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Information post opératoire

Étude de cas : Information post opératoire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Mai 2019  •  Étude de cas  •  1 523 Mots (7 Pages)  •  431 Vues

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Auparavant aide-soignante, j’ai été dispensé du premier stage du semestre 1. De ce fait j’ai effectué pour la première fois un stage infirmier au semestre 2 dans un service de chirurgie générale de courte durée dans une clinique. C’est un service qui fonctionne à la semaine, ou les hospitalisations vont généralement de 1 à 3 nuits. Les chirurgies rencontrées sont diverses :  urologie, gynécologie, traumatologie, ophtalmologie, stomatologie. Ce qui engendre une population de patient d’âges très variés. Le personnel de ce service est constitué d’ASH, d’aide-soignant, d’infirmières, de médecins, de kinésithérapeutes et d’un cadre. Le service est sectorisé en trois pour le travail infirmier.

La première analyse de pratique professionnelle portera sur une situation vécue par une patiente à la suite d’une coelioscopie exploratrice. La situation met en jeu deux acteurs principaux que sont la patiente et l’étudiante infirmière.

En arrivant dans le service le matin, je prends les transmissions de l’équipe de nuit d’un secteur en suivant l’infirmière attitrée. Lors des transmissions une patiente est décrite comme étant très angoissé. Cette patiente a subi une coelioscopie exploratrice la veille dans l’après-midi. L’intervention et le réveil se sont déroulés sans encombre, en retour de bloc les constantes étaient dans les normes, la patiente n’avait pas de nausées et son EVA était à 3. Cependant selon l’infirmière de nuit, la patiente a commencé à se sentir mal en début de nuit, elle précise une augmentation de la pression artérielle, de l’agitation et un sentiment de malaise. L’infirmière interprète les signes en tant que crise d’angoisse. La patiente a été apaisé après l’administration d’un antalgique. A la fin des transmissions, j’effectue le tour de distribution des thérapeutiques. En arrivant a la chambre de la patiente concerné, l’infirmière me transmet le traitement et je vais voir la patiente, l’infirmière continue le tour passant au patient suivant. En entrant dans la chambre, je salue la patiente et prend connaissance de son bien-être et état général a l’instant T. Cette dernière me relate les faits de la veille, me dit avoir ressenti des douleurs au niveau des côtes, sous la poitrine, générant une forte anxiété car elle ne comprenait pas l’origine de ces douleurs alors que l’intervention a eu lieu dans la partie basse de l’abdomen, et me dit avoir paniqué. En approfondissant mon questionnement, je me rends compte qu’elle ne connaissait pas ni les effets, ni le processus d’évacuation du co2 a la suite d’une coelioscopie.

Après lui avoir expliqué succinctement le déroulement de l’intervention, mais surtout le processus par lequel les résidus de co2 s’évacuent engendrant des douleurs en ceinture irradiantes pouvant aller jusqu’aux épaules, elle me dit ne pas en avoir été informé et se sent à présent rassurée quant à l’origine de ces douleurs. Je lui donne les antalgiques lui expliquant qu’ils sont efficaces et calment ce type de douleurs.

Questionnement :

- Les patients sont-ils informés au préalable des suites opératoires ?

- Comment mieux informer les patients ?

- Met on suffisamment l’accent sur les douleurs potentielles ?

- Doit-on mettre en évidence les douleurs potentielles ?

- Les patients ont-ils trop d’information qu’en retiennent-ils ?

- Comment rassurer au mieux ?

- Peut-on travailler conjointement avec les chirurgiens pour informer ?

- Existe-il de la documentation pour informer les patients selon les chirurgies ?

- Peut-on instaurer d’informer le patient au cours de l’entretien d’accueil dans le service ?

- Sommes-nous tenu d’informer le patient à l’introduction d’une nouvelle thérapeutique ?

-Le rôle propre se résume-t-il à l’administration d’une thérapeutique en cas de protocole préétablit ?

- Doit-on toujours investiguer dans la recherche d’information ?

La définition du métier d’infirmier selon le Berger-Levrault stipule que « l’infirmier analyse les situations de soins, dispense des soins de nature préventive, curative ou palliative visant à promouvoir, maintenir et restaurer la santé, il contribue à l’éducation à la santé et à l’accompagnement des personnes, il intervient dans le cadre d’une équipe pluriprofessionnelle » (1 p22). De plus l’une des activités principales de l’infirmier et d’informer et d’éduquer la personne a la santé. Dans ce cadre-là l’accueil du patient prend toute son importance car un entretien d’accueil passant par un recueil de données approfondi permet dans un premier temps, de connaitre la position du patient face à la masse d’information transmises lors de la consultation avec le chirurgien. Il existe par ailleurs un guide de soins infirmiers publié par l’état concernant l’accueil de la personne soignée auquel se référer (2). En effet au cours de cette consultation, toutes les informations transmises ne seront pas forcements assimilés par le patient du fait de la complexité des termes employés, du stress que peut procurer la future intervention et de ses capacités cognitives. En ce sens un recueil de donnée permet de faire le point, vérifier les connaissances de la personne et cibler l’information à transmettre nouveau. Le travail conjoint entre professionnel semble essentiel, en effet les informations sont transmises par le chirurgien, l’anesthésiste et l’infirmier cela permet une cohésion d’équipe en vue d’éclairer le patient qui pourra demander de plus amples explications aux professionnels.

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