Analyse de la relation soignant soigné
Rapport de stage : Analyse de la relation soignant soigné. Recherche parmi 302 000+ dissertationsPar Coralielll • 10 Juin 2025 • Rapport de stage • 767 Mots (4 Pages) • 31 Vues
Analyse relation soignant soigné
Description
Madame G est une patiente âgée de 94 qui a deux enfants, deux frères jumeaux. Elle a été mariée mais est aujourd’hui divorcée. Elle réside à l’HIHL de Magnac-Laval dans une chambre seule.
Je vais ici dans un premier temps décrire ma première prise en soin de la résidente et dans un second temps l’analyser.
Lors de ma seconde période de stage on m’a attribué deux nouvelles personnes à prendre en charge dont madame G. Madame G est une résidente qui est indépendante pour la toilette en dehors du dos et des parties intimes. Je me présente à 8h40 une première fois pour lui demander si elle désire commencer la toilette maintenant, ce à quoi elle me demande de partir et de ne pas revenir avant 30 minutes. Ainsi je ne reviens qu’aux alentours de 9h20. La dame me dit que je suis trop longue à venir la chercher et que de toute façon le personnel ici ne sert à rien. Elle rejette les couvertures qui étaient placées sur ses jambes, s’assoit au bord du lit, attrape son déambulateur et me dit “vous comptez rester là à me regarder ou vous allez vous dépêcher.” Je lève la tête de mon chariot de soin sur lequel j’étais en train de préparer les affaires et lui dis que si elle a besoin de moi je suis là mais qu’elle semble ne pas avoir besoin de mon aide dans l’immédiat. Elle se lève tout en marmonnant et rejoint la salle de bain. Au moment de s’assoir sur la chaise dans la salle de bain elle me crie qu’elle n’a pas sa serviette pour s’assoir qui lui sert à ne pas salir la chaise et que je lui ai volé. Je lui réponds que c’est la première fois que je m’occupe de sa toilette. Je lui dis qu'en revanche si elle le désire je peux lui en amener une nouvelle et même lui changer celle sur son dossier. Madame G, tout en sortant ses produits de toilette, clame que le personnel est incompétent. Je lui explique que si on lui a retiré la serviette sur laquelle elle s’assoit c’est très probablement qu’elle était souillée. La résidente me regarde et me dit que jamais elle ne se souille et que je suis vraiment mal éduquée d’insinuer cela. J’essaie de la calmer en lui disant que je n’insinuais rien du tout. S’en suit toute une série de remarques à mon égard et celle du personnel soignant ou non. Au moment de la toilette intime je lui demande de se lever et de se tenir au lavabo pour éviter les pertes d’équilibre. Je lui retire la protection et commence la toilette intime après lui avoir demandé si elle avait un savon spécial pour cela. Elle me rétorque que non et m’explique qu’en revanche j’ai intérêt à bien faire son lit comme il faut. Je lui dis que je l’ai fait comme on me l’a enseigné mais cependant si cela ne lui convient pas je m’adapterais pour les prochaines fois. Ma réponse lui tire une moue. Je finis la toilette intime et lui demande de se rasseoir afin de lui passer sa protection neuve. Je regarde quelques instants la protection afin d’être sûre de la mettre dans le bon sens, la lui passe et lui demande de se lever. Je finis de l’habiller et au moment de lui passer le gilet elle le repousse et me dit qu’elle a déjà dit plusieurs fois qu’elle ne souhaite pas mettre le gilet car elle a trop chaud avec. Je ne lui réponds “pas de soucis” et je vais lui reposer dans la chambre. Pendant que Madame G finit de s’habiller je sors mon chariot et le met contre la porte d’entrée afin de dégager le chemin jusqu’au fauteuil. Une fois habillée Madame G m’explique qu’il faut que je lui donne une serviette en plus ainsi qu’un autre gant car elle préfère avoir des réserves au cas où une aide-soignante en oublierait ou si elle en a besoin dans la journée. Je lui donne ce qu’elle demande et reste avec elle pour savoir si le lit est bien fait selon ses critères. Elle m’explique exactement la façon dont elle souhaite que son lit soit fait et comment mettre la sonnette ainsi que la télécommande du lit à sa portée. Une fois tout cela changé je lui demande si elle a besoin de quelque chose d’autre et une fois une réponse négative donnée, je récupère mon chariot et part après lui avoir souhaité une bonne journée et dis que si elle avait besoin qu’elle n’hésite pas.
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