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Fiche de lecture UE 6.1

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Par   •  14 Mai 2025  •  Fiche de lecture  •  1 665 Mots (7 Pages)  •  47 Vues

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NANTHAKUMAR Lakchika

Promotion 2024-2027

La fiche de lecture :

L’aide au repas, un soin relationnel à part entière de Martine MAZOYER

UE 6.1 : Méthodes de travail et TIC

Session 1

IFSI Campus Picpus

6 janvier 2025

Étape 1 : Référencer la bibliographie :

MAZOYER M., L’aide au repas, un soin relationnel à part entière, Soins aides-soignantes, Elsevier Masson, juillet-août 2021, n°101, pages 20-21.

Étape 2 : Identifier le thème de l’article puis les UE et enfin le ou les champs disciplinaires des sciences infirmières avec lesquelles l’article peut être mis en perspective :

Le thème de l’article est le soin dans la vie quotidienne, tel que l’aide au repas. Il est vu comme un soin relationnel entre soignant et soigné, qui est essentiel au maintien de la dignité et du plaisir du patient.

Les champs disciplinaires et les UE concernées sont :

Champs 1 : Sciences humaines et sociales et droit :

UE 1.1 : Psychologie, sociologie, anthropologie

UE 1.3 : Législation, éthique, déontologie

Champ 4 : Sciences et techniques infirmières, interventions

UE 4.1 : Soins de confort et de bien-être

Champ 5 : Intégration des savoirs et posture professionnelle infirmière

UE 5.1 Accompagnement de la personne dans la réalisation de ses soins quotidiens

Les concepts principaux sont le soin relationnel, l’interaction soignant et soigné, la dignité et le plaisir.

Étape 3 : Présenter la bibliographie de l’auteur :

MAZOYER M. est une psychologue clinicienne française à la Maison de santé Élisabeth-Stibling dans les Vals-les-Bains en France et ancienne enseignante en IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers). Elle intervient à l’université Paris Sud pour enseigner l’UE 2.6 “Processus psychopathologiques”. Elle exerce en cabinet libéral et dans l’association Intervalle-CAP (Consultations et Accueil Psychanalytique). Elle est également rédactrice en chef adjointe et auteure de plusieurs ouvrages chez Vuibert et d’articles chez Elsevier.[1] Son article L’aide au repas, un soin relationnel à part entière, a été publié à l’édition Elsevier Masson, en juillet-août 2021. Dans cet article, elle met en lumière l’aide que peut apporter un soignant à un patient, ici lors du repas. On est dans un contexte sociohistorique, où l’impact de l’épidémie du Covid-19 a eu un impact sur les soins infirmiers. Ce qui va mettre en lumière les conditions physiques, émotionnels et institutionnels des soignants et par conséquent des soignés. L’auteure veut, à

travers cet article, améliorer les relations entre le patient et le soignant, en mettant au cœur de ces relations les aspects physiques, psychologiques et émotionnels du patient. Ce qui revient à mettre au premier plan le côté relationnel et le côté humain du soin.

Étape 4 : Résumer le contenu :

L’article de MAZOYER M. présente l’aide au repas comme un soin relationnel. Manger est une activité à la fois essentielle et symbolique, qui dépasse le besoin nutritionnel. L’auteure propose d’en faire un soin humanisé et relationnel, en dépit des contraintes organisationnelles. L’auteure fait clairement la distinction entre « faire manger » et « aider à manger », où la seconde expression semble valoriser l’autonomie et la dignité du patient.

L’article explique que le repas peut être vu comme une source de plaisir, alors même que l’on est en situation de dépendance. Cela passe par le respect des goûts et des choix alimentaires du patient. L’aide au repas est pour le soignant et le soigné une occasion de rencontrer et d’échanger. Walter Hesbeen définit ce soin comme une opportunité de « prendre soin » au sens littéraire. Cependant l’auteure évoque les tensions entre la charge de travail et la rationalisation des soins qui sont susceptibles de détériorer la qualité de la relation soignant et soigné.

Pour MAZOYER M., l’aide au repas est un soin à part entière. Ce moment de vie peut aider à se sentir plus proche du soignant, tout en améliorant le bien-être du patient dans le respect de sa dignité. Lors de ce soin, qu’est l’aide au repas, il ne faut pas infantiliser ce geste, c’est-à-dire infantiliser du fait de l’incapacité du patient à réaliser les actions de la vie quotidienne. Comme l’action de se nourrir, cette aide peut être vu par ce dernier comme infantilisant. L’auteure recommande aux soignants de voir cet acte différemment. Elle invite les soignants à s’interroger sur la posture professionnelle qu’ils prennent et leur capacité à humaniser leurs gestes quotidiens et cela même dans un environnement contraignant.

Étape 5 : Identifier 4 mots-clés :

Les mots-clés qui peuvent relevés sont : le soin relationnel, le care, l’humanisation des soins et la dignité.

Soin relationnel : « Échange verbal et non-verbal qui favorise à la création d’un climat de compréhension et l’apport d’un soutien dont le patient a besoin, ici l’interaction soignant et soigné. » [2]

  • Care : « Reconnaître et soulager la personne souffrante, les objectifs sont centrés sur le patient. C’est comprendre la perspective du patient, reconnaître à la fois sa vulnérabilité et sa dignité et évaluer le retentissement de la maladie. » [3]
  • Humanisation des soins : « Reconnaissance de la personne en tant qu’individu unique, avec ses propres besoins, émotions, et histoire de vie, au-delà de sa condition médicale. » [4]
  • Dignité : « Considérer la personne comme un être humain et non un objet de soins, même si elle a perdu son autonomie, son image corporelle et bientôt sa propre vie. » [5]

Étape 6 : Faire ressortir l’intérêt de l’ouvrage en regard des soins infirmiers :

L’article propose une réflexion importante sur la dimension humaine des soins. À travers la valorisation de la personnalisation et de l’humanisation des soins, il met en lumière les pratiques soignantes. Il souligne aussi le besoin d’intégrer une approche personnalisée et relationnelle, même dans les gestes quotidiens, comme l’aide au repas. L’auteure appelle à sortir des gestes techniques pour inscrire l’acte dans un rapport de « prendre soin », en se préoccupant aussi des besoins du patient sur le plan émotionnel et sensoriel et pas seulement sur les besoins vitaux du patient.  L’auteure engage les soignants à réfléchir sur leur pratique dans le quotidien, sur leur posture et leur implication pour améliorer les relations humaines entre soignant et soigné.

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