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Héories Économiques Comparées, Croissance et crises / Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne - École d’Économie de la Sorbonne

TD : Héories Économiques Comparées, Croissance et crises / Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne - École d’Économie de la Sorbonne. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Mai 2022  •  TD  •  8 556 Mots (35 Pages)  •  312 Vues

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Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne - École d’Économie de la Sorbonne

2ème année Licence – Semestre 2

Mars 2020

Théories Économiques Comparées, Croissance et crises

division 2

Dossier 4. Keynes (1936) : l'équilibre de sous-emploi

Éléments de correction sur les documents 1 et 2

Ces éléments de correction sont mis à votre disposition pour vous aider à travailler de manière autonome. En complément, un forum est mis en place sur l’EPI, ainsi vous pouvez poster des questions auxquelles l’équipe pédagogique de TEC2 s’efforce de répondre régulièrement. Pour que ces outils vous soient vraiment utiles, c’est-à-dire qu’ils vous permettent d’apprendre et mémoriser par vous-mêmes, il faut

  • lire les textes au moins une fois avec un crayon à la main pour souligner les idées importantes et souligner les mots inconnus

  • rechercher dans le dictionnaire le sens des mots inconnus

  • pour chaque document, répondre par écrit aux questions dans l’ordre, en relisant le texte, il est donc lu au moins deux fois ! ;)
  • comparer les réponses avec celles du corrigé
  • essayer de comprendre par soi-même là où la réponse semble très éloignée du corrigé
  • consulter ses camarades sur les points qui posent problème
  • si les difficultés persistent, poser une question sur le forum en essayant de la rédiger le plus

clairement possible

Ce corrigé apporte des éléments interprétatifs qui sont sensés vous aider à analyser les textes. Mais il est imparfait et incomplet. Certaines questions appellent une réponse courte et factuelle que l’on peut trouver dans le texte, ou grâce au texte en réfléchissant. D’autres font appel à votre réflexion à votre sens de la formulation si bien que, dans ce cas, il n’y a pas UNE bonne réponse puisque tout dépend de ce qui est dit et de la manière dont ceci est exprimé.

Document 1

1/ Donnez un synonyme pour ce que Keynes appelle le « produit ».

La recette des ventes.

2/ Qu’est-ce qui détermine le niveau d’emploi selon l’auteur ?

Ils fixent le volume de l'emploi au niveau qui, selon leurs anticipations, leur permettrait de maximiser leur profit, la différence entre les recettes et les coûts de production (c'est à dire écrit Keynes : « rendre maximum l'excès du « produit » sur le coût de facteur »). Keynes raisonne souvent en coût et profit par unités produites.

3/ De quoi les employeurs ont-ils besoin pour pouvoir produire ? Quel est leur objectif ? (Question un peu redondante avec la précédente.) Ils cherchent à faire le plus grand profit possible. Ils utilisent des équipements, des consommations intermédiaires et du travail. L'ensemble de ces intrants a un coût, payé par l'entreprise. Dans cette partie du texte, on suppose que le volume des équipements est fixe, il résulte des décisions d'investissement passé.

4/ Dessinez les fonctions Z et D et, pour chacune d’elles, expliquez ce qui justifie la forme de la courbe.

Voir le diaporama du cours, chapitre 3. Les courbes expriment des valeurs monétaires (c'est à dire nominales). La courbe Z a une forme exponentielle car, à mesure que l'économie se rapproche du plein emploi, il y a de moins en moins de chômeurs disponibles, aussi les entrepreneurs se retrouvent de plus en plus en concurrence pour débaucher la main d’œuvre de chez leurs concurrents : ils doivent concéder des hausses de salaires de plus en plus élevées pour attirer les salariés dans leur entreprise, ce qui fait monter le coût de production unitaire et donc le prix nominal de la recette attendue pour faire un profit normal.

La courbe D a une forme concave car, en raison de la loi « psychologique fondamentale », la propension marginale à consommer diminue, c'est à dire que la courbe augmente de moins en moins rapidement.

5/ Expliquez graphiquement ce qui se passe si le produit attendu est supérieur au prix de l’offre globale, en précisant les mécanismes à l’œuvre.

Sur le graph, on se trouve en N1 : la demande qui correspond à ce niveau d'emploi est supérieure à l'offre (D1 > Z1), les capitalistes font des profits plus importants que ce qu'ils espéraient initialement, ce qui les pousse à augmenter leur niveau de production Z jusqu'au niveau de D1, donc le niveau d'emploi augmente jusqu'en N'1 où la demande est tjs supérieur à l'offre (D'1 > Z'1), mais l'écart est moins grand que précédemment. On converge ainsi jusqu'à (N0 , E0). Attention, l'équilibre (N0 , E0) est stable mais ce n'est pas un équilibre de plein emploi.

[pic 1]

6/ La demande effective correspond à l’équilibre keynésien de court terme. Pourquoi les économistes considèrent-ils que c’est un équilibre stable ?

Si le niveau d'emploi N est inférieur au niveau N 0 qui correspond à la demande effective, les capitalistes sont incités à produire plus et donc à augmenter l'emploi (on converge vers N0). Et réciproquement si N > N0, les capitalistes sont incités à réduire l'emploi, on converge vers N0.

7/ Comment Keynes interprète-t-il la doctrine classique dans ce cadre ? Si, le volume de l’emploi est indéterminé par rapport à ces deux variables, que faut-il pour déterminer son niveau ?

JMK écrit : « elle implique une hypothèse spéciale au sujet de la relation qui existe entre ces deux courbes. La proposition que l'« Offre crée sa propre Demande » signifie évidemment que le prix de

l'offre globale φ (N) et le « produit » ƒ(N) sont égaux pour toutes valeurs de N. (…) En d'autres termes, la théorie classique suppose que le prix de la demande globale (ou « produit ») s'ajuste toujours au prix de l'offre globale, de manière que, quel que soit le volume de l'emploi N, le

  • produit » D prenne une valeur égale au prix de l'offre globale Z qui correspond à N. Ceci revient à dire que la demande effective, au lieu d'avoir une seule valeur d'équilibre, comporte une série indéfinie de valeurs toutes également admissibles ; et que le volume de l'emploi est indéterminé » => chez les « classiques » (en fait les néoclassiques), il y a une autre théorie de l'emploi où c'est le salaire qui détermine le niveau de l'emploi sur le marché du travail.

8/ Comment Keynes définit-il le plein emploi ?

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