Billag

No Billag

Avant Billag, il y avait la PTT (Postes, téléphones, télégraphes). C’était le nom qui désignait l'administration publique suisse des postes et des télécommunications. Elle a été créé en 1970. D’après la volonté d’une réforme de l'État fédéral et au développement des nouvelles technologies, elle s’est transformée en deux sociétés de service public en 1997. Les PTT donnent donc naissance à deux nouvelles entreprises autonomes : La Poste et Swisscom. C’est dans la même année de Billag à commencé à voir le jour. Billag SA est une entreprise privée (filiale à 100% de Swisscom), dont le siège est à Fribourg.

Elle est responsable de la perception de la redevance audiovisuelle de réception de radio et de télévision en Suisse. Donc la redevance audiovisuelle est une taxe prélevée auprès des auditeurs et téléspectateurs, qui a pour but le financement partiel ou principal des antennes publiques de radiodiffusion et de télévision de certains pays. Plus précisément, c’est le 1 janvier 1998 que Billag commence à percevoir les redevances radio/TV.

Donc pour répondre à la question de qui: c’est les personnes qui possèdent un appareil permettant d’écouter la radio ou de regarder la télévision qui doivent s’inscrire et de s’acquitter des redevances (obligations). Peu importe le nombre de personnes qui écoutent ou regardent les émissions dans un ménage. Le type d’appareil et le mode de diffusion (câble, réseau téléphonique, satellite) n’ont pas d’importance non plus.

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Depuis que Billag existe, elle encaisse des redevances radio-TV. Cette redevance n’a pas cessé d’augmenter, avec un pic entre 1990 et 1995. Actuellement, elle est fixée à environ 450 francs – soit environ 61% de plus qu’en 1990.

Au total, Billag encaisse environ 1,37 milliard de francs par an. La plus grande part, 90%, va à la SSR (soit 1,24 milliard de francs). Mais Billag finance aussi ses propres activités(55,4 millions). Les 34 radios et TV privées reçoivent à peine plus du pot commun: 61 millions.

En payant les redevances de radio et de télévision, nous contribuons de façon déterminante au financement de la radio et de la télévision en Suisse. On permet principalement à la SSR de diffuser des programmes équivalents en Suisse romande, italienne et alémanique, ainsi que des émissions en romanche. Le mandat de la SSR englobe notamment l’information, la formation de l’opinion, la culture et le divertissement. Les chaînes et les stations privées de radio et de télévision de toutes les régions linguis- tiques en Suisse reçoivent également une certaine part des redevances pour financer leur gamme de programmes locaux.

Les radios locales des régions périphériques et de montagnes, les radios locales à but non lucratif, ainsi que les télévisions régionales sont le droit de toucher une part des million de Billag. Ces diffuseurs ne reçoivent cet argent que depuis 2007. Des radios comme Radio Lac, ONE FM et LFM ne reçoivent pas d’argent de la redevance, car elles couvrent un bassin assez peuplé pour réussir à s’autofinancer.

La SSR a financé en 2016 ses activités à environ 75% avec l’argent de la redevance de billag: cette institution sans but lucratif a reçu 1,24 milliard de francs.

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