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Qu'est-ce qu'une publicité mensongère?

Analyse sectorielle : Qu'est-ce qu'une publicité mensongère?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Avril 2015  •  Analyse sectorielle  •  1 412 Mots (6 Pages)  •  516 Vues

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J'ai effectué ma période de formation en milieu professionel à Street&Sport . Durant cette période mon tuteur a créé une pub affiché ci-dessous :

Ce qui m'a permis de mettre en œuvre cette étude sur la pub .

Problématique :

-Qu'est-ce qu'une publicité ?

-Quels sont les risques de créés une publicité mensongère ?

Sommaire :

1. Introduction

2. Définition

3. Les réglementions

4. Les pratiques commerciales

5. Peine possible

1.Introduction :

Dans mon dossier d’étude, je vais analyser un cas d’une publicité trompeuse.

Une publicité est faite pour inciter la personne à acheter, à mettre en valeur une enseigne ou même inciter une personne à voter pour une personnalité politique.Cette communication doit être réglementée.Toutefois la publicité est soumise à une règlementation.

2.Définition :

La publicité :

La publicité ou réclame est une forme de communication, dont le but est de fixer l'attention d’une cible visée (consommateur, utilisateur, usager, électeur, etc.) afin de l'inciter à adopter un comportement souhaité : achat d'un produit, élection d'une personnalité politique, incitation à l'économie d'énergie, etc. Évoquer, par exemple, le nom d'une entreprise, d'un magasin, ou encore d'une marque, n'implique pas automatiquement un acte publicitaire. Mais cela le devient à partir du moment où le but volontairement recherché est d'attirer l'attention sur l'objet évoqué et/ou de suggérer d'aller à tel ou tel endroit.

Trompeuse :

Une publicité trompeuse est une publicité qui, potentiellement ou de fait, induit en erreur ou affecte le jugement du consommateur ou qui, pour ces raisons, porte préjudice à un concurrent.

Afin de déterminer le caractère trompeur d'une publicité, sont pris en compte:

- les caractéristiques des biens ou services;

- le prix

- les conditions de fourniture du bien ou de prestation de service;

- la nature, les qualités et les droits de l'annonceur.

Annexe 1 (l'Oréal) :

Analyse d’un cas d’une publicités trompeuse :

Publicité d’une crème anti-âge de la société L’Oréal montrant une photo noire et blanc de la jeune actrice Raquel Weisz et en regard, la crème Revitalift, a été interdite en Angleterre car cette publicité est trompeuse et mensongère.

Un texte rouge inscrit sur la photo de Raquel Weisz déclare “Faire 10 choses à la fois, c’est ce que nous faisons-Raquel Weisz-”. En regard, le produit REVITALIFT qui serait le premier produit anti-âge “multitâches” et prétend L’Oréal, permettrait que “Les rides apparaissent réduites, la peau paraît plus lisse, la peau se raffermit, la peau est hydratée, la peau est plus tonique, la peau se sent plus souple, le teint est plus uniforme, la peau est lumineuse, la texture de la peau est raffinée, ce n’est pas un lifting, c’est Revitalift”

Jo Swinson, une femme membre du parlement anglais a porté plainte contre l’Oréal auprès de l’ASA, l’Advertising Standart Authority, car elle estime que la photo de Raquel Weisz a été manipulée et ne représente pas le résultat réel de ce que le produit pouvait approrter.

L’Oréal a reconnu que Raquel Weisz avait été maquillée professionnellement et photographiée avec les meilleurs lumières possibles dans le but d’effacer les imperfections. L’Oréal a du fournir les épreuves successives de la photographie afin de montrer quel degré de “rattrapage” avait été effectué en post-production .

L’ASA, équivalent pour la France du Bureau de la publicité, estime certes que le consommateurs est dans l’attente d’un certain degré de glamour dans ce type de publicité, et qu’il peut donc imaginer que la star utilisée pour vendre le produit soit photographiée de manière professionnelle. Il reconnait par ailleurs le droit aux publicitaires d’avoir recours à des logiciels de post-production pour améliorer encore une photographie, “si tant est que le résultat obtenu n’était pas exagérément trompeur quant-à l’effet que peut réellement offrir le produit”.

En particulier les articles du code de la publicité n° 31 concernant une publicité trompeuse et 3.11, une publicité exagérée, ont été reprochés à L’Oréal.

L’ASA considère en particulier que l’image “avait été modifiée d’une manière qui changent sensiblement le teint pour le rendre plus fluide” et que la publicité était trompeuse parce qu’elle ”exagérait la performance du produit” en revendiquant “une peau plus lisse” et un teint qui n’est plus le même. L’ASA a demandé le retrait de la publicité.

3.Les règlementations :

Une pratique commerciale est trompeuse

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