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L'économie du Faso

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Par   •  11 Avril 2019  •  Cours  •  1 857 Mots (8 Pages)  •  442 Vues

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Introduction

I. Les caractéristiques de l’économie du burkinabè

• Quelques chiffres sur l’économie

II. Les atouts de l’économie burkinabè

• Le secteur primaire

• Le secteur secondaire

• Le secteur tertiaire

• Les échanges extérieurs

III. Les problèmes et les perspectives de l’économie du burkinabè

Conclusion

Introduction

Le Burkina Faso est un pays enclavé d’Afrique subsaharienne sans débouchés maritimes. Sa population, qui croît au rythme annuel moyen de 3,1 %, était estimée à près de 18,6 millions en 2016. Le secteur primaire emploie jusqu’à 80% de la population active du pays. C’est une économie qui accroit en dent de scie au gré d’une pluviométrie capricieuse. Ces dernières années on assiste au développement du secteur minier qui attire de plus en plus d’investissements et contribuant de façon non négligeable à donner un coup de pouce à la croissance économique. C’est l’une des potentialités dont dispose le pays. Le Burkina Faso est un vaste chantier et nécessite une implication de tous les acteurs pour réfléchir aux perspectives à dégager pour l’amélioration progressive de la situation économique.

I. Les caractéristiques de l’économie burkinabé

La caractéristique principale de l’économie burkinabé est sa forte dépendance de l’agriculture et donc des aléas climatiques. Le Burkina Faso est un pays agricole qui vit de l’agriculture et de l’élevage. L’agriculture emploie environ 80 % de la population active. Le coton, « l’or blanc » du Burkina fournit 60 à 70 % des recettes de l’Etat. De ce fait la pluviométrie et le cours mondial du coton déterminent l’état de santé de l’économie burkinabè.

La croissance économique s’est accélérée à 6,4% en 2017 (contre 5,9% en 2016), principalement à la faveur d’une production aurifère en expansion et d’une hausse des investissements publics dans les infrastructures. L’augmentation de la consommation liée à l’accroissement de la masse salariale a également soutenu la croissance. Bien que le taux d’inflation soit demeuré faible à 0,4% en 2017, il est en hausse par rapport à 2016 (-0,2%). Cela reflète la faible performance de la campagne agricole 2017-2018 qui a entrainé un déficit céréalier de 12%.

• Quelques chiffres sur l’économie

PIB : 6 309,8 milliards FCFA (2014)

PIB réel : 4 371,9 milliards FCFA

PIB par habitant(PPA) : 1600 dollars US (2011)

Taux de croissance du PIB : 6.7%

PNB : 6,2 milliards dollars US (2006)

Taux annuel de croissance du PNB : 5,6% (2006)

Population sous le seuil de la pauvreté : 48,9% (2008)

Indice de développement humain: 0,452 (168e) (en 2013)

Taux de chômage : 45%

Evolution comparée des taux de croissance du PIB réel du Burkina Faso à celui de l'UEMOA de 2000 à 2008

II. Les atouts de l’économie du Burkina Faso

Les secteurs primaire et tertiaire seraient les moteurs de cette croissance, avec des contributions respectives à la croissance du PIB de 1,9 point et 3,7 points de pourcentage. En valeur, le PIB s’établirait à 6 309,8 milliards de FCFA et le PIB réel à 4 371,9 milliards de FCFA en 2014.

• Secteur primaire

Le secteur primaire enregistrerait une hausse du rythme de la croissance de sa valeur ajoutée en passant de 3,3% en 2013 à 6,8% en 2014. Cette évolution serait soutenue principalement par le rebond de l’agriculture vivrière (+9,8% en 2014 contre -0,1% en 2013) et l’agriculture de rente (+9,4%).

Quant au sous-secteur de l’élevage, il devrait enregistrer une croissance de 3,3% en 2014 contre 3,7% en 2013. Ce résultat s’expliquerait principalement par les actions menées aux plans alimentaire et sanitaire du bétail notamment la constitution de plus de 40 000 tonnes d’aliments et une couverture vaccinale de 100% pour la maladie de Newcastle.

La part du secteur primaire à la formation du PIB se situerait à 33,6% en 2014 contre 33,8% en 2013. Sa part contributive à la croissance du PIB s’élèverait à 1,9 point de pourcentage en 2014 contre 0,9 point de pourcentage en 2013. Des efforts sont faits pour encourager le développement de l’agrobusiness avec l’adoption de la loi sur la Réforme Agraire Foncière (RAF) qui facilite et codifie l’accès aux superficies exploitables et sécurisent les investissements dans ce domaine.

• Secteur secondaire

Le secteur secondaire connaîtrait une croissance de 5,7% en 2014 contre 8,2% en 2013. Il bénéficierait du dynamisme des industries manufacturières (+6,5%), de la bonne tenue des BTP (+5,1%) et de l’expansion de l’activité minière (+5,7%).

La contribution du secteur secondaire à la formation du PIB se situerait à 20,2% en 2014. Sa part contributive à la croissance du PIB s’élèverait à 1,1 point de pourcentage en 2014.

Très peu développée, l’industrie burkinabè est essentiellement agro-alimentaire (transformation de produits locaux - oléagineux, savon, boisson, fruit, légumes). Elle emploie environ 5% de la population active. Le paysage industriel quant à lui se compose de quelques grandes société telles la Société des fibres et textiles (SOFITEX), les Brasseries du Burkina (BRAKINA), la Manufacture burkinabé des cigarettes (MABUCIG), la Société sucrière de la Comoé (SN-SOSUCO), La SN-CITEC (huilerie). Outre ces grandes sociétés, une multitude d’entreprises individuelles, de petites sociétés gérées par des groupements et des coopératives complète la liste.

• Secteur tertiaire

La valeur ajoutée du secteur tertiaire progresserait en passant de 6,6% en 2013 à 7,2% en 2014, résultant de la performance tant des services non marchands (+8,6%) que marchands (+6,3%).

La

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