avec l’écrivain. Avec Roland Barthes, l’écrivain est plutôt une personne effectuant un travail qu’une personne artistique. Le fait de dire que ce travail s’appuie sur deux types de normes accentue l’éloignement entre l’écrivain et l’artiste. Ces deux types de normes sont évoqués afin d’indiquer les règles que l’écrivain doit vérifier dans ses écrits. En effet, comme nous le dit clairement le texte on trouve des normes de technique (= forme littéraire) et des normes artisanales (= travail sur soi, soit objectif, soit subjectif). On peut donc déduire de cela que l’écrivain doit les suivre afin d’être conforme à la règle, on revient à l’idée que c’est un métier.

Ensuite, c’est le matériau qui est traité dans ce texte, la littérature qui est mis en évidence, qui présente d’une part un paradoxe dont le sujet est que la littérature quoique terminée est reprise de façon différente mais qui cache la même idée et ainsi de suite. L’écrivain qui n’est autre que qu’un homme s’approprie « le pourquoi du monde » pour se demander comment l’écrire et ainsi en faire passer sa vision. Dans ce texte, ce que l’auteur qualifie de miracle c’est que l’écrivain avec son activité narcissique arrive toujours à troubler le monde quant à la question « pourquoi le monde ? ». Roland Barthes affirme que c’est « en s’enfermant dans le comment écrire » que l’écrivain tourne en rond et arrive toujours au même point qui n’est autre que la case de départ : « pourquoi le monde ? ». On peut alors en déduire qu’il y a comme un effet de miroir de soi et donc un miroir du monde : la littérature (instrument de perception). Tout cela renforce l’idée d’incapacité de l’écrivain à aboutir

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