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Capital Et Progrès Technique

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Par   •  18 Mars 2013  •  1 411 Mots (6 Pages)  •  1 438 Vues

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Capital et Progrès Technique

I. Le capital

I. Définition

Le capital est constitué par l'ensemble des ressources reproductibles (équipements, bâtiments...) destinés à produire des biens et des services. Ce sont des biens indirectes qui, par des « détours de production », permettent d’accroître la productivité du travail.

Le « détour de production » est une notion élaborée par Böhm-Bawerk. Il se traduit par un accroissement de l'intensité capitalistique qui induit un allongement du processus de production et permet une augmentation de production et de productivité.

II. La distinction des 2 types de capitaux

A) LES CAPITAUX FIXES

Les capitaux fixes (ou Bien capitaux) sont constitués par des biens qui servent à plusieurs cycles de production sans subir de transformation autre que l'usure ou l'obsolescence. Ces capitaux sont relativement peu mobiles, mais cette mobilité augmente avec le progrès technique.

B) LES CAPITAUX CIRCULANTS

Ils n'interviennent qu'une seule fois dans le cycle de production (salaires, matières premières...). Ils correspondent grossièrement aux consommations intermédiaires.

II. Le Progrès technique

I. Définition de Jean Fourastié

Le progrès technique est le progrès scientifique incarné dans les faits économiques.

II. Le progrès technique et les facteurs de production

Le progrès technique semble jouer un rôle important dans la production. On a des difficultés à attribuer aux facteurs de production un poids correspondant à leur influence. Exemple célèbre : Lors des trente glorieuses, le taux de croissance moyen annuel en France était de 5,1%.Y = f (K,L,T) → 5,1% = 1,5%(K :Capital) + 0,6% (L :Travail) + 3% (T:Progrès technique)

Le progrès technique s'incorpore au capital par le biais de machines plus productives.

Le progrès technique s'incorpore au travail par plusieurs éléments :

Une meilleur formation et qualification.

Par la division du travail.

Par le processus d'apprentissage.

Le progrès technique s'incorpore aux structures économiques.

Le progrès technique permet aux facteurs de production d'être plus productifs, mais en même temps il modifie la part relative de chacun d'entre eux dans le processus de production et notamment il engendrerai un baisse relative du facteur travail et une hausse relative du facteur capital.

III. La loi des secteurs

Colin Clark et Jean Fourastié découpent l'économie en 3 secteurs :

Le secteur primaire ou secteur agricole (agriculture, sylviculture, pêche)

Le secteur secondaire ou secteur industriel (Industries et BTP)

Le secteur tertiaire ou secteur des services (services anciens et nouveaux)

Clark et Fourastié montrent que le progrès technique provoque une dérive des secteurs d'activité. Dans un premier temps le progrès technique permet d’accroître la production et la productivité du secteur primaire, ce qui permet dans un second temps à la population active d’intégrer le secteur secondaire. Ce dernier se développe à son tour grâce au progrès technique de façon intensive et extensive. L'industrie se développe et de nouveaux secteurs industriels apparaissent. Dans un troisième temps la population active va se déverser dans le secteur tertiaire qui à son tour se développe grâce au progrès technique.

IV. Conséquences du progrès technique sur l'économie et la société

Le progrès technique permet de :

Réduire les travaux dangereux.

Réduire les prix des biens et d'améliorer techniquement ces biens.

Réduire le temps de travail.

Entraîne une organisation du travail qui peut être parcellaire, répétitif et mono-rythmique.

Entraîne du chômage technologique, ce qui entraîne des reconversions de plus en plus fréquentes et difficiles.

A des répercutions sur la dimension des entreprises puisque le progrès technique coûte cher et donc il est développé par les grandes firmes et sa rentabilité nécessite de grands marchés.

III. La division du travail

Adam Smith fut l'un des premier à démontrer scientifiquement les avantages de la division du travail. On peut définir la division du travail comme la parcellisation, la spécialisation, et la coordination des taches en vue d'un accroissement de rendement.

C'est l'ingénieur Taylor qui, vers 1911, à posé les principes fondamentaux de l'organisation Scientifique du Travail (OST). Le résultat de l' OST c'est :

une spécialisation maximale et étroite,

une limitation de la variété des tâches

une période de formation réduite au minimum.

Elle permet une productivité élevée, une possibilité de prévisions de la production et la fixation d'objectifs de production précis. Des ergonomistes et sociologues ont montrés que les méthodes tayloristes entraînaient une méconnaissance des qualités de l'homme et un sous-emploi des ressources humaines.

IV. La fonction de production

I. Définition

Une fonction de production établie une causalité technologique entre une combinaison de certaines quantités

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