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Risque Lié A La Chute

Rapports de Stage : Risque Lié A La Chute. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Avril 2013  •  1 362 Mots (6 Pages)  •  1 106 Vues

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1. Risques de chute

1.1 Chute de hauteur

Parmi les chutes, la chute de hauteur se distingue de la chute de plain-pied par l’existence d’une dénivellation de toutes les parties du corps humain pendant la chute. Cette définition permet de regrouper toutes les chutes effectuées par des personnes situées en élévation, telles que les chutes depuis une position élevée (toiture, pylônes) ou depuis un équipement qui surélève légèrement la personne (tabouret, marchepied). Le travail à proximité d’une dénivellation, bien que n’étant pas un travail en hauteur, présente les mêmes risques de chute de hauteur. Il en est de même pour tous les travaux à proximité de dénivellation : falaise, fouille, etc.

Les situations dangereuses exposant les personnes au risque de chute sont par nature très diverses ; elles concernent donc tous les secteurs d’activité.

1.2 Conséquences des chutes de hauteur

Les accidents de chute de hauteur ont des conséquences importantes qui sont proportionnelles à la hauteur des chutes et à la nature du point d’impact. Les éléments statistiques ne prennent pas en compte le paramètre de la hauteur, mais l’analyse de la gravité des accidents montre que les conséquences sont importantes. Le taux de gravité des chutes représente 23 % du taux de gravité de l’ensemble des risques, alors que ces accidents ne représentent que 12 % de l’ensemble des accidents.

Nota : taux de gravité = (nombre de journées perdues / nombre d’heures travaillées) * 1 000.

2. Évolution des accidents liés aux chutes de hauteur

Les chutes de hauteur, responsables d’une centaine de décès en France par an, constituent la deuxième cause d’accidents mortels survenant au travail, après le risque routier. Le risque est présent dans tous les secteurs d’activité, mais le BTP est le secteur le plus touché avec 60 % des accidents. L’évolution du nombre de décès et du nombre des arrêts de travail dans les statistiques de la caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés pendant les quinze dernières années permet de constater que :

le nombre de décès par chute de hauteur a été divisé par deux en quinze ans ;

les décès par chute de hauteur ont diminué plus rapidement que l’ensemble des décès. Cette tendance s’est développée après l’année 1995 mais tend à se résorber;

les arrêts de travail dus aux chutes ont diminué plus rapidement que l’ensemble des arrêts.

3. Prévention du risque

Les différentes approches de prévention des accidents de chute de hauteur s’inscrivent dans la démarche déclinée dans les principes généraux (article L. 4121-2 du Code du travail français) de prévention. Le premier d’entre eux, « éviter les risques », a été utilisé dans différentes situations professionnelles avec une excellente efficacité, puisqu’il soustrait les personnes au risque.

Il ne peut cependant répondre qu’à des situations précises et atteint sa limite pour toutes les activités qui nécessitent malgré tout un travail en élévation. Dans ce cas, une démarche de prévention est recherchée par l’utilisation de protection, en donnant la priorité à la protection permanente sur la protection temporaire (figure ci dessous).

3.1 Éviter les risques

L’application des principes de prévention (directive européenne 89-391-CE reprise dans le Code du travail) conduit à rechercher les solutions permettant d’éviter l’exposition aux risques. Pour le risque de chute, cette démarche doit être conduite dès la conception d’un ouvrage ou d’un équipement de travail.

L’identification de toutes les situations de travail exposant les salariés aux risques de chute doit intervenir le plus en amont possible. Il devient alors possible de proposer des solutions permettant d’éviter l’exposition au risque.

Pour exemple :

modifier la conception de l’équipement pour que l’exploitation puisse se faire depuis le sol. C’est le cas de certains mâts d’éclairage qui sont équipés d’un mécanisme permettant de descendre au sol les appareils d’éclairage situés en élévation. L’entretien, tel que le changement d’ampoule, peut être réalisé depuis le sol. La même démarche a conduit à faire évoluer les camions citernes qui ne nécessitent plus la présence de l’opérateur en partie haute de la citerne lors du remplissage ;

pour la mise en œuvre d’un ensemble, procéder à un assemblage au sol des composants puis effectuer son élévation. L’assemblage d’une charpente au sol et sa mise en place à la grue en est une illustration. Cette démarche nécessite souvent d’impliquer des « acteurs » différents

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