Biométrie

La biométrie

Pour la première fois, la CNIL a autorisé le recours à un système biométrique reposant sur la reconnaissance du réseau veineux pour lutter contre la fraude à un examen. Elle tient à souligné le caractère spécifique de cet examen qui s’apparente à un « c concours mondial ». en effet, il permet aux meilleurs candidats d’intégrer des grandes écoles de commerce telles HEC ?l’ESSEC en France, ou Harvard aux Etats-Unis. Cette décision est également motivée par la nature du système biométrique choisi qui offre des garanties de sécurité plus importantes.

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En France, le teste est passé chaque année par environ 2000 candidats de diverses nationalités, dans 8 centres d’examen située à paris, Lyon, bordeaux, Saint-Herblain ,Toulouse, Aix-en Provence, Strasbourg et Villeneuve d’Ascq. Ces centres d’examen sont des organisations privée qui ne sont pas sous la tutelle du ministère de l’Education nationale.

Compte tenu de sa dimension mondiale et de ses enjeux, le test GMAC est susceptible de faire l’objet de tentatives de fraude, en particulier via la substitution de candidats munis de faux documents d’identité. [….] . il s’agit de faux candidats « professionnels » qui avaient proposé de passer l’examen à la place du véritable candidats en échange d’une rémunération de 3000 dollars.

Selon le GMAC, ce phénomène de fraude se serait considérablement développé au cours des dernières Années.

C’est pourquoi, afin de lutter contre la fraude à l’identité, préserver la crédibilité de son examen et l’égalité des chances entre les candidats le GMAC souhaite utiliser, dans ses centres d’examen français, un système biométrique reposant sur la reconnaissance du réseau veineux de la paume de la main des candidats.

Lors de sa séance plénière du 18 juin 2009, la CNIL a autorisé ce dispositif à la faveur de deux arguments principaux.

Le premier tient a la biométrique utilisée. Le dispositif proposé analyse l’image du réseau veineux à l’intérieur de la paume de la main. Il s’agit de ce que la CNIL appelle une biométrie »sans trace ». En effet, contrairement à une photographie du visage ou d’une empreinte digitale, il est très difficile d’usurper l’image du réseau veineux d’un individu. En l’état actuel de la technique, cette biométrie des risques réduits de capture des données à l’insu des personnes et donc d’usurpation d’identité. Les responsables de GMAC se sont d’ailleurs engagés à généraliser le dispositif mis en place en France reposant sur le réseau veineux. Il remplacera le dispositif actuel, reposant sur la collecte des empreintes digitales, qui est mis en œuvre depuis 2006 dans de nombreux autres pays organisant cet examen.

Le second argument tient à la nature spécifique de cet examen international, pour lequel des contrôles particulièrement exigeants sont indispensables. Le CNIL insiste sur le fait que l’autorisation accordée à GMAC ne signifie pas qu’elle est, de façon générale, favorable à l’utilisation systématique de bases biométriques centralisées pour empêcher la fraude de tous les concours et examens nationaux.

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