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Qu'est ce que la philosophie?

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Par   •  1 Octobre 2017  •  Dissertation  •  1 509 Mots (7 Pages)  •  725 Vues

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Je dis « moi », je dis « JE » donc j’ai conscience de ce que je suis ou ce que je ne suis pas. Parler de conscience c’est lui donner nécessairement une réalité, une existence, les philosophes ont tenté de la définir en l’associant à la pensée, au jugement ou en la comprenant dans sa relation avec le monde réel. Pourtant il m’arrive de dire « je n’étais pas moi », « je ne me reconnaissais pas ». Il y a donc une autre manière d’appréhender la conscience autre que philosophique et d’avantage lié à la vie psychique de l’Homme. Connaissons-nous vraiment notre JE ?

La conscience, du latin cum scientia, qui signifie « avec connaissance », est la présence constante et immédiate de soi à soi. C’est la faculté réflexive de l’esprit humain, c’est-à-dire la capacité de faire un retour sur soi-même. C’est la conscience qui permet à l’Homme de se prendre lui-même comme objet de pensée.

Il existe deux types de conscience.

La conscience irréfléchie est la conscience de soi-même, elle enregistre le vécu, c’est une présence à soi-même.

La conscience réfléchie est une conscience objet, on a conscience de soi-même mais dans ce cas-là nous sommes une conscience.

Dans les deux types de conscience, le sujet a conscience de lui-même, mais cela suffit-il pour connaître le JE, et parler de sujet pur ?

Cette idée de sujet pur va être défendue par René Descartes. Descartes était un rationaliste qui pensait que nous ne pouvions accéder à la connaissance et à la vérité qu’en se fondant sur la raison. Il doute de tout, du monde extérieur qu’il dit inexistant, comme son corps, autrui ; et ses sens le trompent. En effet Descartes n’a qu’une seule certitude, d’être une conscience qui pense, res cogitans. On peut douter de tout, mais pas de soi, et pour douter il faut exister, être, donc penser, et la pensée est attribut du JE et donc de la conscience. La conscience est donc un sujet pur. Avec cette argumentation, Descarte parviendrait à définir ce qu’est la conscience. Pourtant douter de quelque chose implique que ce quelque chose existe, alors n’y-a-t-il pas des contradictions dans son raisonnement ? Nietzche en soulèvera quelques-unes. Comme le fait que douter du monde extérieur n’est-ce pas supposer l’existence de ce monde extérieur.

Comme l’écrit Edmund Husserl dans « méditation cartésienne », « Toute conscience est conscience de quelque chose ». La conscience se projette donc sur le monde extérieur ce qui implique un objet de conscience. Pendant le courant phénoménologique, la conscience était visée et donnait donc sens au monde extérieur. La conscience est nécessairement tournée vers le monde extérieur pour lui donner du sens. Mais comment cette conscience élabore-t-elle ce sens ?

La conscience contient le passé d’un individu. Aussi, la mémoire serait coextensive à la conscience. Cette idée est défendue par un philosophe français, Henri Bergson. Tout notre passé est en nous et nous ne sollicitions que ce qui est utile au présent. Il existe différents degrés de cette conscience. La mémoire vraie, qui fait appel à la conscience active. Elle nous permet de choisir, décider, ou bien encore de réfléchir, elle nous apporte donc une certaine forme de liberté, elle est non répétable. Ce plein degré de conscience fait référence au moi profond. En contrepartie, la mémoire-habitude fait appel aux automatismes, nous répétons ce que nous savons faire et si nous sommes toujours pliés à ce que nous savons faire, nous ne sommes plus libres. Dans ce cas-là, la conscience se retire, nous sommes dans une situation de répétitions, il n’existe plus de réflexion, de choix et de décisions. Cette moindre conscience, fait référence au moi superficiel.

Avec Descartes, l’Homme est maître de lui-même puisqu’il est en capacité de penser, de réfléchir. Aussi, avant le XIX° siècle, jamais n’a été mis en question la pleine conscience du sujet. Pourtant, au XIX° siècle, des médecins vont s’interroger sur cette pleine conscience. L’Homme sait-il toujours ce qu’il fait ? Pourquoi il le fait ? Certains comportements vont intéresser des médecins comme Freud ou Charcot.

La toux, les contractures, la paralysie, la cécité, la surdité ou encore l’aphasie sont des symptômes hystériques. Ces symptômes ponctuels, vont intéresser des médecins qui les qualifieront ni de physiologiques, ni somatiques, mais psychiques.

Freud intègre le service de Jean Martin Charcot, qui est neurologue à la Salpêtrière. Charcot a travaillé sur deux formes d’hystérie, le somnambulisme et la catalepsie. Afin de remédier à ces symptômes, Charcot utilisait l’hypnose. Ce qui dérange

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