Cas beyer

2.4 Pour l’entreprise Beyer, souscrire à une assurance prospection la couvre contre le risque d’échec commercial lors de sa prospection par exemple. De plus, c’est un soutien pour la trésorerie lorsque l’on veut se lancer sur un marché étranger et donc cela encourage à  se lancer sur ce marché visé. Cette assurance nous permet d’avoir les fonds nécessaires directement.

3.1. L’entreprise Beyer n’a encore pas connaissance du marché canadien. Avoir recours à un importateur distributeur semble être une très bonne solution. En effet, ce dernier a une parfaite connaissance du marché canadien contrairement à nous. De ce fait, nous ne prenons pas de risques en devant faire les démarches nous-même. Il n’y a pas de dépense financière de notre part puisque l’importateur vend pour son propre compte, il a son réseau et fera sa prospection lui-même. Il a également déjà sa structure. Le réel avantage est que nous n’avons pas de frais liés à la découverte du nouveau marché (étude de marché par exemple) et à la prospection. Enfin, la logistique est simplifiée puisque nous livrons tout à un seul endroit.

3.2 La situation financière de Greenwood est globalement bonne. En effet, son ratio d’indépendance financière est supérieur à 0.5 avec 0.74, ratio en hausse par rapport à 2016. Pour son équilibre actif, sa liquidité générale et son équilibre financier, ses ratios sont largement supérieurs à ce qui est demandé pour que la situation financière de l’entreprise soit qualifiée de pérenne, mais ils sont en en diminution comparé à 2016. Pour ce qui est de son autonomie financière, le ratio n’est pas bon en étant à 0.32% au lieu d’être sous les 0.2, soit 0.12 point de pourcentage au-dessus. Cependant, on est en légère amélioration comparé à 2016.

Sur les 5 critères de l’analyse financière, 4 sont bons.

La situation de la société AGFOOD est elle aussi globalement bonne. Son indépendance financière est bonne avec 0.66 comme ratio, supérieur au 0.5 demandé. Sa liquidité générale, son équilibre actif et financier sont tous trois dans les exigences de la bonne situation financière, avec en plus une amélioration par rapport à 2016. Pour finir, son autonomie financière est de 0.29%, un peu au-dessus de la limite de 0.2%.

Globalement, la situation financière d’Agfood est meilleure de que celle de Greenwood.

3.3. D’un point de vue commercial, on peut voir que chez Greenfood, la société est uniquement concentré sur l’agroalimentaire, qui constitue 100 de ses importations et donc ventes. Les 20 commerciaux qui sont dans la société allouent 30% de leurs temps à autre chose de le vin, le fromage, etc.

Chez Agfood, on peut voir au contraire que les importations sont divisées entre Cosmétiques et Agroalimentaires, ce qui fait qu’il y a moins de temps alloué aux ventes de produits agroalimentaires. D’ailleurs, 50% du temps est alloué au cosmétique ce qui est la priorité chez Agfood. Enfin, il y a 5 commerciaux de moins consacrés aux produits agroalimentaires.

Pour conclure, même si la situation financière est légèrement meilleure de Agfood, celle de Greenwood est loin d’être mauvaise. Son avantage commercial pour pouvoir vendre les produits de l’entreprise Beyer font que le choix de l’importateur se tourne vers Greenwood.

3.4. Avec un VIE, l’entreprise n’a pas la gestion de personnel à gérer ce qui lui confère un gain de temps et pas de frais supplémentaires liés à la recherche de personnels (le contrat est passé entre Business France et le jeune volontaire). De plus, le coût est plus attractif que d’avoir par exemple un expatrié  car le VIE bénéficie d’un statut privilégié et donc l’entreprise d’une exonération de charge sociale en France. C’est une très bonne solution pour une entreprise comme Beyer qui souhaite viser un nouveau marché étranger. De plus, la durée est modulable de 6 à 24 mois, ce qui donne le temps pour l’entreprise d’étudier les possibilités futures pour le recrutement ou autre. En résumé, le recours à un VIE est plus attractif en terme de coût et plus simple car le travail est dédouané à Business France.

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