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Le Monde Du Travail

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Par   •  15 Juillet 2013  •  1 952 Mots (8 Pages)  •  820 Vues

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Travail (économie)

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Lewis Wickes Hine, Mécanicien travaillant sur une machine à vapeur, 1920.

Au sens économique, le travail est l'activité rémunérée qui permet la production de biens et services. Avec le capital, c'est un facteur de production de l'économie. Il est essentiellement fourni par des employés en échange d'un salaire. Le processus d'entrée et de sortie de l'emploi se fait par le marché du travail.

Son étude économique est faite par l'économie du travail, son étude sociologique correspond à la sociologie du travail, et son cadre juridique est le droit du travail.

Sommaire [masquer]

1 Étymologie

2 Introduction

2.1 Définitions

2.2 Importance

3 Histoire

3.1 Antiquité

3.2 Du Moyen Âge à la Période moderne (XIXe siècle - XXe siècle)

3.3 Période Moderne (XIXe siècle - XXe siècle)

4 Réglementation du travail

5 Critique radicale du travail

6 Voir aussi

6.1 Bibliographie

6.2 Filmographie

6.3 Articles connexes

6.4 Lien externe

7 Notes et références

Étymologie[modifier]

Sous l'Antiquité, le terme bas latin trepalium (attesté en 582) est une déformation de tripalium, un instrument formé de trois pieux, deux verticaux et un placé en transversale, auquel on attachait les animaux pour les ferrer ou les soigner, ou les esclaves pour les punir.

Apparu au xiie siècle, selon Alain Rey1, le mot « travail » est un déverbal de « travailler », issu du latin populaire « tripaliare », signifiant « tourmenter, torturer avec le trepalium ». Au xiie siècle, le mot désigne aussi un tourment (psychologique) ou une souffrance physique (le travail d'accouchement).

Autre hypothèse avancée pour expliquer l'évolution du mot travail vers son sens moderne :

Le monachisme et le christianisme, très influents au haut Moyen Âge, auraient grandement participé à diffuser une représentation du travail actif, vu cependant comme une conséquence du péché originel. Ainsi les règles édictées par saint Benoît destinées à régler la vie des moines bénédictins. Elles reposent sur trois activités - piliers, dont une activité manuelle effectuée en commun.

Cette activité - dénommée travail - est destinée à la fois à œuvrer pour permettre la subsistance de la communauté, pour développer le bien commun (par exemple : réaliser des défrichages), mais aussi pour expier le péché originel. L'expression « un travail de bénédictin » passée dans le vocabulaire commun avec la signification d'un « Produit résultant d'un labeur considérable » confirme l'idée que cette innovation monastique a pu contribuer à forger et diffuser un sens nouveau au mot travail.

À partir du xve siècle, xvie siècle, selon Georges LEFRANC2 :

Le mot commence à prendre l'acception que nous lui connaissons aujourd'hui (sens d'une activité productive).

Les représentations marquent davantage la distinction entre « le Labor » (travail châtiment, peine au travail, conséquence du péché) et « l'Opus » (travail création, activité naturelle).

Ainsi, « Au porche nord de la cathédrale de Chartres, six jeunes femmes, le visage voilé, loin du monde, prient, lisent ou méditent ; elles figurent la vie contemplative.

De l'autre côté, six autres jeunes femmes, représentant la vie active, travaillent la laine ; leur visage découvert sourit et traduit la joie. Chez elles, le travail semble avoir perdu tout caractère de peine. »

Puis, le terme « Travail » refoule progressivement les deux termes usités au Moyen Âge : Labeur et Ouvrage.

Au xvie siècle : Le travail signifie « Se donner de la peine pour ». Cette fois, l'artisan parait aux esprits novateurs de la Renaissance et de la réforme plus "utile" que le noble ou le clerc.

Introduction[modifier]

Définitions[modifier]

Au sens le plus large, le travail correspond à toute activité humaine de production de biens et de services. Le bricolage, les travaux ménagers, la toilette ou les devoirs scolaires entrent dans ce champ.

Dans un sens plus restreint, seuls les biens et services ayant de la valeur pour autrui sont pris en compte. Ce périmètre conserve les travaux ménagers, mais exclut par exemple la toilette.

Le sens économique usuel est encore plus restreint : seul le travail rémunéré est pris en compte, et le travail est l'activité productrice des travailleurs.

Jacques Freyssinet sépare les différents types de travail en travail libre, travail salarié et travail forcé, dans le cadre d'activités marchandes ou non-marchandes3 .

Le travail forcé comprend l'esclavage, les corvées, et les peines de travaux forcés.

Dans le cadre d'activités marchandes, le travail libre est fourni par les travailleurs indépendants.

Dans le cadre d'activités non marchandes, le travail libre comprend le travail domestique et le travail militant ; le travail salarié comprend les salariés des administrations publiques et des ménages.

Importance[modifier]

Le travail et son corollaire le chômage sont des éléments importants de la situation économique d'un pays. Son statut est disputé, d'une vision faisant du travail un devoir moral (le travail éloignant le vice) et social (le bien-être collectif

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