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L'homme de vitruve

Analyse sectorielle : L'homme de vitruve. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  17 Octobre 2021  •  Analyse sectorielle  •  1 036 Mots (5 Pages)  •  1 032 Vues

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L’homme de Vitruve

L’homme de Vitruve est le nom communément donné à un dessin de Léonard de Vinci

intitulé Étude des proportions du corps humain selon Vitruve. Il représente un homme dans un

double plan, debout les pieds en équerre, les bras allongés à l’horizontal dans un carré et les

jambes écartés, les bras allongés légèrement élevé dans un cercle.

Réalisé à la plume, encre et lavis sur papier aux alentours de 1492, il symbolise l’universalité

de l’homme.

Le texte associé au dessin écrit à l’envers à partir d’un jeu de miroir selon la technique de

l’écriture spéculaire indique :

« Vitruve dit, dans son ouvrage sur l'architecture : la Nature a distribué les mesures du corps

humain comme ceci:

Quatre doigts font une paume, et quatre paumes font un pied, six paumes font un coude :

quatre coudes font la hauteur d’un homme. Et quatre coudes font un double pas, et vingtquatre paumes font un homme ; et il a utilisé ces mesures dans ses constructions. »

Leonardo da Vinci fait ainsi référence au système de mesure utilisé par les bâtisseurs de

l’époque à savoir la paume (largeur de la main ; 7,5 cm), la palme (espace index petit doigt

écarté ; 12,5 cm), l’empan (main ouverte du pouce au petit doigt ; 20 cm), le pied (30 cm) et

la coudée (coude jusqu’au majeur ; 45 cm). Ce système de mesure suit une progression de la

suite de Fibonacci dont le nombre est égal à la somme des deux précédents

(0,1,1,2,3,5,8,13,21,34…) formant une spirale croissante ressemblant à une coquille

d’escargot. Le rapport d’un élément de cette suite avec le précédent se rapproche du nombre

d’or au fur et à mesure que la suite grandit (phi=1,618...) (34/21 est plus près de phi que 8/5).

La coudée est donc égale au pied plus l’empan.

Le pied est égal à l’empan plus la palme.

L’empan est égal à la palme plus la paume.

Le texte poursuit avec :

« Si vous ouvrez les jambes de façon à abaisser votre hauteur d’un quatorzième, et si vous

étendez vos bras de façon que le bout de vos doigts soit au niveau du sommet de votre tête,

vous devez savoir que le centre de vos membres étendus sera au nombril, et que l’espace entre

vos jambes sera un triangle équilatéral. »

L’homme de Vitruve s’inscrit alors dans un cercle avec le nombril pour centre. Symbole de

l’unité, du tout fini et de l’infini, il place l’homme au centre de l’univers et d’un monde à la

fois hélio et géo centré. La perfection du cercle symbole du divin se retrouve également dans

la référence au triangle équilatérale formé par les jambes. Le triangle, symbole de la trinité

chrétienne du père, l’être éternel, le fils, le Verbe ou la parole de Dieu, dans lequel il s’incarne

formant l’alpha et l’oméga, le premier et le dernier, « je suis » dans l’évangile de Jean et enfin

le Saint-Esprit, l’« Esprit de Dieu » ou le « Souffle de Dieu » de l’Ancien Testament.

Léonardo de Vinci continue par :

« La longueur des bras étendus d’un homme est égale à sa hauteur. »

Ces proportions inscrivent l’homme de Vitruve dans un carré, symbole de l’imperfection du

monde terrestre et de la matérialité. Pour cette représentation, Léonard de Vinci s’est

probablement inspiré d’un dessin de son maitre Francesco di Giorgio

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