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Métapsychologie, Sigmund Freud

Dissertation : Métapsychologie, Sigmund Freud. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Mai 2018  •  Dissertation  •  1 264 Mots (6 Pages)  •  777 Vues

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Intro :

Métapsychologie est un ouvrage du psychiatre Sigmund Freud, publié en 1915.

Dans cet extrait, l’inventeur de la psychanalyse, a pour principal objectif de prouver scientifiquement l’existence bien réelle de l’inconscient dans le contexte du début du XX ème siècle encore fortement influencé par le rationalisme des lumières. Ces derniers prônent la suprématie de la conscience et de la science

Le docteur Freud, en prouvant l’existence de l’inconscient, s’engage dans une voie nouvelle, s’érige en pionnier sur une terre inexplorée jusqu’alors et vient remettre en question l’idée que l’homme est le maître de tout ses actes et de toutes ses pensées. En d’autres termes, l’homme n’est pas maître en sa propre demeure. Sérieux coup bas porté à l’égocentrisme de l’Homme.

De ce fait, cette remise en cause provoque la polémique dont Freud a bien conscience puisqu’il commence par ces mots: «  On nous conteste de tous les côtés ».

C’est ainsi que la problématique de ce texte s’articule autour de la question suivante :

Quel est la démarche intellectuelle de S. Freud qui lui permet de prouver scientifiquement que l’inconscient existe ?

Le raisonnement Freudien s’articule en trois étapes principales qui correspondent aux trois parties du texte étudié.

Dans la  première partie, l’auteur s’attache à démontrer que l’hypothèse qu’un inconscient existe est absolument « nécessaire et légitime », dans la mesure où la conscience montre ses limites par des aspects non compris de son fonctionnement. « La conscience est lacunaire » selon le psychiatre.

Dans la seconde partie, l’auteur peaufine son raisonnement premier en ajoutant que si l’on admet qu’un inconscient existe et qu’il agit sur les actes de la conscience, des réponses significatives aux comportements incohérents des humains pourront être trouvées.

Dans la troisième partie, Freud prouve par un raisonnement supplémentaire consécutif aux deux premiers que si l’hypothèse de l’existence de l’inconscient est vérifiée scientifiquement, c'est-à-dire que des preuves sont fournies, alors la pratique thérapeutique, c'est-à-dire la psychanalyse est légitimée et peut inverser « le cours des processus conscients ».

Voyons maintenant les termes clés de ce texte qui nous permettront de commenter les trois étapes du raisonnement de l’auteur.

1ère partie :

Dés le début du texte, Freud cherche à contrer la polémique autour du postulat de l’existence d’un inconscient qui certes n’est pas observable dans le réel mais néanmoins peut  être, selon le psychiatre prouvé scientifiquement. Il revendique le droit de « travailler avec cette hypothèse » au même titre que n’importe quel scientifique qui prouverait en laboratoire, un fait tangible et inexpliqué jusqu’à sa démonstration. Car là est bien le but de la science. Prouver rationnellement, preuves à l’appui l’existence d’un phénomène inexpliqué et inconnu de l’homme. Freud est médecin. Il a par conséquent ce devoir de raisonner scientifiquement.

Or l’inconscient ne peut se démontrer qu’à partir des « lacunes de la conscience » c'est-à-dire des manques, des trous noirs de la conscience et non pas à partir de l’observation directe, l’expérience proprement scientifique. Comme en mathématique, il faut admettre une hypothèse de départ qui dans le cas présent est celle de l’existence d’un inconscient. Cette hypothèse, selon Freud est « nécessaire et légitime » car « nous », c'est-à-dire ceux qui adhèrent en ce début de XX eme siècle à sa théorie, « possédons de multiples preuves de l’existence de l’inconscient «. 

Quelles sont ces preuves dont parle le docteur ? Ces dernières ne sont pas formulées clairement. Toutefois, celui-ci parle « d’actes psychiques….. qui ne bénéficient pas du témoignage de la conscience. ». Il ajoute même pour insister sur ce fait que ces actes observés tant « chez l’homme sain que chez le malade », « demeurent incohérents et incompréhensibles ». Force est de constater que les patients du docteur freud lors des consultations, démontrent par leur incapacité à formuler ce qui les fait souffrir, qu’il existe une force intérieure qui obstrue le passage vers la conscience. Le mal reste à un niveau souterrain, comme la partie immergée de l’iceberg qu’on ne voit pas mais qui peut se révéler dangereuse.

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