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Fiche de lecture UE 6.1

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Par   •  2 Janvier 2021  •  Fiche de lecture  •  1 936 Mots (8 Pages)  •  757 Vues

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Fiche de lecture UE 6.1

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Fiche de lecture sur : « Le scaphandre et le papillon » de Jean-Dominique BAUBY

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Présentation du livre

Tire du livre : « Le scaphandre et le papillon »

Auteur : Jean-Dominique BAUBY

Editeur : Lattès

Collection : Robert Laffont

Date d’édition : 1997 à Paris

Nombre de pages : 139 pages avec sommaire et 138 pages sans sommaire

Traduit dans combien de langue : 23 langues

L’auteur :

Jean-Dominique Bauby est né le 23 avril 1952. Il a été élevé à Paris. Il était marié à Sylvie de la Rochefoucauld et ils ont eu 2 enfants. Il était le rédacteur en chef du magazine féminin « Elle ».

Le 8 décembre 1995, il est victime d’un AVC se qui le plonge dans le coma à l’âge de 44 ans. Il a été hospitalisé à l’hôpital maritime de Berck. Une fois sorti du coma, toutes ses fonctions motrices étaient diminuées. Il était prisonnier de son propre corps à cause du « locked-in syndrome » qui veut dire être enfermé à l’intérieur de soi-même. Il était conscient de tout ce qui se passait autour de lui et ses fonctions intellectuelles et cognitives étaient intactes. Il ne pouvait plus bouger son corps, à l’exception de la paupière droite qui est restée jusqu’à sa mort son seul contact avec le monde extérieur. C’est grâce à cette paupière qu’il va dicter ce livre lettre après lettre. Il décède le 9 mars 1997 à l’hôpital seulement quelques jours après la parution du livre.

Le genre :

Le livre est d’un genre autobiographique.

Le résumé :

Jean-Dominique BAUBY voit entrer dans sa chambre tout personnel soignant possible. Avec les informations qu’il a recueillies, il était persuadé qu’il reparlerait et rebougerait. Il aurait eu du plaisir de pouvoir sortir de son lit si cela n’avait pas été un cauchemar pour s’habiller, de plus le personnel qui l’a mis au fauteuil l’a fait sans ménagement. Il a fait le tour de l’étage dans le fauteuil pour voir s’il n’y avait pas d’effets secondaires se qui n’était pas le cas. Il a été réinstallé au lit avec son fauteuil dans un coin et ses vêtements jetés dessus.

Avec le passage au fauteuil lui a fait remettre les pieds sur terre et cela a permis de rendre le sujet non tabou pour ses amis et sa famille. Il est atteint du « locked-in syndrome » qui est une pathologie rare. Tout son corps a subi un traumatisme mais il voudrait surtout pouvoir déglutir normalement, de manger sans sonde gastrique et de pouvoir avoir plus de souffle. Chaque partie de son corps qu’il souhaitait entretenir ou revoir fonctionner était associée à un objet offert par un proche. Sa fille, Céleste, récitait une prière à son seigneur tous les soirs avant de dormir.

La kinésithérapeute arrive pour la séance. Elle mobilise les membres et fini par un massage facial. Selon les jours, la toilette pouvait prendre différentes tournures : une fois cela pouvait être du plaisir et d’autre fois cela pouvait être pathétique. Le bain hebdomadaire est pour lui un moment de bonheur de tranquillité et de détresse. Il ne veut pas adopter le jogging comme conseiller par le personnel.

Il aime les lettres, elles sont les seules à lui permettre de s’évader lorsqu’il ne dort pas. C’est un défilé de lettre et de mots qui lui tiennent compagnie. Il a réorganisé l’alphabet selon la fréquence d’utilisation des lettres ce qui facilite la communication. Certaines personnes ne suivent pas le fil, d’autres veulent aller plus vite alors que d’autres ne finiront jamais le mot d’eux-mêmes.

L’hôpital regroupe un pôle gériatrique, un pôle de rescapés d’accident divers et variés et le pôle neurologie. La salle de kiné regroupe tous ceux qui ont besoin de rééducation. En rééducation, il est sur un plan pour être verticaliser un peu plus de jour en jour. Lorsqu’il regarde autour de lui, tous les gens évitent son regard et son soudainement intéresser par le détecteur de fumée.

Pour contenter ses envies ainsi que ses papilles, il puise dans ses souvenirs gustatifs surtout dans ceux des plaisirs simples comme des œufs à la coque, des viandes ou encore le saucisson qu’il mangeait lorsqu’il allait voir son grand-père quand il était petit.

Pour lui Sandrine, l’orthophoniste, est un ange gardien car c’est elle qui lui a mis en place le code de communication. Il lui permet de garder un lien avec l’extérieur. Le personnel est divisé en deux types de personnes : celle qui essayent de comprendre ce qu’il veut et ceux qui font comme s’ils n’avaient rien vu. La présence de Sandrine lui permet d’avoir un lien téléphonique complet, compréhensible et rapide avec ses proches. Par moment il se demande s’il est encore là.

En cette fin du mois de janvier, il se réveille avec l’ophtalmologue au-dessus de lui en train de lui coudre la paupière droite. La première chose qui lui est venu à l’esprit c’est est-ce que le médecin sait qu’il ne faut pas lui coudre la paupière gauche qui est son seul lien avec l’extérieur ? Il trouve le médecin hautain, cassant et rébarbatif mais que serait ses consultations si le médecin n’était plus comme ça : il ne pourrait plus répondre silencieusement à ses questions. Il reste dans un mélange bien équilibré de détestation. Il est sous pression comme une cocotte-minute. C’est d’ailleurs un des noms qu’il voudrait donner à sa pièce de théâtre avec « L’œil » et bien sur « Le scaphandre ». Il racontera la vie de Monsieur L. qui est dans la fleur de l’âge, père de famille et vivant d’un un hôpital à la suite d’un AVC qui a provoqué un « locked-in syndrome ». Il y aurait tout même la voix off qui reproduira le dialogue intérieur. Cette voix off lui rappel que tout ceci est un rêve.

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