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Analyse de situation - La communication dans la relation soignant-soigné

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Par   •  30 Mai 2023  •  Étude de cas  •  1 487 Mots (6 Pages)  •  368 Vues

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ANALYSE DE SITUATIONS OU ACTIVITÉS RENCONTRÉES

PROMOTION : 2022 - 2025

NOM : DUBOIS

PRÉNOM : Raphaël

SEMESTRE : N°2

ANALYSE DE SITUATIONS OU ACTIVITÉS RENCONTRÉES N° : 1

THÉMATIQUE : La communication de l’équipe soignante

RÉFÉRENT PÉDAGOGIQUE : Clément COURSELAUD

SIGNATURE DU RÉFÉRENT PÉDAGOGIQUE :

La communication verbale et non-verbale de l’équipe soignante

Description de la situation :

        Lors de mon premier stage en soins infirmiers du 2ème semestre de la première année en Institut de Formations en Soins Infirmiers, j’ai été affecté au Centre Communal d’Action Sociale de l’EHPAD de Cleunay prenant en charge comme lieu de vie plusieurs personnes âgées de milieux sociaux et de conditions différentes. Il peut accueillir jusqu’au 84 résidents en même temps aussi bien en hébergement permanent qu’en hébergement temporaire. Ce service diffère aussi de par ses compétences pluridisciplinaires : on retrouve au total cinq infirmiers, une vingtaine d’aides-soignants, une vingtaine d’agents de soins, une psychologue, une ergothérapeute, un médecin coordinateur, deux responsables d’animation, deux cuisiniers, deux secrétaires s’occupant respectivement de l’accueil des visiteurs et des acteurs extérieurs ainsi que de l’aspect financier de la structure, des agents de laboratoires d’analyses mais aussi des kinésithérapeutes venant régulièrement faire des prélèvements et faire effectuer des exercices physiques aux résidents afin de préserver au mieux leur mobilité en assurant leur rééducation, un agent de maintenance, une cadre de santé et un directeur. La structure était subdivisée en 2 étages, chacun divisé en 2 couloirs. Ces 4 couloirs pouvaient contenir chacun 21 chambres et avaient un code couleur (jaune, bleu, vert, rouge) de façon à savoir plus facilement dans quelle aile de l’EHPAD chaque résident se trouvait.

        Pendant la deuxième semaine de mon stage, j’étais de service l’après-midi et suivait les aides-soignants. A la fin du repas du soir, j’ai aidé à remonter les résidents pouvant manger au restaurant de la structure au rez-de-chaussée dans leurs chambres afin de les préparer pour la nuit et les aider à se coucher : aller aux toilettes, se déshabiller, se mettre en tenue pour la nuit et se coucher. Éventuellement, on peut appeler les infirmiers pour exécuter un soins comme un pansement à changer, par exemple, ou encore des soins d’urgences. Pendant ce tour du soir, je me suis rendu dans la chambre de Mme P, 91 ans, entrée dans la structure depuis 4 ans car elle rencontrait des difficultés à rester seule à son domicile par suite du décès de son mari et à l’aggravation de son ostéoporose. C’était la première fois que je me retrouvais à m’occuper de cette résidente. Mais à ce moment-là de mon stage, les aides-soignants me laissaient travailler en autonomie, je n’ai donc pas vu de difficultés particulières, d’autant plus qu’il fallait simplement l’aider à changer sa protection, à s’habiller et à se coucher, celle-ci étant encore suffisamment autonome pour aller aux toilettes seule.

        Je vais tout d’abord au chariot contenant le matériel des aides-soignants pour frictionner mes mains au SHA et pour consulter la fiche de la résidente et ainsi savoir quelle protection exactement lui mettre pour la nuit et je mets des gants. Je me suis ensuite rendu à sa chambre, ai frappé à la porte et suis entré en m’annonçant. Cependant, alors que je mettais la présence grâce à la consigne lumineuse, je me suis aperçue qu’elle s’était déjà changée en chemise de nuit simple et n’avait pas mis de protection. J’ai ensuite remarqué qu’elle avait mis sur son fauteuil confort la protection propre qu’elle devait mettre ce soir-là. Elle m’a alors expliqué qu’elle s’était déjà rendue aux toilettes toute seule et qu’elle s’était changée dans la foulée. Après vérification, en effet, elle était allée faire ses besoins seule et je suis retourné auprès d’elle pour l’aider à mettre la protection qui lui manquait. Mais à ce moment-là, elle m’a demandé ce que j’étais en train de faire d’un ton très surpris et je lui alors réexpliqué qu’elle avait besoin de mettre une protection pour la nuit car souffrant une légère incontinence. Elle m’a alors tenu plusieurs propos incohérents et très énervés, m’expliquant qu’une autre protection se trouvait dans la salle de bains, qu’elle n’en avait pas besoin, que je la dérangeais, qu’elle ne comprenait pas ce que je lui voulais et ainsi de suite. Elle devenait de plus en plus agitée et agressive et ses propos étaient de plus en plus décousus, me parlant de maltraitance qu’elle aurais subi à son domicile et que l’équipe soignante de l’EHPAD tuait les enfants. De mon côté, j’étais de plus en plus perplexe car, bien qu’on m’ait prévenue qu’elle pouvait être irritable facilement, elle ne souffrait pas pour autant de troubles cognitifs. J’ai donc préféré aller chercher l’aide-soignant que je suivait ce jour-là et il a en effet réussi à la calmer et à la changer. En ressortant de la chambre, il m’a dit que ce n’était pas grave si je n’avais pas réussi à mener le soin jusqu’au bout, cette résidente ayant la tendance à s’emporter facilement quand elle était confuse.

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