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Analyse pipe blanche

Étude de cas : Analyse pipe blanche. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Juin 2016  •  Étude de cas  •  3 480 Mots (14 Pages)  •  701 Vues

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Analyse d’un objet

Le quotidien ou le banal dans l’image

Gabrielle Bégin

La pipe en argile blanche






Présenté à

Madame Louise Renaud

2016-1-MSL1033-01



Avril  2016

Tables des matières

Mise en contexte……………………………………….. page 3

Description de l’objet………………………… page 4

Histoire de la pipe…………………….. page 4

Différencier une pipe……… page 6

Provenance de la pipe…………… page 9

À qui appartient la pipe?........................ page 9

Conclusion…………………… page 10

Formulaire de catalogage…………. Page 11

Annexe 1……………… page 12

Annexe 2………………… page 13

Annexe 3…………………….. page 14

Annexe 4………………….. page 15

Bibliographie……………………… page 16

Mise en contexte

En 1608, Samuel de Champlain, un explorateur français, fonde la ville de Québec. Le premier quartier qui y est construit se nomme Place Royale. En fait, le nom « Place Royale » fut donné lorsque l’intenta Champigny ordonna l’installation du buste de Louis XVI, ancien roi de France. À proximité du fleuve, c’est l’endroit parfait pour construire les premières habitations en Nouvelle-France. Il servira d’habitation pour les premiers colons, mais deviendra aussi un centre de commerce et de traite de fourrure très important. L’importation des produits européens et l’exportation des ressources naturelles vers le pays mère qu’est la France se font dans ce quartier.

        Le 13 septembre 1759, 49 navires britanniques vont débarquer à Québec, pendant la guerre de Sept Ans. Les Britanniques gagnent la bataille des plaines d’Abraham en seulement 30 minutes. Ceci marque le début du changement d’empire, soit de l’empire français à l’empire anglais, suite au Traité de Paris de 1763 qui a mis fin à la guerre.

        Après la guerre, la Place Royale doit être reconstruite afin de reprendre les activités commerçantes. La ville devient de plus en plus habitée. Vers la fin du 18e siècle, une centaine d’immigrants, majoritairement d’origine britannique, écossaise et irlandaise, viendront s’y installer à leur tour.

        Au 19e siècle, les commerçants anglais prennent le dessus sur les Français et s’occupent en majorité des commerces et centres de marchandise. La Place Royale continue de se développer et garde sa place en tant que commerce canadien jusqu’au 19e siècle.

        La révolution industrielle permettra à la ville de Montréal de développer un port dans les années 1860, qui mettra la ville de Québec dans l’ombre. La ville perdra peu à peu d’importance, laissant le marché, qui avait été autrefois si populaire, en simple place publique.

        En 1967, le gouvernement du Québec entreprit un grand projet de restauration. Son but était de revitaliser les maisons ayant subi des modifications architecturales au cours des années, afin de leur redonner une allure d’époque. Ce projet fut un bijou pour les archéologues, puisqu’une très grande quantité d’artefacts ont pu être trouvés témoignant de l’histoire de la Place Royale depuis ses tout débuts. Le Musée canadien de l’histoire a eu la chance d’acquérir certains de ces artefacts.

Description de l’objet

        Parmi ces objets se trouve une pipe en argile blanche, aussi connue sous le nom de kaolin. Le type d’argile utilisé pour sa construction lui donne sa couleur blanche lors de sa cuisson, d’où vient son nom. Afin de bien comprendre ses mesures, voir l’annexe 1 qui énumère le nom des différentes parties de la pipe. L’artefact est d’une longueur de 40 cm de long. Commençant par le trou du bec, celui-ci est 0,2 cm de large. Du bec au tuyau, le diamètre varie, mais il mesure 1 cm au niveau du tuyau. Puis, le talon a un diamètre de 0,7 cm et une hauteur de 0,5 cm. Sans prendre en considération le talon, le fourneau est haut de 4 cm. Le diamètre interne du fourneau mesure 1,8 cm et ses parois, elles, sont épaisses de 0,3 cm.

        La pipe est d’une couleur blanche, elle est opaque et n’a pas de verni. Le bord du fourneau est noirci, ainsi qu’à l’intérieur où l’on met le tabac dû au fait que l’on brule la substance. De plus, le fourneau lui-même est légèrement noirci, probablement causé par la manipulation de l’objet. Son talon à base plate permet au fumeur de tenir la pipe, diminuant les risques de brûlure. Du bec au fourneau, le manche a une forme courbée. Puis, on retrouve les initiales « S.B. » gravées à l’intérieur du fourneau, situées sur la face avant de la pipe, voir annexe 2.

 

Histoire de la pipe

        Les autochtones auraient été les premiers utilisateurs de la pipe pour la consommation de plantes et d’herbes. Celle-ci était utilisée de façon sacrée. Le tabac, pouvant être consommé de différente façon, soit par la pipe, en l’aspirant ou en la mâchant, était cultivé en grande quantité. Fumer prenait une grande place lors des cérémonies religieuses, des danses, des conseils et de la vie de tous les jours. D’après eux, le tabac permettait de les éclairer dans leurs décisions.

        L’homme blanc eu premier contact avec le tabac à l’époque de l’explorateur Christophe Colomb, soit en 1492, lorsqu’il aperçut les amérindiens en fumer. Ce dernier en rapporta au Portugal, qui, de ce fait, réveilla l’intérêt de Jean Nicot, un ambassadeur de France, qui s’en procura et en fit parvenir à Catherine de Médicis, reine de France, en 1558. Celle-ci utilisait cette plante à des fins médicales et rendit populaire la substance, surnommée « herbe de la reine ».

        En Angleterre, c’est Sir John Hawkins qui rapporte du tabac de l’Amérique du Nord en 1565, mais c’est Sir Walter Raleigh qui introduisit la pipe après en avoir reçu une en cadeau de la part de Ralph Lane, le premier gouverneur de Virginie.

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