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PESTEL Banque Privée

Analyse sectorielle : PESTEL Banque Privée. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Janvier 2019  •  Analyse sectorielle  •  1 609 Mots (7 Pages)  •  1 478 Vues

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PESTEL 

[pic 1]

La mondialisation a conduit les États à avoir une politique tournée vers l’extérieur. Ceci est particulièrement vrai en Europe, où l’ouverture des frontières au sein de l’espace Schengen a permis la libre circulation des hommes, des marchandises et par conséquent de la monnaie. Ces flux monétaires ont également été facilités par la mise en place de la monnaie unique au premier janvier 2001, en s’affranchissant des taux de change entre devises.

L’Union Européenne renforce la connexion des États et met en place une coopération d’abord économique, mais également politique. Jusqu’à présent, la politique européenne est restée faible, voire inexistante. Cependant les États membres affichent à présent une volonté de politique européenne commune en concluant notamment les accords de Bâle III. Les normes Bâle III concernent notamment le respect du ratio de solvabilité et seront plus amplement décrites ultérieurement.

Dans un contexte de crise mondiale depuis 2008, l’heure est aux tentatives de protectionnisme des États, et notamment envers le secteur bancaire. En effet, les États dépendent très fortement des banques dont ils sont les premiers clients. La plupart des dettes publiques sont détenues par les banques nationales et les États ont donc intérêt à garder le secteur bancaire en « bonne santé » pour ne pas faire faillite. Cependant, le protectionnisme est limité par l’Union Européenne car il va à l’encontre même de sa constitution garantissant le libre-échange. Il y a donc nécessité de conduire une politique européenne commune.

Afin de faire face à la crise, les États tendent à réduire leur endettement en mettant en place des politiques de restriction budgétaire et prennent des mesures d’austérité. Ces mesures concernent notamment la politique fiscale, la réduction ou suppression de certaines niches fiscales et l’augmentation des taux de taxation. La politique d’austérité pèse ainsi très fortement sur les ménages, ils doivent alors surveiller constamment leurs dépenses et donc leur compte en banque

→ aborder la politique adopté de la flat tax

Economiques

La crise économique a débuté aux États-Unis en 2007 avec la crise des subprimes et s’est propagée au monde entier en 2008 lorsque d’importants établissements financiers américains entrent en cessation de paiement et font plonger le cours des bourses mondiales. S’en suivent d’importantes dépréciations d’actifs des établissements financiers dans le monde entier, et notamment en Union Européenne. Cela met le secteur bancaire en difficulté de manière généralisée et certaines banques sont au bord de la faillite.

Les États doivent donc réagir rapidement, car ils sont fortement dépendants de leurs banques. En effet, une grande partie des dettes publiques sont détenues par les banques nationales. Or l’endettement a augmenté d’année en année jusqu’à atteindre presque 90 % du PIB dans le cas de la France. Si le système bancaire n’est plus en mesure de couvrir l’endettement des États, cela revient alors à les déclarer en faillites. Ceux-ci n’ont alors d’autre choix que d’aider le système bancaire à se redresser

Le PIB a progressé de 0,5 % au troisième trimestre et devrait augmenter de 1,8 % en 2017. Les économistes tablent sur une poursuite de cette phase d'expansion l'an prochain. 

[pic 2]

Seul le commerce extérieur, structurellement déficitaire, pèse sur l'activité. Au troisième trimestre, les importations ont de nouveau augmenté plus vite que les exportations. Mais, cette hausse provient d'abord des achats de biens d'équipement à l'étranger, qui rentrent dans la composition de l'investissement des entreprises.

Dans le prolongement de 2017, la croissance devrait être largement partagée en 2018. Le principal risque autour des perspectives semble désormais celui d’un retour de l’inflation, d’autant plus spectaculaire qu’il est encore peu anticipé. Sa réalisation renforcerait l’hypothèse d’un ralentissement de la croissance de l'économie mondiale et singulièrement de l'économie américaine en 2019.

[pic 3]

La croissance économique et la fiscalité

Pour bien comprendre les conséquences des hausses et des baisses d’impôts sur la croissance, beaucoup de paramètres sont à prendre en compte. Une étude réalisée sur 14 pays industrialisés (dont la France) montre qu’une baisse de la TVA équivalente à un point de PIB provoque une augmentation de la croissance de plus de 3 %, notamment grâce au regain de consommation des ménages. Un aspect non négligeable pour la France puisque la consommation est le principal vecteur de croissance de l’Hexagone.

Dans ce cadre théorique, il y a cinq voies par lesquelles la fiscalité peut affecter la croissance du produit :

1. les taxes élevées peuvent décourager l'investissement en diminuant le capital net,

2. la fiscalité peut affaiblir l'offre de travail

3. la fiscalité peut ralentir la croissance de la production en décourageant l'investissement en matière de recherche et développement, ou en matière de haute technologie

4. la fiscalité peut avoir un impact sur la productivité marginale du capital, si elle réoriente les investissements vers les secteurs où les taxes sont les plus basses et où la productivité est des plus faibles.

5. La consommation évolue en fonction du revenu. Comme le pouvoir d'achat augmente peu, la consommation évolue peu, ce qui freine la reprise économique à l'œuvre. Et, tant que leurs débouchés ne sont pas solides, les entreprises hésitent à investir.

Ainsi, la réforme fiscale présentée par la loi de finance 2017 qui a pour but de réduire l’imposition des ménages ne peut qu’avoir un effet positif sur la croissance économique à venir.

Socio culturel

la diversité culturelle 
-la demande croissante -le 
niveau de revenu est en constante augmentation 
-le niveau de scolarité

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