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Économie du QC

Cours : Économie du QC. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Octobre 2019  •  Cours  •  1 135 Mots (5 Pages)  •  306 Vues

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Question 1

Le Québec préindustriel se révèle être une économie reposant sur la production du secteur primaire (fourrure, produit agricole, coupe de bois). L’État intervient, vers la fin de cette époque, afin de rétablir la croissance qui était en déclin sous le régime anglais, en obtenant d’une part une plus grande autonomie en matière de règles et d’autre part en signant un traité de réciprocité avec les États-Unis. Cela démontre que l’approche néo-classique, naturellement basée sur la micro-économie, est l’approche adopté à cette époque. Dès 1850, le démarrage industriel voit le jour. Le dollar devient l’unité de compte, on transforme les produits agricole et forestier et nous notons une hausse générale de la population. La modicité des marchés, les autorités publiques priorisant le marché intérieur, l’inaccessibilité des marchés britannique et le protectionnisme américain sont des facteurs compromettant le développement industriel. Afin de favoriser le développement et de remédier aux difficultés économiques, l’État agit d’abord avec le traité de la Confédération de 1867 et ensuite avec la Politique nationale en 1879 (stimulation de l’immigration, unification du marché canadien et érection du mur douanier de 5 %). La croissance accélérée (entre 1900 et 1929) permet de dénoter une forte hausse de la production et de la population grâce aux retombés économiques de la guerre de 14-18. L’entrée massive des capitaux américains permettent de renforcir les liens économiques avec ces-derniers. On décide de remplacer de façon graduel la Grande-Bretagne par les États-Unis comme pourvoyeurs de fonds. On cherche donc à devenir indépendant, ce qui caractérise encore une fois la théorie néo-classique. La grande dépression, caractérisée par le krach boursier de 1929, est le début d’une grande récession mondiale. Le taux de chômage à la hausse et les revenus sont en baisse. La valeur de la production manufacturière ainsi que celle du secteur minier chutent de près de 50 %. On ne peut attendre le retour naturel du plein-emploi, il faut agir! L’État intervient de façon radicale, tel que le suggère la théorie de Keynes, afin de rétablir l’économie. La guerre de 1939-1945 se révèle être l’époque du retour à la croissance directement lié à la hausse de la production d’armement. L’assurance-chômage est créée et on adopte des lois permettant de réglementer la production et de contrôler les prix, ce qui permet de contribuer davantage au PNB. Finalement, l’après-guerre connait une croissance rapide jusque milieu des années 70. Nous notons une hausse des niveaux de vie qui permet, notamment, une expansion notable du marché intérieur. L’État devient promoteur, entrepreneur et gestionnaire de l’économie et peut désormais intervenir dans tous les secteurs d’activité économiques. On note notamment la création de ministères, comme le suggère la politique économique de Keynes.

Question 2

Dépenses Montant (M$) Proportion (%)

Consommation des ménages 238 727 61

Gouvernementales 91 995 23

Investissements 75 045 19

Exportations nettes (13 411) (3)

PIB prix du marché 392 172 100

Divergence statistique (184) 0

Question 3

PIB réel en M$ enchaînés de 2007

Province 2014 2015

Québec 333 830 337 911

Ontario 648 890 665 034

PIB réel par habitant en $ enchaînés de 2007

PIB réel / Population

Québec 40 659 40 935

Ontario 47 432 48 227

PIB par population active en $ enchaînés de 2007

PIB réel / (Ensemble personnes en emploi / Ensemble population 15 ans +)

Québec 75 870 76 206

Ontario 87

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