L’esprit légiste chez Tocqueville

THEME 1 : LA CULTURE

Texte 1 : L’esprit légiste chez Tocqueville

Texte 2 : L'idée de culture Européenne

Texte 3 : Vers une éthique du langage – Michel Lacroix

-­‐ Le thème de la culture, avec 3 temps + ccl :

_la définition de la culture (Sapir qui n’est pas à REVOIR avec le culturel, cultivé, civilisation)

_la notion de monde 3 chez Popper (PAS à REVOIR)

_ élargissement du monde 3 à la notion de culture européenne (texte 2) _éthique du langage (texte 3 de Lacroix) en ccl.

-­‐> La culture générale de la discipline avec la notion d’esprit légiste (texte 1 qui s’inscrit dans le 2e moment dont le 1e moment est la définition de la culture générale de Tocqueville et l’esprit légiste).

-­‐ Texte 1 : le problème de Tocqueville (IMPORTANT), l’esprit légiste pour Tocqueville assure un lien entre la démocratie et l’aristocratie, le droit est ce qui protège la démocratie contre ses propres passions démocratiques (la démocratie vers la démagogie puis vers le despotisme).

L’homme démocratique a besoin du droit car il est un individualiste, indifférent au bien commun.

Le règne des idées générales (mots creux : sociétal, éducatif), la tyrannie de la majorité, l’Esprit légiste vient au secours de l’homme démocratique par le gout de l’ordre, de ce qui vient du passé par le respect de la forme et du fond (les mots).

-­‐ Texte 2 : La culture européenne ? Il y a des caractères de culture européenne à condition de bien distinguer Europe et occident, l’Europe grandit quand elle est en paix, il y a alors un dialogue Orient/Occident.

Brague et la notion de secondarité culturelle, un esprit est européen quand il accepte d’être héritier, on est le fils de (problème du jeunisme qui na pas besoin du passé).

Le moment de la civilisation européenne est la jonction Orient/Occident.

-­‐ Texte 3 : l’Etique du langage, Lacroix dit que nous sommes responsables de ce que nous faisons mais aussi de ce que nous disons, être responsable c’est maitriser le sens des mots et maitriser le paradoxe de l’illettré qui est en lien avec le paradoxe de l’ignorant (je ne me sais ignorant que quand je commence à savoir, Socrate).

Il faut donc maîtriser et développer le lexique.



-­‐ Texte 1 sur : L’Esprit légiste chez Tocqueville

Pour Tocqueville, le droit doit prendre en compte les défauts des sociétés démocratiques :

-­‐ L’individualisme qui est l’indifférence au bien commun, pour Tocqueville « une nation fatiguée consent volontiers qu’on la dupe pourvu qu’on la repose ».

-­‐ La tyrannie de la majorité qui consiste à respecter le voeux majoritaire dans une élection. Elle est redoutable car elle nous fait confondre l’opinion commune avec l’opinion publique. L’opinion commune émane du voeux majoritaire avant ou après un vote (un consensus). L’opinion publique elle songe à l’intérêt de la nation à long terme. Une démocratie peut fonctionner avec une opinion commune mais pas une République. Il faut que cette opinion devienne publique et c’est le rôle du droit.

-­‐ Le règne des idées générales, comme la démocratie affirme l’indépendance de l’égalité de tous devant la loi, elle nous fait croire qu’elle nous dispense de la compréhension des motifs de la loi. Il faut donc faire un effort terminologique et critique afin de justifier en quoi on améliore l’état de la loi si on la modifie, etc.

Quand on laisse se combiner ces 3 défauts, des problèmes se forment.

L’Esprit légiste de Tocqueville est l’inverse du lynchage, il prend le contrepied de ces 3 défauts de la démocratie : à l’individualisme va s’opposer l’intérêt général, au lobby majoritaire va s’opposer la présomption d’innocence et l’indépendance de la justice face aux idées générales.

« Le juriste va opposer le gout des formes, la rigueur des termes, la précision des procédures, l’indépendance de la justice » Tocqueville.

Ce texte assure le lien entre les valeurs aristocratiques et les valeurs démocratiques, le ressort profond de l’aristocratie est l’honneur et celui de la démocratie est l’égalité, ces valeurs qui ont conduit à la Révolution de 1789.

La responsabilité du droit est d’assurer la continuité de ces 2 valeurs, chaque citoyen doit être son propre roi.

_____________ : texte de Tocqueville : le droit fonctionne comme une autocritique constante de la démocratie.

Les idées marxistes selon lesquelles le droit est au service des bourgeois ne sont pas exactes. Une République fait que nous sommes une communauté de citoyens libres et non pas une communauté de communautés.

Le mépris de l’esprit légiste et l’anti intellectualisme qui est le dernier fruit maudit de cet esprit.

L’idée de culture s’insert dans la synthèse humaniste.

La République et ses valeurs (Liberté, fraternité, égalité) nous dicte une contrainte de valeur et une contrainte de valeur.

Une lignée d’appartenance régie par :

La loi de transitivité chez Montesquieu explique la 1e série d’appartenance, ce qu’il y a d’incontournable c’est la réalité individuelle, c’est le point de départ incontournable de l’individu.



Individu-­‐-­‐-­‐-­‐>Famille-­‐-­‐-­‐-­‐>Nation Patrie-­‐-­‐-­‐-­‐>Europe-­‐-­‐-­‐-­‐>Humanité

République (-­‐-­‐-­‐-­‐> : loi de transitivité)

Cette loi nous apporte donc l’enrichissement constant du lexique.

L’intérêt d’un niveau est expliqué par la recherche de l’intérêt du niveau qui suit, il faut donc penser large.

Liberté-­‐-­‐-­‐-­‐>Egalité-­‐-­‐-­‐-­‐>Fraternité-­‐-­‐-­‐-­‐>Laïcité-­‐-­‐-­‐-­‐>Solidarité-­‐-­‐-­‐-­‐>Dignité-­‐-­‐-­‐-­‐>Humanité

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