Progré Technique
Mémoire : Progré Technique. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar saad0 • 11 Novembre 2012 • 288 Mots (2 Pages) • 1 469 Vues
Les effets du progrès technique sur l’offre et sur la création d’emplois (documents 1, 2)
• L’introduction du progrès technique passe par l’investissement de rationalisation ou
de modernisation. Il s’appuie sur une substitution du capital au travail favorisant une
fonction de production plus capitalistique. Le facteur travail diminue à court terme ce
qui est négatif pour le volume de l’emploi. L’entreprise produit autant ou plus, à
moindre coût, avec moins d’actifs ou en moins de temps. La productivité horaire ou
par actif progresse. Les coûts de production diminuent, le volume produit augmente,
il y a réalisation d’économies d’échelle (les coûts fixes sont dilués sur une production
plus ample) et les prix de revient, donc de vente diminue. La compétitivité prix
interne ou externe progresse, ce qui permet de gagner des parts de marché et
d’améliorer le solde commercial. A terme, l’emploi doit progresser
De même, les gains de productivité permettent à l’entreprise de maximiser la création
de richesses et donc de valeur. La part qui revient au profit augmente. La hausse du
taux de marge alimente une progression de l’épargne préalable et favorise la hausse
de l’investissement matériel ou de la recherche (investissement immatériel).
L’investissement permet d’introduire le progrès et renforce les gains de productivité
du travail. La qualité des produits peut progresser ainsi que le compétitivité hors-prix,
source d’emplois supplémentaires. De même, les secteurs produisant ces biens de
production en amont dynamisent la croissance économique parce qu’ils sont créateurs
d’emplois en réinjectant des liquidités dans le circuit économique.
• Le progrès technique permet de produire plus et plus rapidement. Historiquement, le
temps de travail s’est réduit de moitié en un siècle en passant de 3200 à 1600 heures
par an en moyenne. Dans le même temps, la population active a gagné plus de 10
millions d’actifs. La réduction séculaire du temps de travail a donc permis de
dynamiser la création d’emplois.
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