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Analyse de situation en cabinet libéral

Étude de cas : Analyse de situation en cabinet libéral. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Octobre 2021  •  Étude de cas  •  2 228 Mots (9 Pages)  •  758 Vues

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Analyse de situation

        Mon stage s’effectue dans un cabinet libéral. Ce cabinet comporte des médecins généraux, 5 infirmières, 2 ostéopathes, une podologue.

        La situation choisie est l’absence de sac de DASRI (Déchet à Risques Infectieux), l’absence de désinfection des surfaces, et les gestes non faits correctement lors de la friction hydro alcoolique, lors d’un prélèvement veineux d’une résidente.

        Ce matin, le bilan sanguin à jeun de Mme R est prévu. Madame R est une patiente est atteinte de dépression, d’hypertension artérielle. Nous y allons pour lui donner son traitement le matin et soir. De plus, nous devions lui faire une prise de sang, car la sérologie de la maladie de Lyme a été positive. Afin qu’un diagnostic soit posé, son médecin nous a demandé d’en refaire 3 semaines après la précédente.

        Ce matin, je suis l’infirmière chez la patiente. Nous allons prévenir la patiente. Nous frappons à sa porte. La patiente vient nous l’ouvrir et nous autorise à rentrer. L’infirmière lui dit que nous allons commencer par la prise de sang. Celle-ci acquise et part dans sa chambre car elle a besoin d’être allongée lors des prises de sang.  

        J’observe l’infirmière qui se fait une friction hydro alcoolique, et prépare au préalable : le coffret de prélèvement (composé de tubes, d’un corps de pompe, d’une aiguille, d’un tampon et un pansement).  les étiquettes au nom de la résidente, un plateau désinfecté sur lequel elle dispose : des compresses, un garrot désinfecté, un flacon pompe d’alcool 70%, une solution hydro alcoolique, un container à objets piquants, coupants, tranchants (OPCT).

        Le prélèvement a lieu dans la chambre de Mme R. L’infirmière pose sur le lit : le tampon, le tube de prélèvement ainsi que la compresse désinfectante.

        Pendant ce temps, je procède à l’identitovigilence : je vérifie l’identité de la résidente (nom, prénoms et date de naissance), sa concordance avec les étiquettes et l’ordonnance et je remplis le formulaire.

        Elle installe la résidente sur son lit allongée en position confortable, puis procède à la désinfection simple des mains à l’aide de produits hydro alcooliques.

        L’infirmière fait un léger coup de pompe de la solution hydroalcoolique au creux de sa main. Elle a les ongles courts et porte une bague. Elle frictionne ses mains durant 10 secondes et ne met pas de gant. Elle choisit le bras à prélever en repérant par effleurement la veine à ponctionner, positionne et serre le garrot au milieu de la partie humérale du bras droit ; prépare son aiguille dans le corps de pompe, ainsi que le tube ; se saisit ensuite d’une compresse désinfectée, la passe sur la zone à ponctionner en l’occurrence au pli du coude. Elle pose la compresse utilisée sur le lit ; maintient la peau pour faciliter la perforation de la veine et pique franchement l’aiguille dans la veine. Elle remplit un tube, elle le retire tout en maintenant l’aiguille en place, puis pose le tube sur le lit. Au préalable, l’infirmière a posé sous le bras à ponctionner un papier afin de protéger le lit. Lorsque le prélèvement est terminé, elle retire le garrot, retire l’aiguille ; se saisit d’un tampon et comprime la veine, tout en informant la résidente que la prise de sang est terminée. Elle met l’ensemble aiguille-corps de pompe dans l’OPCT. Ensuite, elle remplace la compresse sèche par un pansement adhésif à l’endroit de la pénétration de l’aiguille et procède de nouveau à une friction hydroalcoolique des mains en quelques secondes. Elle prévient Mme R peut se diriger dans la salle à manger pour prendre son traitement.

        Une fois dans la salle à manger, j’identifie le tube avec les étiquettes de la patiente, et referme le coffret.

 

  1. Analyse de la situation

        Tout d’abord, l’infirmière se dirige vers la maison de la patiente afin de la prévenir. Avant de rentrer, elle frappe et attend l’acquiescement de celle-ci pour aller la voir. Cela permet de préserver son intimité et sa pudeur selon l’Art. R 4312-14 (le consentement libre et éclairé de la personne examinée ou soignée est recherché dans tous les cas). Avant de débuter les soins, l’infirmière demande à Mme R si elle est d’accord pour qu’elle puisse réaliser la ponction veineuse car elle doit obtenir le consentement du patient avant la réalisation d’un soin, il est souligné par la Loi du 4 mars 2002 (le consentement libre et éclairé du patient aux actes et traitements qui lui sont proposés).  

        Puis, elle prépare le matériel nécessaire pour le bilan sanguin, l’infirmière commence par faire une friction hydro alcoolique des mains.

        Dans la chambre de Mme R, l’infirmière pose le dispositif de prélèvement sur le lit, qui n’a pas été au préalable nettoyé, or on sait que la survie des micro-organismes sur les surfaces peut aller jusqu’à plusieurs semaines, selon les espèces et la quantité de matières organiques. (Exemple : Rotavirus >1mois, Staphylococcus aureus > 3 mois, Mycobacterium tuberculosis >6mois, Clostridium difficile >dizaines d’années). Il est donc indispensable de les éliminer régulièrement, afin de réduire le risque infectieux lié à l’environnement du patient.

        L’infirmière invite la patiente à s’allonger sur son lit, celle-ci accepte, puis elle lui explique comment elle va procéder.

        Avant de procéder à la ponction veineuse, j’effectue l’identitovigilence. Cela a pour but de diminuer les erreurs mais c’est aussi un système de surveillance et de gestion des risques. Elle vise à assurer la qualité et la sécurité du soin en administrant les bons soins, au bon moment et au bon patient. Afin de procéder à l’identitovigilence, je demande à Mme R, de décliner son identité, plus précisément son nom, son prénom, sa date et son lieu de naissance et son sexe.

         Elle se dirige donc vers Mme R, elle a les mains propres visiblement et sèches, elle fait un léger coup de pompe de la solution hydroalcoolique au creux de sa main. Elle se frictionne les mains moins de quinze secondes et ne mets pas de gants, je remarque que la friction n’est pas faite correctement. En effet la friction hydroalcoolique a pour but d’éliminer la flore transitoire. Elle doit être effectuée en l’absence de souillures visibles des mains et sur des mains sèches, avant et après tout contact avec le patient ou son environnement, entre deux soins, avant et après le retrait des gants.

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