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Problématique de la démocratie en Afrique

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Par   •  22 Février 2016  •  Dissertation  •  1 099 Mots (5 Pages)  •  12 995 Vues

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Introduction

     En Afrique, les pouvoirs militaires dominaient les régimes politiques. Parmi les pays dits francophones d’Afrique, quelques rares pays échappaient encore au phénomène des coups d’état : ce sont la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Cameroun, et le Gabon.  

    Les conférences nationales initiées en Afrique au début des années 1990, à la suite de la chute du mur de Berlin et de l’effondrement des pays communistes de l’ancien bloc de l’Est, ont inauguré la « vague de démocratisation »[1]. La question de la démocratie avait déjà été évoquée plus tôt dans plusieurs pays africains comme le Sénégal par exemple. Mais la plupart des pays africains l’ont lancé au début des années 1990.

    La démocratie peut être définie comme le régime politique dans lequel le pouvoir est détenu ou contrôlé par le peuple, sans qu'il y ait de distinctions dues la naissance, la richesse,... D’une manière simple, La démocratie consiste dans l’exercice, soit direct, soit indirect, du pouvoir par le peuple.

Dans ce cadre de la problématique de la démocratie en Afrique, plusieurs questions se posent :

  • Comment se caractérise la démocratie africaine ?
  • Quels sont les obstacles qui entravent le fonctionnement de cette démocratie ?
  •  Quelles perspectives pour la question de la démocratie en Afrique ?

Dans un premier temps, on va traiter les spécificités de la démocratie en Afrique en étudiant le cas du Burkina Faso.

Dans un second temps, les entraves de la démocratie africaine seront exposées.

Partie I : les spécificités de la démocratie africaine

  1. Les caractéristiques de la démocratie en Afrique

    Les trois dernières décennies ont été caractérisées par le renouveau du discours autour de l’État de droit. Celui-ci est devenu un pilier essentiel d’un système nouveau en Afrique, la démocratie constitutionnelle. Dans les démocraties libérales, l’aménagement du pouvoir vise à instituer un État de droit inspiré par la volonté de combattre l’arbitraire des gouvernants, de délivrer les citoyens.

Egalement, l’existence d’une minorité ou d’une opposition est une dimension constitutive de l’État démocratique. La reconnaissance de l’opposition a été pendant plus de trois décennies une des préoccupations politiques majeures des démocrates africains. Plusieurs constitutions africaines ont affirmées l’existence d’une opposition dans le corps politique.

Le retour au pluralisme s’est accompagné d’une abondante proclamation des droits et libertés dans les nouvelles constitutions africaines qui en présentent de véritables chartes, ce qui marque une rupture d’avec le passé autoritaire des régimes africains. Un certain nombre de droits et libertés est ainsi reconnue par la plupart des constitutions africaines : des libertés individuelles (liberté de circulation, de penser, de la presse…) à la liberté politique, à savoir le droit de choisir les gouvernants, de devenir soi-même gouvernant, de contrôler l’exercice du pouvoir.[2]

  1. Etude de cas : Burkina Faso

    Après être devenue une République au sein de la Communauté française, en 1958, la Haute-Volta accède à l'indépendance en 1960. Puis, Porté au pouvoir par un coup d'État, en 1983, le capitaine Thomas Sankara exprime la volonté de réformer le pays dont il fait changer de nom de Haute-Volta à Burkina Faso. Son assassinat, en 1987, est suivi en 1991 par l'accession au pouvoir de Blaise Compaoré et l'adoption d'une Constitution qui pave à la voie à des élections multipartites dont l'opposition conteste la légitimité.[3]

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