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La différenciation des genres chez les enfants

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Par   •  28 Septembre 2021  •  Étude de cas  •  3 204 Mots (13 Pages)  •  785 Vues

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           Nous allons évoquer les inégalités et plus précisément la différence du genre dans le milieu des enfants. Les stéréotypes existent depuis la nuit des temps. Cependant, à partir du XIXe siècle, ces idées sur les femmes au foyer et les hommes qui les dominent, commencent à changer en accordant plusieurs droits aux femmes comme les droits de vote en 1944, ou celui de travailler sans l'accord de son mari, en 1965. Vers la fin du XIXe siècle, des mouvements féministes vont se mettre en place et vont permettre aux femmes de devenir indépendantes et avoir les mêmes droits que les hommes. Mais toutes ces histoires d'inégalité des sexes débutent quand on est enfant notamment par l'éducation et la socialisation que l'on nous inculque.

Comment la société actuelle influence-t-elle les enfants sur la différence du genre ?

Nous arborderons dans un premier temps le rôle du cercle familial pour les enfants puis analyserons celui en collectivité et enfin nous terminerons par l'influence auprès des enfants faite par la société. Certains sujets seront mis en parallèle avec d'autres pays notamment avec la Suède, l'un des pays les plus neutre au monde.

I. Les enfants dans le cercle familial

A. Frontière moins stricte pour les prénoms et les pronoms

        À présent, la frontière des genres est plus flexible pour les prénoms et les pronoms. De même que la Suède tente d'inclure le pronom neutre « hen » pour certains contexte au lieu d'utiliser « il » et « elle ». En suédois, « hen » provient de la contraction des pronoms « han » pour « il » et « hon » pour « elle ». Pour la plupart des gens, la Suède est un modèle que l'on peut suivre pour l'égalité des femmes et des hommes. D'ailleurs, en 2010, la Suède est désigné comme le pays le plus neutre au monde. Mais beaucoup de Suédois font pression pour que l'Etat devienne aussi sexuellement neutre. Le gouvernement et la société ne devraient plus accepter la moindre distinction entre les sexes. Les militants qui font du lobbying pourront permettre aux parents de choisir n'importe quel prénom pour leur enfant. Cette idée consiste à ne pas associer les prénoms au sexe de l'enfant et autoriserait donc les parents à appeler par exemple une fille Jack ou un garçon Lisa. La Suède reconnaît officiellement 170 prénoms unisexes.

B. L'apparence physique souvent marquée

        L'apparence physique est souvent un indicateur marquant les genres.

Aujourd'hui, le rose est l'une des caractéristiques pour définir une fille et le bleu  pour définir un garçon. Mais ce ne fut pas toujours le cas au fil des siècles et des époques :

  • Dans la Grèce Antique, avoir un garçon était un cadeau des Dieux, et le bleu signifiait le ciel et la divinité.
  • Au Moyen-Âge, c'étaient les filles qui portaient du bleu, cela représenté la Vierge Marie habillée de bleu, et la pureté. Tandis que le rose qui était du rouge clair, car le mot rose n'existait pas encore, était destiné aux garçons pour leur agressivité et leur virilité.
  • Pendant le Siècle des Lumières, le bleu est de nouveau pour les garçons en se réappropriant les valeurs antiques.
  • Le blanc, représentant l'innocence, la pureté et la propreté, à longtemps était porté par les enfants jusqu'à l'âge de 6 ans. Aujourd'hui, le blanc représente la neutralité.

À partir des années 1950, la mode enfantine est stéréotypée.

De nos jours, certaines marques essayent d'établir des collections de vêtements neutres. Comme Roseanna qui lance en 2015 une collection unisexe de vêtements et d'accessoires. Elle a modifié sa garde-robe avec des imprimés en jouant avec les codes de l'androgynie. De même que la ligne de vêtements espagnole, Zara, qui a lancé sa collection non-genré," Undergendered", en 2016. Cependant, celle-ci fait débat, parce qu'elle comporte surtout des sweats et des jeans de couleur blanc, gris et bleu. Ce qui est notamment des vêtements de style pour homme. En 2016, la marque de luxe Louis-Vuitton, fit posé Jaden Smith en robe avec d'autres mannequins. Les magasins néerlandais, Hema, atténuent la différence des vêtements entre garçons et filles. Les boutiques placées en France affirment toujours la distinction. Une marque de vêtement suédoise pour enfant a supprimé les rayons      « fille » et « garçon » de ses magasins. L'idée d'habiller les enfants de façon neutre a été énormément débattue sur la blogosphère parentale.

C. Le langage : un marqueur sexué

        Le langage peut être un marqueur sexué comme nous le prouve le roman Retiens ma nuit de Denis Tillinac. Ce livre est fait en deux parties, la première est celle de François, un médecin, qui n'étant pas épanoui dans son couple voudrait divorcer avec sa femme Claire. La seconde partie est celle d'Hélène, la maîtresse de François, qui elle aussi n'est pas heureuse dans son mariage. On remarque que la partie de l'homme est écrite dans un langage soutenu et bien rédigée avec des références de culture très vaste dans le temps. Pour lui, la femme doit être une femme au foyer qui s'occupe correctement de la maison comme l'indique cet extrait : "J'ai épousé cette fille parce qu'elle me promettait [...] les conforts d'une épouse à la mode de ma mère ou de mes grand-mères. [...] N'ambitionnant que de reproduire, en plus gai, le parcours de sa propre mère, un mari, des enfants, un train de maison".

François considère la femme comme inférieure à l'homme. Elle ne sert qu'à rester à la maison et à s'occuper de son mari et ses enfants. Par rapport à la première partie, celle d'Hélène est écrite de manière plus familière avec des références de leur jeunesse comme le chanteur Elvis Presley. C'est écrit dans un langage parlé notamment avec les mots régionaux "esquintée" ou "escarmouche".

Ce livre donne l'impression que les femmes ne sont pas capables d'écrire et de s'exprimer dans un langage autre que familier, et par conséquent, qu'elles ne sont pas cultivées.

II. Les enfants en collectivité

A. L'école, un lieu de sociabilisation

        Pour les enfants, l'école ont un lieu de sociabilisation où ils rencontrent différentes personnes qui leur inculquent certaines valeurs dont les inégalités du genres. Le 7 février 2013 est signé la « Convention interministérielle pour l'égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif ». Elle a pour but d’acquérir une culture de l'égalité entre les sexes, renforcer l'égalité et le respect mutuel dans l'éducation et s'engager dans la mixité des filières de formation et dans tous les niveaux d'études.

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