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Cours sur l'Art

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Par   •  10 Avril 2018  •  Cours  •  6 633 Mots (27 Pages)  •  824 Vues

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L’art renvoie à la cult car l’art processus de transformation duin monde, de fabrication d’œuvre

Dans son sens le plus large, l’art comme la technique c’est tout ce qui modifie la nature, qui s’ajoute à la nature, l’art/ technique sont deux modes de transformations du donné naturel.

Art et technique vont donc de pair et désignent tous deux la sphère de la production humaine par opposition à celle naturelle. Différencier objet naturel/ objet artificiel.

Au départ, l’art et la technique veulent dire la même chose c'est l’ensemble des productions humaines (objet artificiel), par opposition à tout ce qui est produit par la nature (objet naturel) (= l’art fait partie du processus culturel).

 

L’art dans un sens plus précis c’est un savoir-faire, une technique soumise à un ensemble de règles (art = technè). Un savoir-faire = l’habileté acquise par l’étude ou la pratique

(On peut définir l’art comme l’ensemble des productions issues de l’habileté humaine : le monde de l’art se distingue ainsi du monde naturel).

 

 

Toute forme d’art réclame alors des compétences, des connaissances particulières, une habileté dans un domaine précis. L'art suppose alors apprentissage, transmission, obéissance à des règles, on ne fait pas ce que l'on veut quand on pratique un art.

 

On parle par exemple d'arts martiaux, arts culinaires... Mais aussi d’artiste et d’artisan : Les deux usent d’un savoir-faire technique qui vise à fabriquer des objets (meubles, peintures), produire des gestes (danse), des sons (chanson).

 

Ce n'est que vers le 18ème siècle que va apparaître une nouvelle notion celle des beaux-arts, et que l'on va distinguer l'artiste de l'artisan. L'artisan produirait des objets utiles à la vie, alors que l'artiste produirait des œuvres belles offertes à notre seule contemplation. L’art est alors perçu comme production de la beauté.

 

Mais un problème se pose au sujet de cette distinction, l'artiste est-il réellement différent d'un artisan, ou bien n'est-il qu'un artisan plus doué qu'un autre ?

La création artistique n'est-elle le résultat que d'un simple travail technique ou le fruit d'un génie personnel qui s’émancipe des règles existantes ? (Finalement, l'OA est-elle à mettre sur le même plan qu'un simple objet technique, mécanique ?)

 

2ème problème : Avec les beaux-arts, nous voyons apparaître la notion de beauté, mais la finalité de l'art est-elle réellement de produire du beau? (série techno)

Et au final qu'entend-on par « beauté »? (Quand nous disons « c'est beau », est-ce la même chose que quand nous disons « ça me plaît »? Les règles de l’art permettent-elles de produire le beau ?)  Beauté = plaisir subjectif ou bien peut-on e énoncer des critères objectifs

 

3ème problème : penser que seule la technique artisanale est du côté de l'utile, de ce qui sert, est-ce à dire que l'art est inutile, sans valeur? Si tel est le cas comment expliquer la présence de l'art dans toutes les cultures?

 

I.             L'artiste n'est-il qu'un simple artisan?

 

1) l'artiste est un artisan

 

L'artiste fait la même chose qu'un artisan : il utilise des outils, des instruments, afin de produire un oeuvre. Sur ce point, il n'y a aucune différence entre un peintre et un menuisier.

Tous les deux possèdent un savoir-faire = habileté technique : connaissance des matériaux, bonne manipulation des instruments

Il faut remarquer que cela ne concerne pas seulement les arts les plus mécaniques, dans lesquels on utilise des outils fabriqués. Le chant, le théâtre, la danse, fonctionnent de la même manière : ces artistes usent d'instruments naturels, la voix et le corps. Et eux aussi perfectionnent leur technique (leur savoir-faire dans l'utilisation du corps et de la voix). Comme l’artisan, chez l’artiste il y a (aussi) une matière qui lui résiste.

 

L’artiste comme l’artisan travaille (=effort, contrainte) il se confronte à une matière qui lui résiste et à partir de laquelle il doit composer, contrainte de la matière = contrainte externe et il est soumis à des règles bien précises pour pratiquer son art : contrainte interne. Activité qui relève plus de l’amusement que du travil

Contre le préjugé selon lequel l'artiste n'aurait pas besoin de travailler : il suffirait juste d'être inspiré pour créer ((voir 3) sur l’inspiration). (idem pour le philosophe, il n'y aurait pas besoin de connaissances pour faire de la philosophie, il suffirait d'être inspiré).

 

Il n'y a donc aucune raison pour distinguer radicalement le peintre du menuisier, l'artiste de l'artisan : tous deux sont des techniciens. Pourtant l’application de simples règles suffit-elle à expliquer la création artistique ?

  

2) Peut-on différencier la création artistique de la fabrication artisanale ?

 

il n'est pas qu'un simple artisan : notion de génie, de beauté et de création

 

 

 

Distinction entre objet   fabriqué et une œuvre 

 

Texte Alain :

 

   

 

.    L'artisan crée à partir d'un plan prédéterminé, d'un mode d'emploi, (d’une recette), de schémas rigoureux, qui viennent «précéder et régler l’exécution» de l’objet = il connaît toutes les étapes qui vont lui permettre de fabriquer son objet. Il suivra les lignes directrices de son plan pour la fabrication, ce qui lui permettra de reproduire à l’identique, en plusieurs exemplaires l’objet qu’il voudra réaliser. Il derva le moins possible s’éloigner de son idée initiale.

 

 

 

 

 

      L’objet fabriqué sera identique à l’idée qui la précède, il n’y aura pas de différence entre les deux : l’objet est conforme à l’idée qui lui préexiste.

 

     Exemple en cuisine : le cuisinier doit suivre une recette à partir de laquelle il pourra produire en série des objets identiques, cela est rendu possible grâce à son savoir-faire, l’utilisation des instruments (le batteur), la connaissance des ingrédients… cf. les éclairs au café que l’on retrouve identique dans une boulangerie.

 

Exemple : le travail de l’architecte il va faire un dessin de la maison qu’il veut produire accompagné des mesures bien précises qui détermineront sa dimension. Puis il se met au travail et construit une maison en s’éloignant le moins possible de son projet. Il va donc pouvoir construire des maisons identiques à partir d’un plan déterminé, qui obéit à des mesures bien précises : cf. un lotissement avec des maisons identiques (même forme, même couleur même matériau = la maison est pensée dans ses moindres détails

 

 

 

      Ici le processus de fabrication de l’objet peut être expliqué par les règles que l’artisan va suivre, par son savoir-faire.

 

     

 

     Cf. aussi la fabrication des voitures dans les usines : rapprochement travail de l’artisan, avec celui de l’industrie dans lequel ce sont les machines qui exécutent les différentes tâches. Il suffirait de trouver des algorithmes pour programmer telle ou telle machine afin qu’elle produise le même objet en série.

 

      Cf. En résumé tout ce qui peut être fabriqué en série cad de manière identique, (toute production dont le savoir-faire est suffisant pour produire un objet) relève de l’artisanat. L’objet est reproductible, o ne peut pas différencier l’orignal des copies.

 

 

 

 

 

Attention : le travail de l’artisan ne se réduit pas TOUTEFOIS à l’industrie : automatisation du travail, production en chaîne. Il y a toujours un décalage entre ce que l’artisan se représente et ce qu’il produit, car l’œuvre est toujours le produit d’un homme libre qui peut apporter des retouches, des rectifications à son objet = l’artisan est loin de se réduire à un automate : exécuter des gestes sans réflexion. Danger : l’artisan tombe dans des gestes automatiques, qu’il ait tellement l’habitude de produire un objet à travers des règles, un savoir-faire bien précis qu’il risque de ne plus réfléchir à ses gestes.

 

 

 

Le peintre aura lui aussi en tête une esquisse, un dessin de ce qu’il veut ici reproduire (peintre de portrait). idée qui va correspondre à des croquis, des esquisses qui vont précéder l’exécution de l’objet = comme l’artisan. L’artiste va aussi soumettre sa création à des règles, à un savoir-faire bien précises : l’utilisation de la perspective, utilisation des couleurs…

 

 

 

Pour autant, cela n’implique pas qu’il aura préalablement détaillé chacun de ses gestes, défini toutes les couleurs qu’il utilisera. Ce n’est qu’en peignant qu’il trouvera ses couleurs.  «L’idée lui vient à mesure qu’il fait», l’idée ne peut pas précéder la  réalisation de la chose. Comment savoir par avance quelle couleur saura construire un clair-obscur de qualité, révéler la pâleur ou la douleur d’un visage ? C’est la couleur qui s’imposera d’elle-même àl’artiste ; elle prendra presque le contrôle de ses mains sans que sa raison ne joue plus aucun rôle. La raison laisse place à l'inspiration, au génie.

 

L’artiste peut être assimilé au spectateur lui-même. A partir du moment où l’idée lui est parvenue   après-coup il la découvre dans l’œuvre au même titre qu’un spectateur. Il y a une dimension de découverte propre à toute production artistique.

 

 

 

Il y a un décalage entre  la conception de l'oeuvre  et sa réalisation ((l'idée que l'on va en avoir, de nouveaux détails peuvent surgir, une nouvelle idée peut germer au moment où l'on crée), décalage dans lequel s'installe la beauté d'une oeuvre d'art :

 

« La règle du beau est inscrite dans l'oeuvre » selon Alain, ce qui explique pourquoi chaque oeuvre d'art est originale, unique. Les règles qui permettent de créer une œuvre, règles extérieures à sa prodcution que doit maîtriser tout artiste véritable ne permettent pas de rendre raison de la beauté de cette euvre.

 

Alain montre comment émerge la beauté d’une Œuvre et ainsi explique l’émergence des beaux-arts.

 

 

 

Texte contre l’académisme : qui prétend qu’il suffit de respecter quelques règles pour produire du beau

 

L’art s’affracnhit de l’utile et d’une fin déterminée à l’avance. Fiiférencier très clairement le beau de l’utile : citaiton de Gauthier (série techno)

 

 

 

(Les règles que l’artiste (e génie) se donne librement ne font l’objet ni d’une délibération, ni d’une simple application, parce qu’elles sont indissociables de l’exécution de l’œuvre elle-même, alors que l’on peut pour un produit technique, distinguer le « mode d’emploi » du produit lui-même).

 

 

 

La règle est comme incarnée en elle, tellement diffuse dans toutes ses parties un corps partout vivant, que l’on ne peut extraire de l’œuvre le secret de sa fabrication.

 

 

 

Loeuvre d’art comme unité organique p.201 St germain 

 

 

 

L'artiste ne connaît pas toutes les causes qui l'ont poussé à créer une oeuvre d'art. Il y a finalité cad intention, il y a une idée préalable mais cette idée ne permet pas d'expliquer comment il a réussi à créer une oeuvre belle, achevé. La Finalité, l'intention initiale semble s'évanouir au moment de la création artistique pour laisser place à l'inspiration, au génie.

 

 

 

 

 

Seul le génie peut expliquer la création artistique. Cela ne signifie pas que l'artiste ne travaille pas en attendant l'inspiration. C'est au contraire le travail qui donne naissance à l'inspiration.

 

Donnez en série techno : Brancusi contre Etats-Unis Magnard p. 201

 

 

 

Comment expliquer alors la création artistique ? notion de génie

 

PHILOSOPHIE

- M. DUBOS V.

Le 23 Novembre 2017 à 09h10

 

cours art

 

3) la  notion de génie peut-elle expliquer la création artistique ?

 

 

 

Platon : génie : inspiration des dieux, divine

 

 

 

Texte de Kant

 

Ce qui fait le propre de la création artistique c'est qu'on ne peut pas l'expliquer. Mais pour tenter quand même d'en rendre raison, on va utiliser une notion assez énigmatique : celle de génie.

 

 

 

Géine vient de « genius » dès la naissance, c’est un don naturel  

 

L'artiste de génie est celui qui doit être original, être un génie ne s'apprend pas, c'est un don que l'on a reçu de la nature, grâce à ce don l'artiste va produire une oeuvre unique, nouvelle.

 

Mais cette originalité ne suffit pas, l'artiste de génie doit en même temps servir de modèle aux autres artistes, il doit être exemplaire. Il doit « faire école », les autres vont chercher à l’imiter.

 

il est ce qui donne des règles à l'art, ce qui crée des formes susceptibles d'être imitées, sans se référer, par principe à quelque chose de déjà existant.

 

 

 

Place très grande pour la liberté, le génie n'est pas celui qui reproduit des règles précises (contre l’académisme), spécifiques, il n'est pas asservi à des canons esthétiques qui viendrait limiter sa création, non au contraire il s'en émancipe pour créer quelque chose de nouveau mais sans pouvoir réellement expliquer la façon dont il crée. Une œuvre se référant visiblement à un modèle ou faite selon des règles laborieusement appliquées, sera dite "académique" et pourra susciter de l'agrément, sans plus.

 

 

 

Nb : en science on parle de découverte et pas de création : or, on découvre quelque chose qui est déjà là et que l’on n’a pas encore observé . En revanche, créer = créer ce qui n’existe pas encore « Si ce savant n’eût pas fait cette découverte, un autre l’eût faite plus tard.(…) Mais le chef d’œuvre qui ne fut pas écrit ne le sera jamais. » J Rostand

 

La création se distingue aussi de l'imitation

 

 

 

Dieu = on essaie d’expliquer ce qui es tinexplicable par notre raison (il y a ldes limites à notre raison)

 

 

 

Génie pour Nietzsche : demande du travail (à donner comme texte techno)

 

 

 

Au final l’artiste e génie est celui qui travaille plus que les autres, celui qui grâce à son jugement avisé sait trier, sélectionner ce qui doit être gardé, ce qui pourra prétendre à devenir une OA. L’    rtiste est un grand travailleur, celui qui se tue à la tâche, celui qui donne sa vie, sa santé pour donner naissance à une œuvre. Il y a beaucoup de peine dans la création = on est loin de l’idée de la facilité que cela semblait de prime abord susciter.

 

Le génie n’a donc rien d’un don mystéireux, il nécessite un effort surhumain, intense pour assimiler, trier tout ce que l’artiste aura déposé au brouillon pour n’en garder que la quintessence, le meilleur, l’essentiel. On pense spontanémentr que l’artiste ne travaille pas car on a toujours affaire à l’eouvre achevée et jamais au brouillon

 

Cf. brouillon Beethoven

 

 

 

 

 

Transition : Nous avons vu que la notion de beauté représentait un critère permettant de bien différencier un objet technique d’une œuvre d’art,

 

l’artiste de l’artisan mais au final que représente cette notion, qu’est-ce que la beauté, que nous apporte-t-elle ? L’homme a-t-il vraiment besoin de cette notion pour apprécier une œuvre d‘art ? A-t-on vraiment besoin de cette notion pour penser l’art ?

 

Cette notion de beauté est-elle vraiment efficace pour penser l’art, (est-elle importante pour l’homme), l’art et la beauté sont-ils si intimement liés ?  

 

 

 

II.            Pourquoi parlons-nous de beauté en art?

 

 

 

 

 

1)    Peut-on trouver des critères objectifs à la beauté ? tend vers l’universalité

 

Conception grecque

 

 

 

 

 

Critères élaborés par Diderot Importance des rapports et de la proportion : beau comme « perception de rapports »

 

 

 

Cf. http://mapage.noos.fr/philosophie/philo/philo/cours/art/Deuxieme_partie_cours_art.htm 

 

Mais quelles sont ces qualités ? Qu'est-ce qui rend belle en elle-même une chose ?

 

Par exemple, qu'est-ce qui peut faire dire qu'une peinture classique est belle ou qu'un bâtiment, un monument est beau ?

 

 

 

Beauté = imitation d’œuvres parfaites = réalisme : artiste/ artisan dans la grèce antique : imiter le cosmos

 

La beauté chez les grecs se trouvent dans le monde : notion de cosmos = monde harmonieux, parfait dans sa conception et dans son ordre.

 

 

 

 

 

S'il s'agit de qualités objectives, appartenant à l'objet, elles doivent être observables et mesurables comme telles : quand on parle d’une ŒUVRE belle on parle d’harmonie des formes, des couleurs, des sons, des vers, des parties par rapport au tout, harmonie (équilibre) qui peut dépendre

 

des proportions, des rapports mathématiques (mesurables) = nombre d’or divine proportion = trouver deux longueurs telles que le rapport entre la grande partie et la petite est égal au rapport du tout à la grande partie », une proportion, (= rapport d’égalité entre deux grandeurs) définie initialement en géométrie comme l'unique rapport a/b entre deux longueurs a et b telles que le rapport de la somme a + b des deux longueurs sur la plus grande (a) soit égal à celui de la plus grande (a) sur la plus petite (b) c'est-à-dire lorsque :

 

a + b a = a b . {\displaystyle {\frac {a+b}{a}}={\frac {a}{b}}.}

 

: en musique, l’harmonie entre plusieurs notes correspond à des rapports mathématiques réguliers (des équations) entre les fréquences des sons. Or les maths sont objectives. Il y aurait donc, à la base du plaisir musical, un calcul inconscient.

 

-       de la symétrie… la dissymétrie (d’un visage, ou d’un animal, etc.) est souvent cause de laideur. Donc la symétrie est un critère de beauté. Or la symétrie est mathématique, donc objective.

 

Nous voyons l’importance des mathématiques, des nombres, des rapports entre différentes grandeurs pour l’objet une forme esthétique.

 

 

 

Le laid sera alors ce qui est difforme, démesuré, au disproportionné, à l'inachevé, au déséquilibré…

 

 

 

Technique utilisée pour créer, un savoir-faire précis : perspective, clair/obscur, qui crée la beauté de l’oeuivre

 

 

 

Exemple d’une conception de beauté universelle : concours miss monde, univers, n’attendons-nous pas de ce concours qu’il nous présente la femme idéale, belle de tout temps ?

 

 

 

Pourtant :

 

1ère objection : on réduit l’artiste à un artisan plus doué qu’un autre, plus de place à l’originalité = académisme : si on peut définir le beau par des critères objectifs, on peut définir ce que doivent être les œuvres d'art pour plaire à un public. Ce qui peut tourner au dogmatisme esthétique, à l'académisme. A savoir : réduction des arts à l'artisanat du fait du respect de règles et de l'imitation d'œuvres tenues pour modèles, étouffement définitif des originalités par l'obligation faite à tous de respecter les règles en vigueur.

 

2ème objection : : on se heurte à une diversité de représentations (cf. les différentes statues), est-ce que la beauté n’est pas relative à une culture ?

 

Statues : 1ère représente la beauté relative à notre culture, statue d’Allegrain Vénus sortant du bain 18ème siècle, 2ème statue : statuette marbre de Paros, époque cycladique 3ème millénaire avant J.C, marbre. idole de marbre travaillé par l’obsidienne (= roche volcanique), 3ème statue : statuette Mossi bois et métal = peuple d’Afrique de l’ouest au Burkina Faso. Dernière statue : Vénus de Willendorf, 23000 av J.C. calcaire. = paléolithique supérieur

 

Finalement, est-ce que La beauté n’est pas relative à la culture à laquelle on appartient ?

 

Beauté n’est plus universelle mais relative à groupe particulier.

 

PHILOSOPHIE

- M. DUBOS V.

Le 23 Novembre 2017 à 16h55

 

cours art

Beau relatif à notre culture : cf. les différentes sculptures représentant la beauté féminine

 

3ème objection : que faire des œuvres d’art qui représentent des monstruosités, des difformités, des cadavres…

Cf. tableau de Goya : Saturne dévorant un de ses fils, tableau der Schiele, et la charogne de Baudelaire. Place à ce qui est disharmonieux, difforme. A pour but de s’émanciper des canons, règles présents dans notre culture.

A pour but d’agir sur notre sensibilité, la beauté se situe du côté de notre subjectivité, suscité en nous un plaisir particulier, éveiller en nous des sentiments particuliers, nous touche = crée une ambiance précise pour éveiller en nous des émotions particulières. La beauté se situe du côté de notre sensibilité, elle n’est plus dans les choses = relativisme « à chacun ses goûts »

 

A partir de ce sentiment, nous allons porter un jugement sur l’art relativement à notre plaisir.

 

Finalement la beauté n’est-elle pas liée à notre subjectivité, au plaisir que nous ressentons en contemplant une œuvre, peu importe ce que cette œuvre représente ?

 

La beauté est liée à l’émotion que nous ressentons, elle serait alors totalement relative à nos goûts, à notre propre plaisir, on ne pourrait pas alors se mettre d’accord sur une définition commune de la beauté = impossibilité de dialoguer.

 

 

PHILOSOPHIE

- M. DUBOS V.

Le 30 Novembre 2017 à 08h15

 

cous art

La beauté nous donne accès à une sensation particulière (plaisir particulier  : plaisir désintéressé)

 

Définition plaisir : c'est la satisfaction qui procède (a sa source, qui provient) de la réalisation de nos désirs.  C'est une sensation agréable qui intervient quand nous avons satisfait nos désirs. (cf. Cours désir)

Notre rapport ordinaire au monde est un rapport intéressé, nous recherchons à utiliser, à posséder les objets, à agir sur eux pour en retirer du plaisir, de la jouissance, cette satisfaction est ce qui à long terme peut nous rendre heureux, nous combler (cf. Cours bonheur) exemple : manger un kébab : mon plaisir va passer par la possession du kébab, et par l'action que je vais déployer au moment où je le mange. Plaisir esthétique n'est pas un plaisir relatif à nos sens ici le goût, sensuel = plaisir sensuel trop éphèmère et qui n’a rien à voir avec cette émotion intense que nous ressentons.

 

Mais ce n'est pas non plus un plaisir qui va me permettre de retirer un certain profit : ex avoir un lit conforable, mon plaisir sera lié à la possession d'un matelas bultex, et à son utilisation : dodo,

ex avoir un scooter, mon plaisir sera lié à la possession de ce scooter, et à l'action que je vais déployer au moment de son utilisation (le conduire), pour diverses raisons : liberté... peu importe. Mon plaisir ne se réalise qu'à travers la possession de l'objet convoité. Plaisir esthétique n'est pas un plaisir quoitiden, ordinaire cad pour la plupart lié à la possession et à l'usage de l'objet.

 

(Notre rapport au monde est donc gouverné par nos désirs, nos besoins. Nous jugeons des choses relativement à ce qu’elles peuvent nous apporter, le profit que nous pouvons en retirer).

 

La beauté au contraire nous introduit dans un tout autre rapport au monde que celui de l'utilité. Elle crée en nous ce que Kant appelle un plaisir désintéressé, elle suscite en nous un  plaisir esthétique pur,  sans qu'aucun intérêt ne soit lié à la possession, ou à l'usage de l'objet beau.

Le plaisir esthétique passe par la représentation que nous nous faisons de l'oeuvre, la représentation implique une distance vis-à-vis de la oeuvre et rend possible la contemplation. Nous nous laissons submerger, et ravir par la simple présence de l'oeuvre, ou d'un paysage sans aucun souci d'utilité ou de possession. Seule, la  contemplation nous comble.

L'expérience de la beauté est donc doublement libératrice, tant pour l'objet (l'oa qui est contemplée, laissée telle qu'elle et non pas soumise à notre désir) que pour le sujet qui s'ouvre à elle et qui est comme "ravi", emporté hors de la sphère de l'utilité et de la possession.

Plaisir esthétique est un plaisir particulier qui nous transporte au-delà de nos plaisirs quotidiens, oridinaires, sensuels, nous ne faisons plus qu'un avec ce que nous contemplons, il y a une harmonie entre nos corps et notre esprit, nous nous fondons dans l'oeuvre que nous contemplons.

 

Remarque : le beau ne se trouve pas dans les choses, mais se situent au niveau de notre représentation, c'est pour cela que nous pouvons prendre du plaisir devant des oeuvres laides, difformes. L'art est une fiction, et c'est le rôle de la fiction de nous permettre de prendre de la distance vis-à-vis du contenu auquel nous faisons face. Nous pouvons donc prendre du plaisir (= aimer, être touché) devant une scène triste car elle n'est pas réelle.

 

Remarque : le beau est à différencier de ce qui est utile

Théophile Gautier (cf. le parnasse): « tout ce qui est utile est laid », la doctrine de l'art pour l'art est d'abord à entendre négativement : l'art n'a pas d'utilité (politique, morale, religieuse, etc). Son seul but est la recherche du beau. [cf. Passerelle manuel de philosophie, hachette 2013]

 

L’art n’est pas utilitaire = il ne permet pas la satisfaction de nos besoins

 

3) Il faut différencier le beau de l'agréable

C'est un plaisir particulier car c'est un plaisir qui n'est pas seulement subjectif, nous voulons qu'il soit universalisable.

C'est beau : jugement singulier qui a pourtant une prétention à l'universalité ce qui le distingue d'une simple émotion personnelle.

 

Ce qui est agréable me fait dire : cela me plaît, c'est ce qui plaît à mon palais, à mes sens en général, c'est un plaisir qui est totalement subjectif, qui ne convient qu'à nous-mêmes, qu'à notre personnalité, à notre individualité. Ici les « goûts ne se discutent pas », l’approbation des autres importe peu : on n’imagine pas de convaincre autrui d’aimer les épinards ou la tarte aux framboises...

 

La formule « à chacun son goût » vaut donc pour l’agréable, car il s’agit d’un jugementparticulier,subjectif, individuel,jugementcad qu'il n’a de valeur que pour celui qui le prononce puisqu’il est relatif à sa propre sensation, à sa propre disposition physique.  Ici le relativisme est de rigueur.

 

Il n’en va pas de même quand on  juge une œuvre d’art : On ne dit pas « ça me plaît » mais «  c'est beau ! »

En effet, celui qui éprouve un plaisir esthétique éprouve un plaisir intense de telle sorte qu'il exige que  les autres reconnaissent cette beauté. On fait comme si  se trouvait dans les choses elle-mêmes, on fait comme si la beauté était présente dans la nature (de manière objective), on cherche à convaincre l'autre en sachant très bien que nos arguments ne reposent sur aucune base solide (concept, preuve objective).

Dire « c’est beau » =  c'est exiger que les autres reconnaisse cette beauté, on a une exigence d'universalité  car on a le sentiment que notre jugt est fondé sur les qualités objectives  d'une oeuvre ou d'un paysage (telle forme, telle combinaison de couleur, tel contour, harmonie, équilibre...) (ex : coucher de soleil). On peut ainsi admettre que quelqu’un n’éprouve pas de plaisir ( sensuel) devant une œuvre mais on admet difficilement qu’il ne la trouve pas belle puisque tout se passe comme si cette beauté s’imposait objectivement à tous.

 

Il est impossible de démontrer en quoi un œuvre est belle car le jugt esthétique s’appuie sur une expérience de la beauté, non sur des concepts ; il est donc tjrs subjectif et ne saurait prétendre s’appuyer sur des preuves objectives : En tant qu’objet d’expérience, la beauté s’éprouve, se comprend (s’interprète) et se communique ( dialogue, débats, échanges de ressentis et de perceptions), mais elle ne se prouve pas mathématiquement ( scientifiquement) et ne s’explique pas. (cf. démonstration)

 

Remarque : K considère que la beauté naturelle est supérieure à la beauté artistique : la beauté artistique étant trop enfermé dans des règles, c’est lorsque ces règles s’effacent (qu’il semblerait que l’oeuvre d’art es tune production naturelle) que la beauté est la plus intense. Kant montre que l’art (les beaux arts) est une activité agréable en elle-même, une sort de jeu, on prend du plaisir à produire sans que cela ne soit ressentie comme une contrainte, l’art se différencierait donc du métier activité contraignante ayant sa fin en dehors d’elle-même : le salaire.

 

 

 

Remarque La beauté chez K n’est pas dans les choses, dans la réalité, mais appartient au jugement que nous portons sur le monde. Ce jugement ne peut-il pas alors être éduqué, voire déterminé par la société dans laquelle on vit, il ne tendrait plus alors à l’universalité mais serait enfermé dans la particularité d’une culture.

 

 

4) L'art moderne ou contemporain rejette cette idée de beauté (fait intervenir le spectateur dans la  construction de l’oeuvre, la réflexion) 

 

 

Montrer « urinoir » de Duchamp. Dubuffet Art brut, performance art

L’apparition de l’art moderne a créé de réels bouleversements dans notre façon de faire de l’art, et de définir l’art, si bien qu’à la vue des œuvres proposées, nous pouvons remettre en question le sérieux de l’artiste quant à sa réelle volonté de faire de l’art ? L’art moderne réduit-il l’art à un jeu, un simple divertissement ? où il n’y aurait plus de place pour le travail, pour l’effort ? Décentrement total de l’artiste vis-à-vis de sa pratique artisanale tournée vers le savoir-faire.

 

Ready-made : plus de savoir-faire, plus de tech_ique, plus de plaisir esthétique

Performance art : plus de savoir-faire, plus de plaisir esthétique, l’œuvre est éphémère, elle ne dure que durant la performance.

Art brut : dessin d’enfants, savoir faire presque inexistant

 

But de ces formes artistiques :

-       art brut : remise en cause du système, de la culture dominante = critique sociale: ne recherche pas la reconnaissance. critique de la notion de beauté comme instrument de distinction social, de l’élite culturelle, propose une contre-culture dans laquelle les handicapés et tous les marginaux peuvent créer des oeuves d’art.

Notion de beaut critiquée par l’ar brut, qui considère que cette notion n’est qu’une façon pour l’élite de se dinstinguer :

Dans position anti-culturelle, Dubuffet critique la notion de beauté, et surtout l'élitisme dans lequel l'art est enfermé (on retrouve la critique de Goblot). Dubuffet veut faire de l'art quelque chose d'accessible pour tous. Les tenants de l'art brut sont des personnes n'ayant reçu aucune formation artistique, ce n'est pas l'école qui forme des artistes. artiste en marge qui renvendique un totale liberté, hors de tout système. la création artisitque est ici toute pure, brute, réinventée dans l’entier de toutes ses phases par son auteur, à partir seulement de ses propres impulsions. Il y a volonté de créer mais sans forcémnt chercher la reconnaissance.

L'art contemporain veut se libérer de toutes règles, de tradition, d'un passé qui viendrait entraver, la créativité, la liberté de l'artiste.

 

 on retrouve dans l’art moderne une participation très forte du public.  Spectateur participe à l’élaboration de l’œuvre. C’est ce qu’on retrouve avec la performance art.

L’art moderne transforme l’eouvred ‘art et en fait quelque chose qui peut être démodé, qui n’a plus affaire à l’éternité, qui ne s’inscrit plus dans la durée : cf. performance art. Performance art : avec Marina Abramovic

Marina Abramović, née le 30 novembre 1946 à Belgrade, est une artiste serbe qui étudie et repousse les frontières du potentiel physique et mental à travers ses performances

Son oeuvre la plus connue est la récente (2010) oeuvre « En Présence de L’Artiste », dans laquelle elle s’est assise sans bouger pendant 736.5 heures au cours de trois mois, invitant les visiteurs à s’asseoir en face d’elle et à la regarder dans les yeux aussi longtemps qu’ils le souhaitaient. Tant de personnes ont spontanément pleuré que des blogs et des groupes facebook se sont créés juste pour eux. = à quoi ça sert ? Si ça ne sert à rien on n’arrive pas à expliquer la fascination du public pour cette œuvre.

 

L'artiste-performeuse serbe Marina Abramović réalise en 1974 une performance risquée. Elle se livre entièrement au public pendant six heures. Le principe de cette performance intitulée "Rhythm o"

Cette oeuvre était initialement un exercice de confiance, car elle avait annoncé aux visiteurs qu’elle ne bougerait pas pendant 6 heures, peu importe ce qu’ils lui feraient. Elle plaça sur une table 72 objets qu’ils pouvaient utiliser de manière agréable ou destructrice, comme des fleurs, un boa en plumes, un couteau et un pistolet chargé, et elle invita les visiteurs à les utiliser de la manière qu’ils le souhaitaient.

Selon Abramović, les visiteurs étaient au début pacifique et timides, mais devinrent rapidement plus violents. « L’expérience que j’en ai apprise, est que… si vous laissez faire le public, vous pouvez être tuée… Je me suis sentie vraiment violée : ils ont découpé mes vêtements, enfoncé des épines de rose dans mon ventre, une personne a pointé le pistolet vers ma tête, et une autre le lui a retiré. Cela créa une atmosphère agressive. Après exactement 6 heures, comme convenu, je me suis levée et ai marché vers le public. Tout le monde est parti, fuyant une réelle confrontation. »

 

Certes l’art moderne ne recherche pas le plaisir à travers ces oeuvres, mais Ramener l’art au simple plaisir n’est-ce pas à ce moment là qu’on en fait un jeu, quelque chose de peu sérieux : art d’agrément tourné vers le simple plaisir des sens sans que cela nous touche particulièrement : on est dans l’agréable = relativisme. Art tourné vers le profit, le sensationnel.

 

Cf. Film d’action à gros effets spéciaux.

 

L’art contemporain place l’art du côté du questionnement (= ready-made= voir le monde différemment), s’interroger = performance art), vers la liberté créatrice et la critique sociale (= art brut)

 

les œuvres d’art moderne ont un attrait sur l’homme indéniable, opère une séduction ou une attirance mystérieuse (= s’interroge, se questionne). Comment comprendre alors cette fascination, si ces œuvres relèvent d’une pure fantaisie personnelle ?

 

But de l'art contemporain : déranger, bousculer mais aussi faire réfléchir le spectateur 

 

 

les œuvres d’art moderne ont un attrait sur l’homme indéniable, opère une séduction ou une attirance mystérieuse (= s’interroge, se questionne). Comment comprendre alors cette fascination, si ces œuvres relèvent d’une pure fantaisie personnelle, d’un simple divertissement ? C’est bien parce qu’elles parlent un peu de nous-mêmes, qu’elles éveillent en nous une curiosité, un questionnement qui nous concerne tous.  qui fait la particularité de l’homme.  Mais n’est-ce pas le but de toute œuvre d’art véritable de parler de l’homme et de sa relation qu’il entretient avec lui-même et avec le monde ? De nous faire comprendre un peu plus la position particulière de l’homme dans le monde ? 

 

PHILOSOPHIE

- M. DUBOS V.

Le 30 Novembre 2017 à 16h55

 

cours art

III) L'art n’est-il pas un enjeu crucial pour l’homme dans sa recherche de sens et de vérité ? a de multiples fonctions qui répondent toutes à un besoin humain. L’art a une valeur cruciale, essentielle pour l’homme

1)    L'art libère l’homme de ses passions violentes

 

      effet cathartique : déf : épuration, ou purgation de nos passions = sentiments violent et intenses.

      La représentation des passions dans l’action théâtrale, ou dans une scène de film suscite nos propres passions, mais en leur ôtant leur caractère destructeur : elle opère l’épuration de ces passions.

      Représentation de la violence et de la souffrance est donc (purgatrice), apaisante, purificatrice.

     

      Les émotions que nous voyons sur scène (=représentation) permettent de nous libérer, de nous décharger (= soulager) des passions violentes qui nous assaillent, tourmentent. En voyant des émotions sur scène, nous projetons sur les acteurs nos propres passions, troubles, angoisses. Ce qui permet en même temps de nous en libérer. Se défaire de ces passions en les éprouvant fictivement.

      La purgation qui se produit au théâtre permet au spectateur de vivre par procuration certaines passions enfouies en lui, ce qui le dispense de les vivre effectivement.

      Plaisir que nous ressentons en vivant par procuration les émotions des personnages.

La représentation au théâtre de la violence des passions humaines (amour, haine, vengeance, meurtre, etc.) nous purge, cad nous débarrasse de l’envie d’en faire autant dans la vie.

Cf. Kill Bill film de Tarantino l’intrigue du film, le jeu des acteurs nous purge de la violence présente en nous, elle nous en débarrasse, cette violence est comme sublimée : élevée vers des buts plus nobles : buts moraux : sentiment de pitié, de compassion, nos sentiments deviennent moralement acceptables.

Remarque : on ne retrouve pas cette distance dans les jeux vidéo, d’où kla critique proté à leur égard uq’ils excitent la violence au lieu de l’apaiser.

 

3) L'art élargit nos connaissances et notre vision du monde

 

a)    Mettre en Rapport art/ science : activité désintéressé qui nous aident à connaître le monde.

Activités désintéressées : dégagées du besoin, de toute utilité pratique, de tout aspect utilitaire.

L'art élargit donc nos connaissances, notre savoir au sujet du monde extérieur, et intérieur (vie de l'esprit)

On se questionne sur le monde, curiosité présente dans la science sans que cela soit liée à un besoin vital. De la même manière on crée une OA sans que cela soit liée à un intérêt pratique, tournér vers la survie.

L’art comme la science donne une cohérence au monde, un ordre :

La vie est faite "d'à peu près" (Cf. maupassant), et c'est le rôle de l'art de corriger cette approximation, de purifier la réalité de tout ce qu’elle a de chaotique pour nous montrer l’intelligibilité du monde et des actions humaines : cf. roman et théâtre : modèle de l'homme vertueux, méchant, hypocrite (Tartuffe) On élimine l'accidentel pour ne retenir que l'essentiel, cad la forme parfaite et achevée de la nature, et des actions humaines ce qu’est réellement un séducteur : Dom Juan.

 

L’art comme la science nous donne accès à la vérité du monde intérieur et extérieur :

L’art est à placer au même niveau que la science voire au dessus de celle-ci : le discours scientifique est trop désincarnée, il ne représente pas notre vécu attectif réel. L'art au final loin de nous détourner de la réalité nous en rapprocherait. L'art nous donnerait accès ici à la vérité de nos sentiments de manière plus concrète que la science.

L'art augmente notre savoir sur le monde : nos sentiments : par exemple, nous connaissons plus ce que nous entendons par amour grâce à l'art que grâce à la science, à la chimie : l'amour se réduirait ici à des processus chimiques, telle hormone créerait le désir amoureux, ocytocine : à vérifier. L'art comme la science alors viendrait donner du sens au monde, et nous le rendre encore plus compréhensibles.

 

 

 

cf. Proust, La vraie vie, c'est la littérature (cf. passerelle, hachette 2013). Pour Proust, l'art n'est ni vérité, ni mensonge, mais il fait voir la réalité autrement. L'art nous éveille, il multiplie le monde et enrichit l'intelligence que nous en avons en nous le faisant percevoir à travers d'autres yeux que ceux auxquels nous sommes (trop) habitués. Nous sortons de nous pour rentrer en contact avec autrui, avec l’humanité.

« Par l'art seulement nous pouvons sortir de nous, savoir ce que voit un autre de cet univers qui n'est pas le même que le nôtre et dont les paysages nous seraient restés aussi inconnues que ceux qu'il peut y avoir dans la lune. Grâce à l'art, au lieu de voir un seul monde, le nôtre, nous le voyons se multiplier et autant qu'il y a d'artistes originaux, autant nous avons de mondes à notre disposition, plus différentes les unes des autres que ceux qui roulent dans l'infini et qui, bien des siècles après qu'est éteint le foyer dont il émanait, qu'il s'appelât Rembrandt ou Vermeer, nous envoient encore leur rayon spécial.

Proust, le Temps retrouvé, 1927. 

 

l'art au final, ne dévoile-t-il pas ce que nous ne voyons pas, ou ne comprenons pas habituellement?

 

b) La fonction de l'art est de dévoiler la réalité (définition de la vérité comme aléthéia : dévoilement)

 

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