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Le progrès technique est la base de la croissance économique

Analyse sectorielle : Le progrès technique est la base de la croissance économique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Septembre 2014  •  Analyse sectorielle  •  1 353 Mots (6 Pages)  •  841 Vues

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Solow.

Selon Solow les facteurs capital et travail n’explique qu’une partie de la croissance l’autre parti s’expliquant par une meilleur efficacité des facteurs de production, se qu’il va appeler “la productivité global des facteur”.

Productivité:

Y/(K+L)

Productivité du Travail: Y/L

II.1.b. Croissance extensive et croissance intensive

La croissance extensive resulte de l’accroissement des facteurs de production, la croissance intensive resulte de l’accroissement de l’intensité des facteurs de production.

La croissance économique est a la fois extensive et intensive.

Selon les époque et les pays.

II. Le progrès technique au coeur de la croissance économique

II.2.a. Origine et diffusion du progrès technique

Le progrès technique: designe l’ensemble des éléments qui permette d’amélioré la production en accroissant la productivité. Cette amélioration passe par des innovations, puisque a l’orgie du progrès technique il y a la recherche du développement, qui comprend deux phases, la première étant la recherche fondamental qui permet de faire des inventions et la deuxième qui est la recherche appliquée (qui transforme ces invention en innovation).

Des invasions différentes par leurs ampleur:

On distingue des innovations majeurs ou radical qui constitue une véritable rupture et les innovations mineur ou incremental qui corresponde a une amélioration des produits et des procedes nouveaux

II.2.b. Les effets du progrès technique sur la croissance

L’analyse de Schumpeter:

L’analyse de Shumpeter se rapproche des cycles identifiés par Kondratiev, au cœur du système capitaliste se trouve, pour Schumpeter, l'entrepreneur qui réalise des innovations (de produits, de procédés, de marchés, etc.).

En conséquence, la croissance est un processus permanent de création, de destruction et de restructuration des activités économiques. La « destruction créatrice » est donc la caractéristique du système capitaliste qui résulte du caractère discontinu des innovations.

Capitalisme, innovation, entrepreneur, destruction créatrice, cycles...tels sont les mots clés de la pensée de Schumpeter. Plus qu'un simple économiste, Schumpeter est un penseur des sciences sociales. A ce titre, on peut le situer aux côtés des plus grands (Smith, Marx, Keynes, Hayek) que l'on peut lire sous d'autres angles que la science économique: sociologie, psychologie, politique...Son célèbre livre Capitalisme, socialisme et démocratie (1942) en est la preuve. Il est, de plus, souvent présenté comme un hétérodoxe. Mieux vaudrait dire inclassable, dans le sens où pour lui « il n'y a ni bonne, ni mauvaise économie, mais seulement du bon ou du mauvais travail ». Enfin, sa connaissance approfondie de l'histoire de la pensée économique et sociologique (Théorie de l'évolution économique, 1911) est le pilier de toute son oeuvre. Examinons les points clés de la pensée de Schumpeter ainsi que son actualité.

L'évolution est matérialisée par des cycles dont la source est l'innovation. Celle-ci se produit par à-coups et se diffuse en grappes (où de multiples innovations se greffent sur une innovation majeure). L'innovation n'est pas seulement du progrès technique, il en distingue cinq types:

> fabrication d'un nouveau produit (ex: apparition de l'automobile)

> nouvelle méthode de production (ex: passage d'une fabrication artisanale à industrielle)

> nouveaux débouchés (ex: nouveaux marchés, nouveaux besoins de consommation)

> nouvelle source de matières premières (ex: utilisation du pétrole au lieu du charbon)

> nouvelle organisation du travail (ex: OST)

Ces cycles (longs, voir Kondratieff) s'accompagnent d'une destruction créatrice (l'ancien est remplacé par le nouveau mais aussi les plus faibles sont éliminés par les plus forts...) qui est, au bout du compte, bénéfique à la croissance.

Au centre de cette analyse, l'entrepreneur. C'est grâce à sa créativité autant qu'à sa recherche du profit (c'est un capitaliste) qu'il impulse la destruction créatrice, dynamise la croissance. Il ne faut toutefois pas faire l'erreur de le placer en situation de concurrence. C'est même le contraire, puisque c'est le monopole qui peut lui assurer le meilleur taux de profit. N'oublions pas que l'entrepreneur innovateur prend des risques et veut être rémunéré en retour!

Dernier point parfois oublié: tout ce qui vient d'être dit ne peut se réaliser sans le rôle crucial des banques, de leur création monétaire par le crédit. L'épargne seule ne suffit pas. Donc contrairement aux classiques et néo-classiques, mais avec Keynes, Schumpeter montre le rôle fondamental de la

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