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Des frontières à franchir travail noté 1

Étude de cas : Des frontières à franchir travail noté 1. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Janvier 2019  •  Étude de cas  •  4 791 Mots (20 Pages)  •  505 Vues

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Étape 1, Résumé des faits 

Mme Angélica Garza est une Américaine d’origine mexicaine. Cadre chez USMed, entreprise multinationale américaine, ayant plusieurs usines un peu partout aux États-Unis et une à Tijuana au Mexique dans la zone limitrophe des États-Unis. Mme Garza travaille à Tijuana et dirige également une petite unité du côté des États-Unis près de la frontière du Mexique. Son équipe compte 34 Américains et 1100 Mexicains. L’usine de Tijuana est en fait ce que l’on appelle une « maquiladora ». Dans le Webpedagogique, la définition d’une maquilodara se traduit comme suit : «  Les maquiladoras sont des industries des États-Unis installées au Mexique, à proximité de la frontière entre ces deux pays. Les maquiladoras emploient des ouvriers peu ou pas qualifiés pour fabriquer des produits électroniques, des textiles, des plastiques, etc. Elles profitent du faible coût de la main-d’œuvre mexicaine (environ 1 euro de salaire par heure de travail). Enfin, ces industries ne payent pas de droits de douane ».

Mme.Garza n’a aucun contact avec les autres cadres des autres installations situés dans les autres états américains selon elle la compagnie ne possède aucune politique en gestion des ressources humaines ni de politique en gestion de la diversité. Elle connait un peu la culture mexicaine et parle Espagnole, malgré cela, Mme. Garza n’a pas eu une adaptation facile. Ces supérieurs croient qu’avec ses origines mexicaines il devrait être facile pour elle d’interagir avec les travailleurs mexicains. Ce qui n’a pas du tout été le cas. Angélica Garza fait face au rejet de ses collègues mexicaines. Elle raconte que deux femmes mexicaines qui travaillaient depuis 5 ans pour USMed lui en voulaient, car selon elles Angélina leur volait une partie de leurs tâches et pour elles c’était comme si on les considérait comme inférieurs et que les Américains étaient là pour prendre leurs responsabilités. Angélica dit : « Je ne pouvais obtenir la moindre information de leur part. Elles m’en donnaient le moins possible, ne m’aidaient pas et critiquaient tout ce que je faisais dès que j’empiétais sur leur domaine ». Mme Garza a réussi à passer à travers, car son statut d’Américaine la protégeait en quelques sortes. Les femmes mexicaines considéraient les Américains comme supérieurs à eux. Les gestionnaires de UsMed sont arrivés là avec leur méthode de travail bien à eux sans chercher plus loin à comprendre le milieu et contexte. Ne s’embrassait pas de subtilité. Un échec et vous étiez congédié. Dans de telles conditions attendre des Mexicains qu’ils intègrent le style d’encadrement, les attentes et formations américaines tenaient du défi et c’est fait dans un contexte d’affrontement entre les deux cultures.

Il est important de comprendre que la plupart des travailleurs mexicains socioéconomiquement défavorisés venant de ranchitos sans toilettes ni douches. À cette époque trouver des ingénieurs ou des secrétaires bilingues était une denrée rare. Il n’est pas facile pour Mme.Garcia de répondre aux attentes de ses patrons et collègues anglo-saxons qui eux ne savaient pas très bien ce qui se passait à Tijuana et de toute façon ne voyaient pas la nécessité de comprendre la culture mexicaine. Mme Garza s’est donc retrouvée laissée à elle-même sans soutien. Ces aptitudes étaient insuffisantes pour répondre aux attentes de ses supérieurs. On attendait d’elle qu’elle introduise auprès des travailleurs mexicains un style d’encadrement et des attentes et des formations américaines en se basant sur le simple fait qu’il serait facile pour elle puisqu’elle était elle aussi d’origine mexicaine. Mais en fait, elle venait d’un tout autre milieu.

Mme Garza dit avoir connu beaucoup de frustration et s’être sentie incomprise. Elle a tenté souvent d’expliquer le problème à ses patrons et collègues américains, mais ceux-ci ne montraient aucune ouverture et se méfiaient de ses idées. Les Mexicains eux ne comprenaient tout simplement pas ce que l’on attendait d’eux.

La situation en 20 ans s’est améliorée, mais 20 ans plus tôt son statut de femme cadre dans un milieu d’homme était méprisé de ses collègues mexicains de par leur culture. Seule chose qui l’ait sauvé selon elle, est encore une fois son statut d’Américaine.

Étape 2 : Identification du problème 

Je vois dans l’histoire de cas de Angelica Garza une situation multiproblématique, premièrement il y a clairement un gros manque de gestion de la diversité chez UsMed.

Le manque de soutien envers Mme.Garza est aussi défaillant. Je vois également un problème qui découle du « stéréotype » lors qu’il est dit que selon les gestionnaires de Mme Garza elle est apte à faire face au problème avec les travailleurs mexicains, car elle est d’origine mexicaine.

Nous avons aussi un problème d’ordre organisationnel. Le manque de communication et la mauvaise interprétation du problème. Mme Garza nomme le fait que ses collègues n’étaient pas au courant de la situation vraiment et/ou fermait les yeux sur le problème. Les patrons de Mme.Garza n’ont aucune ouverture et flexibilité. Mme Garza le nomme en disant qu’au moindre faux pas, c’est la porte.

Ensuite, il n’y a pas de suivi et soutien, une structure et un cadre qui ne tiens pas en compte le contexte.

Étape 3, Identifications des causes du problème 

Le manque de gestion de la diversité.

Mme Garza le mentionne, selon elle USMed n’avait aucune politique en gestion des ressources humaines et encore moins en matière de gestion de la diversité.

Les attitudes des travailleurs mexicains qui posaient problème étaient plutôt d’origine culturelle. Les travailleurs ne comprenaient ce qu’on attendait d’eux. D’autant plus que, nous tentions de les former et d’introduire un système d’encadrement à l’américaine sans tenir en compte de leur différence culturelle. Hofstede a d’ailleurs élaboré une grille culturelle qui nous permet de mettre en lumière l’influence des différentes valeurs culturelle sur le comportement au travail. Les valeurs de la culture mexicaine est très différentes de celle des Américains, elles sont même, à l’opposées l’une de l’autre ce qui crée

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